
Lire. Non pas 140 signes comme sur Twitter. Non pas une enfilade de statuts comme sur Facebook. Non pas une cascade de photos comme sur Instagram. Non. Sur le réseau social Medium, priorité est donnée aux textes long format et au rythme lent. Deux, quatre, six, jusqu’à 20 minutes d’immersion par publication, dont les durées de lecture sont indiquées en tête de chaque article: Medium prend le contre-pied de l’éphémérité et des contenus jetables dont SnapChat est devenu l’emblème, à coups de messages qui s’autodétruisent après quelques secondes seulement.
Je relève :
Un réglement de comptes entre le New York Times et Amazon, déployé sur Medium l’automne passé, illustrait le statut et les enjeux nouveaux du réseau. Suite à la publication par le Times d’une enquête très critique sur les méthodes de management pratiquées par le géant du e-commerce, c’est sur Medium que Jay Carney, gourou de la com’ chez Amazon, a choisi de répondre. «Medium is the message»? En privilégiant le réseau social (plutôt que les colonnes du journal) comme terrain de contre-attaque, Carney cherchait à mettre en exergue le fossé entre média traditionnel et Web 2.0. C’était sans compter sur la réponse du New York Times, tout aussi cinglante, elle aussi postée sur Medium. Voltige intellectuelle et clash rhétorique.
Peu d’articles en français cependant. Mêmes s’il existe un fil «Medium France».
L’article du journal Le Temps : http://ift.tt/1RwPVGR
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