À l’occasion de la sortie récente d’une bande dessinée à succès sur l’histoire de la sexualité, par Philippe Brenot et Laetitia Coryn (Les Arènes BD, 2016), l’information selon laquelle Cléopâtre aurait inventé, il y a un peu plus de 2000 ans, le premier vibromasseur a fait le tour du Web, témoignant de la fascination qu’exerce aujourd’hui encore l’ancienne reine d’Égypte, tout autant que de la persistance d’un très vieux préjugé sexiste.
On se représente immédiatement la scène, d’ailleurs fort bien dessinée dans le livre : la reine assise sur son lit écarte les jambes pour introduire au creux de ses cuisses une grosse enveloppe de papyrus bourrée d’abeilles bourdonnantes. On l’a compris : les abeilles remplacent l’électricité et le papyrus permet de faire couleur locale. Une bulle nous livre les pensées prêtées à la reine : « Et maintenant, faut pas que ça s’ouvre… ». Amusante trouvaille. Un concentré d’humour, de sexe et d’exotisme. Bref, non le personnage historique, mais la vision traditionnelle de Cléopâtre en nymphomane égyptienne.
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