Geoffrey Rockwell s’énervait récemment contre les critiques – un peu convenues – de Stanley Fish ou – très féroces – de Matthew Reisz à l’encontre des Humanités numériques. Les deux universitaires adressent la même critique récurrente aux Humanités numériques : elles doivent faire la démonstration de l’importance de leur contribution… Mais les universitaires installés qui mènent cette critique ne tiennent-ils pas un discours mortifère sur l’utilité des contributions aux sciences humaines ?, s’interroge Rockwell. Sur ce principe, on pourrait tout à fait demander à quoi sert l’astronomie… Ou demander des comptes à la recherche contre le cancer…
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