Drôle de mois de février. Nous partons pour les Plélades (1345m). Pas une brique de neige et une température quasi printanière. Le soleil du matin a cependant disparu, un début de mer de brouillard se dessine sur le lac Léman. Agréable, mais très curieux.
Roadbook
#Rhin romantique – #Pfalzgrafenstein (17.09.2023)
En déplacement pour me rendre à Cologne, je retrouve une partie de mon périple effectué en duo en juillet 2021. Plus particulièrement, la partie appelée Rhin romantique en raison notamment du fameux rocher de Lorelei.
Depuis la rive gauche en regardant en direction de Kaub, j’observe maintenant le château douanier de Pfalzgrafenstein, posé directement sur le Rhin, sur l’île Falkenau.
Château douanier de Pfalzgrafstein (2023)
Son donjon, en forme de tour pentagonale, a été érigé de 1326 à 1327 par le duc Louis III de Bavière (Louis IV du Saint-Empire). Autour de la tour, un mur de défense hexagonale a été construit entre 1338 à 1340. Plus tard, des parties ont été rajoutées en 1607 et 1755, composées de tourelles d’angle, le bastion des armes à feu pointant vers l’amont, et la tour caractéristique baroque selon les plans de Franz Wilhelm Rabaliatti.
Le château avait la fonction de poste de péage, car il était utilisé de concert avec le château Gutenfels et la ville fortifiée de Kaub (voir notre billet précédent). Une chaîne à travers le fleuve contraignait les navires à se présenter, et les commerçants récalcitrants pouvaient être emprisonnés dans le cachot, jusqu’à ce qu’une rançon soit versée (Source : Wikipedia).
Lors de notre roadtrip de 2021, en raison des inondations, la vue sur le château était fort différente.
Plutôt impressionant, non ?
Photo 2023 : Sony A7II, objectif Tamron 20-40mm F/2.8 Di III VXD, ISO 100, 40mm, f11, 1/100s.
Photo 2021 : Pentax KP, objectif smc PENTAX-DA 18-135mm F3.5-5.6 , ISO, 800, 79mm, f10, 1/500s.
#Rhin romantique – #Kaub (17.09.2023)
En déplacement pour me rendre à Cologne, je retrouve une partie de mon périple effectué en duo en juillet 2021. Plus particulièrement, la partie appelée Rhin romantique en raison notamment du fameux rocher de Lorelei.
Près du château péage de Pfalzgrafenstein, la cité de Kaub (anciennement Caub) est une ville sur la rive droite de ce majestueux Rhin, près de la ville fort touristique de Saint-Goarshausen et tout proche du célèbre rocher de la Lorelei.
Au-dessus de la ville, vous pouvez observer la ruine de la forteresse Gutenfels, construite en 1220 par Seigneurs de Falkenstein-Münzenberg.
Photo : Sony A7II, objectif Tamron 20-40mm F/2.8 Di III VXD, ISO 100, 40mm, f13, 1/80s.
Roadtrip Forêt Noire (3-4 août 2023)
Pour la fin de mes vacances, j’ai planifié une virée de 2 jours à motos en Forêt Noire en partant de Vevey-Montreux.
Le parcours a été planifié avec MyDrive de TomTom et aussi à l’aide du site Portail de la Forêt Noire (https://www.schwarzwaldportal.com/fr/tours-à-moto).
L’idée était de prendre des petites routes et d’éviter les autoroutes. J’ai utilisé le mode « parcours à sensation » et son mode intermédiaire (moyenne montagne et courbes moyennes) pour le planifier.
Jeudi 3 août 2023 : zigzags en Forêt Noire
L’équipement chargé sur la moto, je démarre à 9h20. Le temps sera nuageux à nuageux avec soleil, voire ensoleillé, mais il ventera beaucoup.
La température est de 20 degrés. Durant la journée, elle s’élèvera à maximum 22,5 degrés et descendra en tout cas à 14 degrés. Pas très chaud pour début août.
