
Mort, le cowboy qui tire plus vite que son ombre ? C’est ce qu’aimerait nous faire croire Matthieu Bonhomme. Une manière radicale de fêter les 70 ans du héros immortel de Morris. Et de lui rendre un hommage qui n’a rien de funèbre.
Septantième anniversaire oblige, 2016 est l’année Lucky Luke. Hommages, rééditions, nouvelles aventures : le cowboy solitaire sera au centre de toutes les attentions. Matthieu Bonhomme ouvre le bal avec un « one shot » au titre provocateur : L’Homme qui tua Lucky Luke. Issu d’une famille où Lucky Luke aurait pu avoir son rond de serviette, entouré de frères qui lisaient, relisaient et commentaient Le Pied-tendre, Ma Dalton et Les Rivaux de Painful Gulch, Bonhomme a grandi avec le héros de Morris et Goscinny. Connaisseur, mais soucieux de ne pas faire dans le décalque, le jeune quadra a imaginé un Lucky Luke plus réaliste, un héros encombré par sa notoriété et un brin stressé par le manque de tabac ! Embourbé à Froggy Town où un hold-up mortel a eu lieu quelques jours plus tôt (l’omniprésence des grenouilles dans les cases est un clin d’oeil à la BD western franco-belge et à ses grands maîtres : Derib, Giraud, Hermann…), l’homme qui tire plus vite que son ombre se retrouve rapidement en fâcheuse posture. Sur sa route, une vieille connaissance, la délicieuse Laura Legs et un ange déchu très attachant, Doc Wenesday.
En compagnie de l’auteur, Télérama vous propose des planches commentées de cette très interessante BD.
Lire l’article Bédéthèque idéale #121 : Le Bonhomme qui tua Lucky Luke
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