
Tribune de Raymond Bédard, Président de la SPHQ, enseignant en histoire et de Félix Bouvier, Vice-président de la SPHQ, didacticien et historien, préconisant la suppression de l’approche thématique et de la compétence relative à la citoyenneté du programme d’histoire. Pour Bédard et Bouvier, l’enseignement de l’histoire est nationale (dans le sens québécois de son acceptation) et politique.
Exit donc l’histoire économique, sociale et culturelle, même si les auteurs indiquent, par la suite, que « l’accent sur les contenus historiques afin que les élèves développent une meilleure connaissance de l’histoire du Québec, des grandes étapes de son évolution, des causes et des conséquences des évènements qui ont marqué son parcours sur les plans politique, social, économique et culturel.»
A lire ci-dessus, c’est également une approche de la temporalité historique purement causale qui est préconisée par Bédard et Bouvier. Exit donc les travaux de Robert Martineau (http://www.er.uqam.ca/nobel/r30254/index.htm), par exemple, sur les différentes manières de travailler le temps en histoire à l’école.
Les auteurs préconisent donc un enseignement traditionnel, pour ne pas traditionaliste ou passéiste, de l’histoire à l’école. On assiste au retour du roman national, ici, québécois.
Enseignement de l’histoire au secondaire – Il faut changer le programme, pas le rapiécer | Le Devoir
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