
Trésor monétaire de Laniscat. (© Hervé Paitier / Inrap)
En 2011, pendant plus d’un an, à la Cité des sciences et de l’industrie, Les Gaulois, une expo renversante montre une tentative de fabrique de l’histoire et la construction d’une des plus grandes mythologies politiques françaises. À rebours des idées reçues et de l’imagerie d’Épinal, et grâce à cinq salles thématiques didactiques, on finissait par comprendre que l’on n’avait rien compris jusque-là: ces ancêtres ne portaient ni casques ailés ni braies rayées. Mieux, ils formaient une civilisation complexe, démocratique, qui n’attendit pas Jules César pour émerger.
Un article du Figaro en synthétisait le contenu notamment au travers d’un interview de Matthieu Poux, professeur d’archéologie à l’université Lumière-Lyon II. Ce dernier revenait sur la construction de l’image du Gaulois et son exploitation par le pouvoir. Alors il nous parle de Jules César, de Napoléon III, forgeant au 19e siècle l’image du Gaulois «national» et bien évidemment de l’influence d’Astérix et Obélix sur nos représentations «gauloises». Pour le meilleur et pour le pire…
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