
En guise de bilan de fin d’année. Benoit Descary a dressé la liste des vingt applications Web qu’il a utilisé le plus en 2008 (Les vingt applications Web que j’utilise le plus [version 2008]). Il termine son billet en relançant ses lecteurs en demandant qu’elles sont nos services web indispensables. Une bonne occasion de rebondir et de finir l’année en beauté.
A la fin de son article, Benoit souligne son utilisation intensive de services made in Google. Intéressant dans la mesure où, pour ma part, après une utilisation relativement conséquente de solutions Google, j’ai décidé de me dégoogliser (voir mon billet : Faut-il en finir avec la Google dépendance?). Ce billet est donc aussi l’occasion de faire le point sur mon univers actuel de travail.
Petit tour d’horizon des services que j’utilise le plus au quotidien [version 2008]:
1. WordPress (http://wordpress.org/) : indubitablement l’application que j’utilise le plus. C’est elle qui fait tourner tous mes sites et mes blogs. De plus, avec sa version multi-blog (WordPress MU) et sa déclinaison -encore en version beta- prometteuse en forme de réseau social (BuddyPress), je peux envisager une solution de rechange par rapport à Google Site. On peut encore y ajouter pour ceux qui en ressentent le besoin, bbPress (http://bbpress.org/), son forum maison, et IntenseDebate (http://intensedebate.com/), son gestionnaire de commentaire de réseau. Enfin, pour ceux qui ne disposent pas d’un hébergement, wordpress.com (http://worpdress.com) vous permettra de disposer en quelques clics d’un blog opérationnels.
2. Backpack (http://www.backpackit.com/) de 37Signals (http://www.37signals.com/) a avantageusement remplacé ma page de démarrage Google et de Google Site. Très souple et basé sur le principes des 3 clics (pas plus de 3 clics pour parvenir au fond de votre espace/site). La page d’accueil me permet de disposer de la liste de mes signets les plus utilisés. Indispensable pour mon travail au quotidien. Le site me permet de prendre des notes, de conserver des listes à faire ou des clés d’accès et de rendre public si je le souhaite l’une ou l’autre page (à titre d’exemple celle-ci: http://lyonelk.backpackit.com/pub/1599229). Pour ceux qui le souhaitent, il est même possible de collaborer sur une page ou sur l’ensemble d’un espace à plusieurs. Enfin, ce service est très Mac friendly et vous avez le choix entre une version gratuite limitée et des versions payantes selon vos besoins. A noter que vous pouvez aussi disposez sur Mac de PackRat(http://infinitenil.com/packrat/) qui est un logiciel à installer sur votre ordinateur et qui vous permettra d’accéder à vos données lorsque vous êtes sur mode off-line. C’est aussi une garantie de maîtriser vos données et de ne pas être entièrement dépendant du service en ligne (on ne sait jamais…).
3. Bloglines (http://beta.bloglines.com: pour la lecture de mes flux rss, l’abandon de Google Reader n’a pas été si facile. Allais-je retourner à une version logicielle ou allais-je rester à une version on-line de la gestion de mes différents flux rss? J’en ai d’abord profité pour toiletté la liste de mes abonnements, celle-ci reste néanmoins conséquente… Je suis retourné à deux services de ma connaissance: d’abord le couple NewsGator/NetNewsWire, ensuite Bloglines dans sa version 2.0 (beta).Il y avait aussi l’option Netvibes. J’ai fini par trancher en adoptant une utilisation uniquement on-line. Puis Bloglines étant indubitablement plus rapide que NewsGator pour charger les différents flux, je l’ai adopté définitivement.
4. Twitter (http://twitter.com/lyonelkaufmann): après une utilisation distante et timide, le micro-blogging est le service qui a fait une entrée en force dans mon univers. C’est la campagne électorale américaine qui m’a définitivement mis le pied à l’étrier dès le début 2008. DepuisTwitter est devenu le service que j’utilise le plus après mes blogs, mon mail et mon lecteurs de news. Un mélange de veille informationnelle et de réseau d’échange. Je constate depuis six mois environ l’explosion de ce service dans le monde francophone. De quelques geeks que nous étions encore en ce début 2008, nous sommes passés au phénomène de masse. Au risque de l’overdose?
