
Certains héros ne meurent jamais. Corto Maltese, pourtant, avait presque disparu de la circulation après la mort de son créateur, Hugo Pratt, en 1995. Presque, mais voilà que 20 ans plus tard paraissait un nouvel album de ses aventures, Sous le soleil de minuit. L’héritage a été repris par le scénariste Juan Díaz Canales et le dessinateur Ruben Pellejero, qui récidivent cette année encore avec Equatoria, pour les 50 ans du personnage.

Après un voyage dans le grand froid, les auteurs espagnols emmènent cette fois-ci l’aventurier en Afrique centrale, en 1911, avec des escales à Venise, Alexandrie ou encore Zanzibar.
Le personnage
Né en 1967, c’est d’abord en France que Corto Maltese a percé, grâce à la revue Pif Gadget. Mais depuis le dernier album réalisé par Pratt en 1992, les ventes se sont amenuisées, jusqu’à tourner autour de 100 000 exemplaires par an… jusqu’à 2015, année de la « résurrection » de la série, qui a vu les ventes tripler. « Sous le soleil de minuit a beaucoup plu aux fans de toujours de Corto Maltese et nous a aussi permis de gagner de nouveaux lecteurs », selon Luis Martinez, éditeur espagnol de la série.
Avis perso : j’ai découvert Corto Maltese à la bibliothèque municipale. Il a marqué mon entrée dans la BD pour adulte après avoir été nourri d’Asterix, de Tintin principalement. Il a été l’occasion plus tard d’un mon premier travail universitaire réalisé en linguistique française avec Fable de Venise. Les dernièrs albums sous Hugo Praz n’ont guère été des réussites. Sous le soleil de minuit ne m’a pas véritablement transporté. A voir donc…
Laisser un commentaire