Dans une «déclaration conjointe», la Fédération européenne des journalistes, le Conseil européen des éditeurs et l’Association des Télévisions commerciales européennes réclament «un régime de sanctions» pour garantir que «les cosignataires du code de bonnes pratiques soient incités à agir».
Des organisations représentant des radiodiffuseurs, des éditeurs et des journalistes ont réclamé lundi à la Commission européenne «des mesures plus fortes» face aux plateformes internet (Google, Facebook…) pour lutter contre la désinformation.
Cette «déclaration conjointe», signée notamment par la Fédération européenne des journalistes, le Conseil européen des éditeurs et l’Association des Télévisions commerciales européennes (ACT), est publiée après la présentation mercredi par Bruxelles de nouvelles mesures contre la désinformation, suscitée par la pandémie de Covid-19.
Les signataires se disent «alarmés par l’augmentation de la désinformation en ligne pendant la pandémie», qui a eu «un impact dévastateur sur les efforts de santé publique». Ils considèrent que le «code de bonnes pratiques» européen, signé en 2018 par les plateformes internet, «s’est révélé inadéquat pour traiter la source et les moteurs de la désinformation propagée en ligne».
«Il est urgent de disposer d’instruments efficaces pour mieux évaluer et traiter le problème avec succès», écrivent-ils, estimant que «l’Europe dépend trop de la bonne volonté des acteurs systémiques».
Crédit image d’en-tête : Un panneau contre la prolifération des « fake news » en ligne sur le coronavirus à Hanoi (Vietnam), le 20 avril 2020. — © REUTERS /Kham
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