Comme je pars relativement tard, je prends l’option de l’autoroute jusqu’à Kirchberg et de rejoindre Langenthal le plus rapidement possible.
Par la suite, ce sera pour le reste du parcours en Suisse la version prédéfinie par MyDrive de TomTom. En plus j’arrive dans une partie de la Suisse que je connais peu à moto.
En raison de travaux à Olten, je zigzague tant bien que mal suppléant un GPS désorienté. Je longe un moment entre entre Olten et Aarau, la centrale nucléaire de Gosgen, seul l’Aar m’en sépare. Pas à dire, en cas de problème, c’est chic d’implanter une telle centrale en pleine zone urbaine de près de 190’000 habitant•es (chiffre de 2020)!
Je fais de jolies découvertes comme le Fricktal dans le canton d’Argovie.
Ma pause de midi se déroule à Kaisten (AG).
Pause de midi à Kaisten
Je passe ensuite le Rhin vers Laufenburg que nous avions découvert en 2021 lors de notre descente du Rhin à moto jusqu’à Rotterdam.
Dès le Rhin franchi des gouttes de pluie font leur apparition. Elles me font craindre le pire, mais le pire ne se produira finalement pas. Je fais cependant attention, car je suis immédiatement dans la forêt et la route est plutôt dégradée pour commencer.
Le temps et l’état de la route m’incite à ne pas suivre aveuglément le GPS et à me rendre directement à Sankt Blasien (Saint-Blaise). Ici, une visite de la cathédrale de St Blasien est recommandée. J’y fais donc halte. La cathédrale est gigantesque relativement à la taille de la localité (4169 habitant·es en 2022). Le cœur de la cité est entièrement occupé par la cathédrale et les anciens bâtiments de l’évêché. Tout est propre et agrémenté de bacs à fleurs. Le pourtour extérieur à la cathédrale est composé de boutiques. Tout est charmant.
Avant d’être une cathédrale, ce fut d’abord une abbaye bénédictine dont la première mention remonte à 858. L’histoire de la ville est étroitement liée à celle de l’abbaye. Cette dernière connut son apogée avec le prince-abbé Martin Gerbert, qui la dirigea de 1764 à 1793. À partir de 1771, Martin Gerbert fit construire l’impressionnante cathédrale à coupole dans le style baroque, selon les plans des architectes Pierre Michel d’Ixnard et Nicolas de Pigage et du maître d’œuvre Franz Josef Salzmann. En 1806, le monastère fut sécularisé (Source : https://de.wikipedia.org/wiki/St._Blasien).
Depuis la fin du 19 siècle, St. Blasien est devenue également une station thermale pulmonaire réputée. Parmi les célébrités qui y firent des séjours de convalescence, notons l’écrivain Heinrich Mann (1892), le révolutionnaire russe Maxime Gorki (1921), qui vint à St. Blasien sur recommandation de Lénine, qui séjournait à Zurich avant la Première Guerre mondiale ou encore le futur président des Etats-Unis Franklin Delano Roosevelt, qui a séjourné plusieurs fois à St. Blasien, en faisant des randonnées à pied et à vélo, et a passé une partie de sa lune de miel sur place en 1905. L’une des dernières célébrités à avoir séjourné à St. Blasien est le chanteur d’opéra mondialement connu Heinrich Schlusnus et sa femme à la fin de la guerre en 1945. Depuis, la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la splendeur de la ville a progressivement diminué (Source : https://de.wikipedia.org/wiki/St._Blasien). Il n’en reste pas moins que le décor est charmant.
Après une petite promenade, quelques photos du décor extérieur et de l’intérieur de la cathédrale, je remonte sur ma moto pour rejoindre les gorges de Wutach (Wutachschlucht). La Gorge de Wutach — après la source d’Aach (située à Aach entre la Forêt-Noire et le lac de Constance — est la plus grande source d’Allemagne et a beaucoup à offrir en termes de tourisme et de géologie), disent les infos touristiques de la Forêt Noire.
