
Olivier Ertzscheid se souvient de la promesse originale du web
C’est la promesse du « tous propriétaires » « tous co-propriétaires ». Que nous puissions tous devenir propriétaires de notre espace – d’hébergement -, que nous parlions tous le même langage – HTML – et que si nous en ressentions le besoin, nous puissions tous, toujours, nous en servir pour y porter notre voix, comme nous seuls entendons pouvoir le faire. Un Homme. Une Page. Une adresse.
Et qu’aujourd’hui,
La question est de savoir ce que devient la culture quand 2 marchands à la lettre A de l’annuaire décident seulsdes restrictions d’usage que nous pourrons faire de biens culturels pourtant dûment acquittés. La question est de savoir ce que devient l’imaginaire d’un collectif de 2 milliards d’individus connectés lorsque qu’un seul acteur est en capacité de formuler des réponses à des questions qui ne sont pas posées.
La promesse originale du web était une utopie émancipatrice alors que la question aujourd’hui nous amène droit à une pudibonderie castratrice. Choisis ton camp camarade !
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