
Comme toujours, l’icône voile la personne. Frida Kahlo décore désormais des sacs à main, inspire des couturiers et colore des tasses à thé : triste sort. Revendiquée par toutes les causes possibles et imaginables, chacun voit « Frida » (un prénom, comme toujours lorsqu’il s’agit de parler d’une femme) à sa porte. BALLAST est parti au Mexique pour tenter de retrouver un peu de la peintre, de sa vie et de ses toiles, de Mexico à l’isthme de Tehuantepec, dans l’État de Oaxaca, là où les femmes revêtent encore les tenues que Kahlo donnait à découvrir dans ses peintures.
« Je ne peux plus supporter ces maudits « intellectuels » de mes deux. C’est vraiment au-dessus de mes forces. Je préférerais m’assoir par terre pour vendre des tortillas sur le marché de Tolúca plutôt que de devoir m’associer à ces putains d’ »artistes » parisiens », jurait-elle.
Ballast l’a pris au mot et préfère pour évoquer son souvenir, les ruelles de son pays natal aux galeries de nos musées.
Le reportage : BALLAST Mexique : sur les pas de Frida Kahlo
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