Chercheur en éducation de l’Université de Montréal, Florent Michelot a voulu savoir dans quelle mesure les futurs enseignants québécois, belges et français arrivent à distinguer le vrai du faux, à remettre en question les informations qui leur sont présentées.
Dans ses conclusions, il arrive au constat que les futurs enseignants québécois sont très peu formés à débusquer des éléments comme les fausses nouvelles et les théories du complot, ce qui ne les empêche pas d’avoir une pensée critique plutôt développée par rapport à leurs collègues belges et français.
Le chercheur leur a posé des questions telles que l’eau a-t-elle une mémoire moléculaire ? Un sondage mené sur le web par une chaîne télévisée est-il fiable ? L’homéopathie, ça fonctionne ?
Il a découvert que
« Le sentiment d’efficacité personnel est très bon au Québec, tout comme le niveau de pensée critique. En France, c’est l’extrême inverse. En Belgique, c’est médian. On est loin d’être mauvais. »
Il serait intéressant de mener une étude comparable auprès de futur.e.s enseignant.e.s en Suisse.
Source : Les aspirants enseignants critiques mais peu… – La Presse+
Crédit photo : Photo de l’Agence Olloweb sur Unsplash
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