
Drôle de nom pour un groupe rock que Jethro Tull. Indissociable de la personnalité du leader du groupe Ian Anderson? C’est en tout cas ce que je croyais lorsqu’adolescent je découvrais le groupe dans ma période rock progressif. Cette période englobait principalement Genesis, Peter Gabriel, Yes, Emerson, Lake & Palmer, puis un peu plus tard Kansas, Styx et Marillion.
Puis, avant l’arrivée de l’Internet qui m’aurait certainement éclairé, à l’occasion d’un séminaire universitaire, j’avais pris le sujet de la Révolution agricole et des réactions face à celle-ci dans les milieux ruraux et j’ai découvert alors que ce nom bizarre n’était nullement sorti de l’imagination débordante d’un chanteur rock écossais, ancien acteur de théâtre, flûtiste et éleveur de saumons à ses heures, mais qu’il s’agissait du nom d’un agronome connu (1675-1741). Ce dernier a joué un rôle dans la Révolution agricole par ses améliorations techniques et plus particulièrement l’invention du semoir!
Auparavant Jethro Tull m’avait permis de faire une découverte encore plus importante. En effet, en 1983, je suivais une équipe de copains dans les bals du samedi soir. Nous suivions un groupe de bal, dont le nom m’échappe aujourd’hui, qui tournait dans des lieux aussi romantique que Cheseaux, Bavois, Bottens. Cependant, ce groupe de bal avait une particularité, car il intercalait dans les hits du moment une partie de reprises de morceaux de Jethro Tull. Etonnant, non? Mais plus encore, c’est en suivant cette équipe de copains que j’ai fait la connaissance de celle qui depuis 25 ans en septembre partage mon existence…
Et ces jours, ayant remis en place ma platine de 33Tours, c’est notamment l’album Thick as a Brick qui tourne sur ma platine et que j’ai le plaisir de vous faire partager via un concert au Madison Square Garden de New York de 1978:
Concernant cet album de 1972, la notice de Wikipedia en français consacré à cet album nous apprend que:
Suite aux critiques qui qualifiaient l’album précédent du groupe, Aqualung, d’« album-concept », contre l’avis même de Ian Anderson, celui-ci décide d’écrire et enregistrer un véritable album-concept sur un mode ironique, composé d’une seule chanson de presque trois quarts d’heure. Il est généralement reconnu comme le premier véritable album de rock progressif du groupe.
Vous pouvez lire aussi l’article un peu plus complet de la version anglaise de Wikipedia.
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