5. Tumblr. est un service que j’ai retrouvé et appris à apprécier. Il est entre Twitter et WordPress. C’est devenu mon bloc-notes, un outil de saisie à la volée lors de mes surfs, l’outil de rédaction d’une partie de mes billets (surtout le brefs) et mon (mini)-traitement de texte en ligne. Je l’ai décliné en fonction de mes principaux pôles d’intérêt/blogs (http://lyonelkaufmann.tumblr.com/; http://histoire.tumblr.com/; http://politis.tumblr.com/). Grâce au plugin FeedWordpress (http://projects.radgeek.com/feedwordpress/), ces billets une fois rendus publics sont ensuite directement publié sur mes blogs correspondants… ce qui me facilite la tâche. Dans les outsiders, Evernote (http://evernote.com/ ) mérite un satisfecit, cependant il est difficile pour l’instant de récupérer ses données.
6. Mon mail: perso, dédié et créé à partir d’un de mes sites. Je le consulte directement en ligne ou via le logiciel Mail d’Apple. Il fonctionne avec le protocole IMAP. A noter que j’ai gardé GMail comme filtre anti-spam entre mes autres comptes et mon mail personnel. Très efficace.
7. Del.icio.us (http://delicious.com/histoirehep): ma revue de presse (ou ma liste de signets thématiques) est assurée au moyen de del.icio.us (. La nouvelle version (2.0) apporte un plus bienvenu en passant à des description de 1000 signes. Je m’efforce de rédiger des description/commentaire dans la logique du concept de journalisme de liens (http://aaaliens.com/). Peut-être manque-t-il la possibilité pour les lecteurs de laisser des commentaires ou des appréciations pour être totalement web 2.0 avec la couche de réseau social nécessaire. J’aime bien la nouvelle interface néanmoins dans son côté épuré et surtout je préfèredel.icio.us à diigo en raison de son absence de pub et d’un côté moins fouillis. Diigo est néanmoins une alternative crédible à del.icio.us. Dans l’univers actuel des médias web, ce n’est un luxe de garder un service de rechange au cas où…
8. Blip.fm (http://blip.fm/lyonelk): assure mon côté musical social est assuré par qui est à la micro-musique en ligne ce que twitter est au micro-blogging. Son extrême simplicité d’emploi est gage de succès et je me prends à l’utiliser plus souvent que je me l’imaginais.
9. FriendFeed (http://friendfeed.com/lyonelk): joue le rôle d’agrégateur de mes agrégateurs de contenus. Pendant un moment cet été alors que twitter montrait quelques faiblesses, c’était aussi ma solution de secours au cas où.
10. Sugarsync (http://www.sugarsync.com/): la sauvegarde et l’accès en ligne de mes documents depuis n’importe quel terminal a été un casse-tête pendant une bonne partie de l’année. Les solutions sont nombreuses, chacune a ses points forts et ses points plus faibles. La lenteur des réseaux et les capacités de stockage sont les points délicats de ses solutions. La sauvegarde de plusieurs machines sur le même service et l’accessibilité à tous leurs fichiers figurent parmi mes attentes principales. Après des débuts peu satisfaisants, c’est sugarsync qui remporte la palme actuellement. Les outsiders principaux sont dropbox(http://www.getdropbox.com/) et box.net (http://www.box.net/).
11. Flickr (http://www.flickr.com/photos/lyonelkaufmann/) s’occupe a satisfaction des mes albums photos publiés en ligne.
12. Google Documents: il reste le service de Google que j’utilise notamment dans mon activité professionnelle, même si l’essentiel je le réalise à l’aide de WordPress, Backpack et Tumblr.
Depuis 2006, j’observe les développements des services dits web 2.0 (voir la sélection de mes articles publiés). J’ai perdu de vue certains outils pour parfois les retrouver. Des services qui paraissaient prometteurs ne se sont pas imposés, d’autres ont disparu à l’exemple récent dePownce (http://pownce.com/ fermé le 15 décembre 2008). Entre gratuit, opensource et les forfaits, le modèle hésite encore. Pour beaucoup de services, leurs propriétaires développent une base client avec comme perspective soit de se faire racheter par un cador du secteur, soit pour être débauchés par un de ces derniers. Plus que jamais, avant de choisir un service, il faut s’assurer le cas échéant (rachat ou disparition) de pouvoir récupérer les données produites. En même temps, jamais le nombre de logiciels présents sur mon ordinateur n’a été aussi faible.
Ce billet clos ma production éditoriale 2008 et il me reste donc à vous adresser mes meilleurs voeux pour 2009. L’aventure continue…
Salut Lyonel,
Impossible d'échapper à Google Documents malgré ta dégooglisation ;-). Est-ce que tu as essayé la suite de Zoho ?
Pour l'instant, pour l'instant… 😉
Effectivement, j'ai aussi essayé la suite de Zoho. C'est une bonne suite bureautique en ligne. Pas assez "Mac like" comme l'est Google Documents. Mais c'est un avis perso.
Utilisant aussi Gmail comme filtre anti-spam, je confirme : c'est diablement efficace.