
En ce mardi 23 février, après une matinée passés à l’HELMo de Liège (institution de formation des maîtres), nous nous rendons à Tongres avec mon collègue. Ville romaine, Tongres abrite un musée gallo-romain et actuellement une exposition temporaire sur les Gladiateurs. C’est l’occasion de faire la connaissance avec Ambiorix, le Vercingetorix belge, mais qui lui réussit à s’échapper et à ne jamais être pris (si du moins il a existé).

Ambiorix est un chef des Éburons, un peuple gaulois du nord de la Gaule (Gaule belgique dans la terminologie antique). Selon Jules César, il partageait ce commandement avec Catuvolcos roi de la moitié des Éburons. Les Éburons sont établis «entre la Meuse et le Rhin» selon César, dans la région de Tongres – à l’époque Atuatuca Tungrorum, située «au centre du territoire»- ainsi que dans l’Ardenne et en Campine.
Ambiorix infligea une cinglante défaite aux légions romaines en 54 av. J.-C., peut-être dans la vallée du Geer. Il passe pour un chef rusé, qui réussit à échapper à César. Ambiorix est devenu un des héros nationaux de la Belgique dans la deuxième moitié du xixe siècle, porté par le même mouvement nationaliste et romantico-historique que celui qui toucha Vercingétorix pour les Français. Le poète et académicien Johannes Nolet de Brauwere van Steeland en fit cinq chants en 1841 qui connurent un grand succès et furent traduits cinq ans plus tard en vers français par le Dr Pierre Lebrocquy (docteur en droit et professeur de linguistique) (Gand 1797 – Nivelles 1864).
Source du texte : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ambiorix
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