
Donal Ryan est né en 1976 à Tipperary. Dans ce premier roman traduit en 2015 chez Albin Michel – «Le Cœur qui tourne», finaliste du Man Booker Prize –, ce franc-tireur à la prose fortement tourbée donne la parole à 21 narrateurs qui, à tour de rôle, décrivent l’agonie des campagnes irlandaises, lorsque l’éphémère miracle économique fit place à un désarroi politique – et moral – sans précédent.
Vingt-et-un chapitres pour vingt-et-un personnages, chacun avec son ton propre et une personnalité palpable. Vingt-et-une voix qui se succèdent et dont le chant imbriqué apporte sa pièce au puzzle.
Présentation de l’éditeur : Dans un petit village irlandais frappé par la crise économique, des tensions émergent et se multiplient dangereusement. Un meurtre est commis, un enfant kidnappé, et c’est une communauté tout entière qui se retrouve en état de choc. Bobby Mahon était le contremaître d’une entreprise assujettie à la fermeture des portes et dont le patron s’est enfui avec la caisse. Chacun des autres personnages – une jeune fille inquiète des difficultés financières de ses parents, une mère célibataire, un ouvrier, une prostituée, un père tyrannique, ou encore un maçon d’origine russe – se trouve intrinsèquement lié à lui. Tous chercheront à raconter leur propre vérité, dressant un portrait émouvant de l’Irlande rurale d’aujourd’hui et de la condition humaine, de la fragilité des relations et des sentiments.
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