
Non rassurez-vous je ne quitte ni mon emploi, ni la maison. Par contre, devant les lenteurs de mon hébergeur internet, j’avais pris la résolution à fin 2011 de changer de crémerie pour mes différents sites et la migration s’est effectuée hier. Presque sans souci. Compte-rendu.
Mais pourquoi diable changer de crémerie, me direz-vous? Je dois dire que plus j’ai été de l’avant avec mon hébergement chez MediaTemple, plus la frustration a augmenté principalement au niveau de la vitesse de chargement des pages de mes blogs sous WordPress. En plus, la fâcheuse impression qu’avec le décalage horaire certains ralentissements se produisaient plus particulièrement dans les heures de bureau ici. J’ai pas eu l’impression non plus que les choses s’arrangeaient au fil des modifications qu’ils ont apportées à leurs infrastructures.
Avant de tout migrer (c’est du boulot et cela comporte une part d’angoisse hein), j’ai pris un nouvel hébergement pour un des mes domaines. J’ai aussi choisi de retrouver un hébergement en Suisse qui puisse héberger plusieurs domaines dans le même compte. Mes sites tournant tous sous WordPress, j’ai jaugé également qu’il n’était pas nécessaire que l’hébergeur propose des scripts d’installations de différentes solutions (cms, blogs, etc.). Expérience faite, je pense qu’il vaut mieux installer soi-même le logiciel pour éviter que la solution retenue soit «bridée» — ou difficilement modifiable — par l’hébergeur. Mon choix s’est porté sur switchplus.
Le test s’est révélé positif. Il restait donc à préparer la migration soit la sauvegarde des fichiers principaux (thèmes, uploads, extensions), et l’exportation des bases de données (via l’interface wordpress et non via php admin). Pour WordPress, j’ai pris l’option de repartir avec de nouveaux fichiers de la dernière version (francophone). Une fois ceci fait, il a fallu modifier les serveurs de noms, puis attendre que les changements soient effectifs (ce qui peut prendre jusqu’à 24h ou 48h…). Une demi-journée plus tard environ, cela était fait.
En choisissant le 1er janvier, je ne risquais pas de perdre beaucoup de trafic. Une fois le transfert effectué auprès du nouvel hébergeur, j’ai donc patiemment reconstruit mes sites en commençant par déposer les fichiers WordPress, puis les fichiers récupérés sur mon ancien hébergeur (thèmes, uploads, extensions). Après avoir configuré les accès aux nouvelles bases de données, je pouvais ensuite importer mes anciennes bases de données. C’est évidemment la partie la plus délicate.
Le seul problème rencontré a tenu à la taille de la base de donnée de ce blog. En effet, la configuration par défaut permet d’importer des fichier de 8MB au maximum. Or, ce blog regroupe des articles rédigés depuis janvier 2004 (pour un petit coup de nostalgie : Ils étaient Suisses… mais également négrier, 15 janvier 2004). Huit ans plus tard, j’en suis à mon 1972ème article — soit une moyenne de 246,5 article par année — ma base de donnée culmine désormais à 11.5 MB. Grâce à cet article (Increasing the upload_max_filesize in WordPress), son fichier récupéré puis déposé sur mon site via ftp et la souplesse de configuration de mon nouvel hébergeur, la question a été rapidement résolue.
Désormais, mon site a regagné — du moins de mon côté — en vélocité. J’espère qu’il en est de même pour vous en naviguant sur ce blog. Vos remarques seront les bienvenues.
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