
Dans le cadre d’un article à paraître dans la Revued’histoire moderne et contemporaine, Émilien Ruiz a tenté de proposer une typologie des trois principales transformations qui ont affecté la discipline historique :
– De nouvelles pratiques documentaires entraînent une accélération de certaines étapes de la recherche, une accessibilité accrue à la documentation, une massification des corpus exploitables et une automatisation de certaines pratiques.
– Des modes de diffusion de la recherche inédits apparaissent. Des carnets de recherches en ligne aux archives, on assiste à une multiplication des supports de publication des contenus scientifiques.
– De nouvelles formes d’échanges scientifiques et pédagogiques se développent grâce à la naissance de nombreux outils facilitant l’entraide, le travail collaboratif et les démarches collectives, de l’écriture à la constitution de bibliographies en passant par la transcription de sources.
Pour lui, « une véritable prise de conscience est nécessaire. Les apprentis historiens de ladite « génération Y » s’adaptent beaucoup plus facilement que leurs prédécesseurs à l’environnement numérique qui nous entoure, mais ils n’ont pas moins besoin d’être formés à des outils spécifiques. »
Il préconise alors un socle de commun. A lire.
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