Je suis d’abord la trace du GPS et j’alterne les bonnes et mauvaises surprises. M’envoyant finalement dans un cul de sac, je reprends les choses en mains avec le tracé rapide. La route serpentera déjà suffisamment pour mon bonheur motocycliste.
A pied ensuite, je m’embourbe proprement dans le sentier forestier suivant le cours de la Wuta. C’est fait !
Le dernier objectif du jour avant l’hôtel à Fribourg-en-Brisgau est le Feldberg qui est le sommet le plus élevé de la Forêt Noire (1493m d’altitude) pour rejoindre ensuite Fribourg-en-Brisgau en passant par Todtnau.
Les paysages sont sublimes et la route tournicote à souhaits. Je kiffe.
Le Feldberg offre l’un des panoramas les plus complets d’Allemagne. A l’ouest, au-delà du Rift du Rhin Supérieur, on aperçoit l’ensemble des Vosges du Ballon d’Alsace au Donon et à l’Odilienberg. Derrière elle, vous pouvez parfois voir la forêt du sud du Palatinat ou «Vosges du Nord». Dans le nord est le Hornisgrinde, au nord-est toute la chaîne du Jura souabe, à sa droite les volcans Hegau. On devrait aussi voir le Jura et les Alpes suisses. C’est un peu le Moléson de « chez nous », je me suis dit en lisant les infos touristiques.
Mais pour cela il faudrait rejoindre le sommet du Feldberg avec les remontées mécaniques. Or, il est déjà 17h00. Ce sera pour une prochaine fois.
Il sera 18h15 lorsque j’arrive à l’hôtel. La météo finalement a été meilleure qu’annoncée et la Forêt Noire mériterait plus de temps pour être explorée et visitée. Qu’on se le dise.
Total kilométrique journalier : 355,5 km
Départ 9h20
Arrivée : 18h15
Températures : entre 14 et 22,5 degrés.
Météo : nuageux, nuageux ensoleillé, ensoleillé, légères pluies.
Hawara : repas du soir
C’est une jolie découverte qui m’attend jeudi soir en atterrissant au restaurant Hawara (Hawara-restaurant.de) à Fribourg-en-Brisgau. Il est ouvert du mercredi au samedi.
Une cuisine raffinée et originale pas trop chères en même temps tel ce tartare à 22€.
La crème brûlée (14€) est elle exceptionnelle dans sa présentation et à la dégustation.
J’aurai même droit à un supplément tout simplement divin.
L’accueil a été impeccable. Je ne peux que vous le recommander.
Vendredi 4 août 2023 : retour maison et variations
En ce vendredi, je démarre la moto à 8h40. Il fait 19 degré. La météo est nuageuse avec une légère bruine. Je reprends la direction de Todtnau par le Schauinsland.
Dans la montée, la température redescend. 11 degrés au sommet avec du brouillard malheureusement pour les photos et le magnifique paysage vu hier. Un légère pluie s’invite à la descente en direction de Todtmoos. A Todmoos, je m’arrête pour un Arrêt café/croissants. Il est 10h00.
Je repars à 10h30. La route et le paysage sont superbes. Je rencontre ma première déviation de la journée en raison de travaux. Ces déviations m’apporteront quelques surprises. Des plutôt bonnes et des moins bonnes aussi.
Finalement, je repasse le Rhin à Laufenburg, mais je ne reprends pas en direction du Fricktal. Je force le GPS à me trouver une variante. J’y gagnerais une surprise avec un passage en forêt sur une route non goudronnée entre Zerkingen et Maisprach. Oups. Mais bon, il faut ce qu’il faut.
Vers Sissibach, la pluie se met à tomber de plus en plus fort. Je finis par m’arrêter pour faire le plein et enfiler mon équipement de pluie (pantalon, veste et gants).
A Eptingen, il me faudra finalement prendre l’autoroute en raison d’une fermeture de route. Dommage depuis le temps que je cherchais justement comment l’éviter en revenant de Bâle.
