
Complétement bluffé par ce film que je viens de voir en DVD tellement j’ai eu l’impression d’avoir affaire à un documentaire. Voilà. J’ai passé ma journée de ce dernier dimanche à moto dehors et ma soirée entre les murs…
François Bégaudeau. […], il faut souligner qu’une fois qu’une scène avait été trouvée, ils étaient ensuite capables de la refaire à l’identique, avec un naturel et une précision de jeu incroyables. Qu’il s’agisse des élèves ou des profs, je n’ai jamais eu le sentiment que personne ait été confronté à une impasse de jeu. Pialat disait : on oublie toujours que les gens sont des « bêtes à jouer » (c’est son expression). C’est particulièrement le cas des ados du film, et peut-être de tous ceux de cette génération. Ce savoir-faire là, l’école l’affine, parce qu’elle est une incitation permanente au jeu de rôle, à la dissimulation, à la triche. Les mauvais élèves ont souvent ce talent-là, parce qu’ils doivent compenser leurs difficultés par la tchatche, par la mauvaise foi, par l’invention.
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