
Quels sont les obstacles à des humanités 2.0 s’interroge Yann Leroux.
Première hypothèse : le temps
Les chercheurs sont aujourd’hui dans l’alternative Publier ou mourir. Publiez, et vous serez cités. Soyez cités, et votre laboratoire de recherche recevra des subventions. Que votre laboratoire de recherche reçoive des subventions, et votre contrat sera (peut-être) maintenu. Qu’on le veuille ou non, le google ranking fait la loi dans les recherches. Or bloguer est une excellent expérience pour comprendre de l’intérieur les processus d’influence. Bloguez, et vous serez cité. Soyez cité et… Par ailleurs, et c’est sans doute le plus important, le temps d’écriture d’un billet de blog n’est pas un temps pris sur l’écriture d’un article.
A moins que cela soit le narcissisme du chercheur:
Etre un auteur est un attrait important pour tout chercheur. N’y a t-il pas un risque à mettre sur le réseau ses idées ? D’autres ne vont ils pas les utiliser ? Le thème du vol d’idées est quelque chose de récurrent. Mais c’est avant tout un fantasme. Les idées sont dans l’air du temps, et même si plusieurs personnes ont la même idée dans un temps proche, chacun la développera avec son génie propre. Par ailleurs, bloguer est la meilleure façon de dater ses idées.
Au final, un article très intéressant.
L’article complet : Tag! tag! tag!
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