Je me retrouve ensuite en plaine où le ciel se dégage. Je rejoins Soleure, puis Lyss. Il est 13h30 quand je m’y arrête pour une pause d’une heure. Désormais il fait beau. Je peux enlever mon équipement de pluie.
14h38, je remonte sur la moto. Direction Aarberg, puis Morat. Les températures s’élèvent brièvement jusqu’à 24,5 degrés.
A Payerne, un dernier détour en raison de travaux m’attend. Je finis par rejoindre Romont où la pluie reprend. Les températures chutent jusqu’à 13,5 degrés. C’est vraiment pas terrible pour un début août, cela ressemble à une météo du mois de juillet (et encore).
Une dernière pause à Blonay à 16h30 chez Yann pour un café, rédiger le résumé de la journée et lire mon livre.
Finalement, c’est le retour depuis Blonay (3km) qui sera le plus compliqué en raison de l’orage qui s’est ensuite abattu sur la Riviera vaudoise.
Total kilométrique journalier : 287,1 km
Départ : 8h40
Arrivée : 18h00 (16h30 à Blonay)
Températures : minimum 11 degrés, maximum 24,5 degrés. Moyenne autour de 17–19 degrés.
Météo : nuageux, nuageux ensoleillé, légères à fortes pluies, orage.
Lucerne (11.03.2023)
S20 – Masson, ma rue, ma quincaillerie
Voilà un commerce qui a presque disparu dans nos villes : une quincaillerie avec son décorum, son aspect caverne d’Ali Baba.
Et bien, à Montréal, vous en rencontrerez fréquemment. La plupart sont de la chaîne Rona (il y en a aussi une dans ma rue). Mais ici, c’est une bonne vieille quincaillerie de quartier. Le service y est impeccable. Ne boudez pas votre plaisir.
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S20 – Masson, ma rue, mon lézard
Ou ce qui est devenu un de mes stamms* soit le Lézard (@cafelezard).
Je peux y aller pour déjeuner à midi, prendre une tranche de gâteau à la carotte pour les quatre heures, prendre un apéro avec un de leurs excellents vins au verre ou y souper un vendredi soir.
Son statut se situe entre l’ancien Yatus à Vevey (pour son choix de vin et le décor) et le National (pour l’ambiance, le décor et la nourriture).
Tout le personnel est fort sympathique avec une mention spéciale à Rachel (la proprio je pense) et à Olivier (@oli.faubert) qui en plus d’être un serveur-sommelier compétent et bienveillant est également auteur-compositeur de musique indie (son titre Carcasse figure d’ailleurs sur la playlist Indie francophone d’Apple Musique).
En un peu plus de 3 mois, la rue Masson est devenue ma rue.
J’y ai pris mes repères et quelques habitudes. J’ai mes lieux, mes coups de cœur et de vie que je vous partage.
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- Stamm : En Suisse, lieu où se retrouve régulièrement un groupe d’amis, les membres d’une société.
S20 – Masson, ma rue, ma laverie
C’est clair qu’en restant plus de 3 mois au Québec, la question du lavage du linge se pose. Et plutôt deux fois qu’une.
À Montréal, il est très facile de trouver une laverie. Voici donc la mienne.
En plus de permettre de laver son linge, la laverie est un lieu de sociabilité pendant que votre linge se fait laver ou est séché. Très sympa.
Je peux aussi aller faire quelques courses dans le voisinage pendant que la machine tourne (31 minutes le lavage) ou aller boire un café. Pas de problème.
Les tarifs :
- 2$ le lavage en semaine, 2,50 le week-end (si jamais)
- 1$ pour 10 minutes de séchage (compter deux lavages très chauds pour sécher votre linge)
Paiement par pièces. Changeur de monnaie à disposition.
En un peu plus de 3 mois, la rue Masson est devenue ma rue.
J’y ai pris mes repères et quelques habitudes. J’ai mes lieux, mes coups de cœur et de vie que je vous partage.
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S20 – Rue Masson
Je débute ma dernière semaine entière à Montréal. Le départ se rapproche. Les sentiments se mélangent entre la joie de retrouver les miens et l’envie de prolonger mon immersion dans la vie québécoise et plus particulièrement montréalaise.
Pour une raison que j’ignore, mais je me sens à ma place ici. Depuis mon premier séjour d’ailleurs en 2012.
Cette fois-ci, en un peu plus de 3 mois, la rue Masson est devenue ma rue.
J’y ai pris mes repères et quelques habitudes. J’ai mes lieux, mes coups de cœur et de vie.
Je vais profiter de cette dernière semaine pour vous y emmener.
Accrochez votre ceinture. Moteur !
#canada🇨🇦 #québec #montréal #rosemont #RueMasson #chezmoi # #roadbook
S16 – Première neige montréalaise (16.11.2022)
En ce mercredi 16 novembre, Montréal a connu sa première journée de chutes de neige de l’hiver 2002-2023.
Dans le vieux Rosemont, je porte mes remiers regards sur le paysage montréalais enrobé de sa première neige de l’hiver près de « chez moi » dans Rosemont.
Cela n’a cependant pas empêché certains de continuer à se déplacer en vélo.
canada🇨🇦 #québec #montréal #rosemont #neige #photographie #roadbook #sonya7rii
Jour 20 – Dernier roadtrip avant Montréal (20.08.2022)
Pendant que certains sont au Venoge festival, j’en profite pour réaliser un dernier roadtrip 2022 de deux jours avant mon départ samedi prochain pour Montréal avec CaptainAdventure.
En ce premier jour, c’est l’heure des choix. La destination est connue, ce sera Unterschächen où une chambre est déjà réservée. Mais en ce samedi 20 août 2022, la météo s’annonce compliquée – et elle le sera.
Dans un premier temps, il me faut rejoindre Thoune. Quatre choix s’offrent à moi : en contournant le Gürnigel (pour dire simplement) via Rüschegg, par le Jaun, par le col des Mosses, par le Pillon.
Je scrute les animations météos, différentes de celles consultées hier soir. Finalement, la fenêtre météo semble plus favorable via les Mosses. Cela ne m’épargne qu’en partie la pluie. La situation s’améliore vers Thoune, première ville étape du jour.
A Thoune, il me faut à nouveau scruter le ciel. Trois nouvelles options s’offrent désormais à moi : par le Schalleberg et l’Entlebuch, par le Brünig et Stans, par le Susten.
Je constate finalement que, selon toute probabilité dans ce contexte montagneux, je vais traverser des averses dès que je m’approche de la montagne.
Je décide donc d’opter pour le choix que j’avais établi en ayant réservée l’hôtel. Je passerai donc par le Brünig pour faire un arrêt à Flüeli-Ranft, lieu de vie de Nicolas de Flüe (Saint).
De légères averses m’accompagnent plutôt légère. Je m’arrête donc à Flüeli-Ranft pour découvrir les lieux de vie de Nicolas de Flüe soit la maison de Nicolas de Flüe et Dorothée Wyss, son épouse, puis son ermitage du Ranft.
J’en profite pour faire des photos. Enfin, c’est ce que je croyais jusqu’à Altdorf où, prenant une pause, je m’aperçois que ma carte mémoire était mal insérée. Grrr, je m’en veux. Bon, je reviendrai une prochaine fois.
En remontant de l’ermitage, la pluie se met à tomber. Ce sera encore par intermittence en remontant sur ma moto. Sauf qu’à proximité de Kerns, c’est un déluge de trombes d’ eau. Je n’y vois plus goutte (enfin non je ne vois que des gouttes !). Je m’abrite alors sous les avant-toits d’un garage VW.
J’en profite pour manger une pomme et consulter à nouveau les animations météos. C’est clair je suis en plein épicentre d’une activité orageuse d’une durée d’environ 30 minutes, puis une accalmie avant un nouvel épisode orageux jusqu’à Stans.
Je planifie donc le trajet le plus rapide jusqu’à Altdorf et, dès le début de l’accalmie : moteur !!!
A Altdorf, à l’arrière de la place où trône la fameuse statue de Guillaume Tell, je découvre une version 2022 de ce même Guillaume Tell et son fils à la manière Street Art. Trop bien.
Puis j’entreprends le début de la montée du Klausen que j’effectuerai en entier demain (c’est le programme avant de rentrer).
Je trouve un point d’observation intéressant pour photographie de loin la chute du Stäubifall ainsi que du côté d’Altdorf. C’est superbe. Le temps est maintenant sec.
Je redescends ensuite vers mon hôtel d’Unterschächen.
Après le souper du soir, je sors pour monter vers l’église du village et admirer la montagne des alentours.
Vivement demain !
Jour 10 – Gastlosen (10.08.2022)
Depuis un certain temps déjà, nous envisagions d’emprunter une partie du tour des Gastlosen. En ce mercredi 10 août, il est l’heure de réaliser notre projet.
Pour réaliser la randonnée, nous nous rendons à Jaun, la seule commune germanophone de La Gruyère, puis nous empruntons le télésiège pour le Musersbergli.
Le tour complet des Gastlosen est indiqué pour cinq heures. Pour notre part, nous nous « contenterons » de l’entreprendre jusqu’au Chalet du Soldat, puis de revenir au départ du sommet du télésiège. C’est déjà suffisamment costaud et merveilleux.
Les célèbres Gastlosen sont de vertigineuses parois de calcaire bien connues des grimpeurs.
Le chemin en direction du Chalet du Soldat commence par surplomber de doux alpages et des forêts clairsemées, avant de déboucher sur un paysage de falaises calcaires très abruptes, dont certaines atteignent une hauteur de 300 m.
Avec les arrêts pour les photos, nous mettrons 1h25 minutes pour arriver jusqu’au Chalet du Soldat.
Pendant notre repas, nous aurons l’occasion d’entendre le gardien du Chalet du Soldat jouer de son cors des Alpes. Une activité qu’il pratique régulièrement.
Après avoir mangé notre picnic, nous allons prendre le café et une tarte aux myrtilles au Chalet du Soldat.
Chalet du soldat un peu d’histoire
Le Chalet du Soldat a été construit sous l’impulsion d’un groupe d’officiers (capitaine, major, colonel) du Régiment 7 réunissant les troupes fribourgeoises de l’armée suisse et du Bataillon de fusiliers de montagne 16. Le « Chalet du Régiment » comme on le nommait à l’époque, est inauguré en 1945 pour devenir un centre d’instruction pour les troupes du canton de Fribourg mais toujours ouvert au public. Cette bâtisse mise à rude épreuve au fil des ans n’en demeure pas moins un des joyaux du patrimoine fribourgeois. Le Chalet du Soldat fait également office de gîte pour la nuit. 80 lits, répartis en dortoirs de 4 à 16 lits. Source : https://www.fribourgregion.ch/fr/la-gruyere/buvettes-alpage/chalet-du-soldat-buvette/
Pour le retour, en plein soleil, nous mettrons 1h20 environ. Nous commençons à redescendre, puis traversons à nouveau une partie tortueuse en forêt avant d’entre-prendre la remontée en direction du Musersbergli. Avant d’arriver à la station, nous nous arrêtons une dernière fois d’abord pour souffler, puis pour admirer le paysage et un magnifique troupeau de vaches avec leurs veaux.
La randonnée est magnifique, mais se révèle bien physique au final avec son dénivelé important tant en montée qu’en descente.
Toutes les informations utiles pour les randonnées possibles et les horaires et prix du télésiège (été-hiver): https://www.jaun-bergbahnen.ch/
suisse🇨🇭 #fribourg #gastlosen #jaun