Très rares sont ceux, de la presse, qui peuvent avec fierté faire état de tentatives d’analyses un peu courageuses sur les excès du personnage Christian Constantin, dont les frasques, les penchants et les ressources ont été soigneusement occultés. Jusqu’à l’article Camille Kraft dans Le Matin Dimanche du 27 mai 2019. Mise en perspective de La Méduse.
Et puis, voilà qu’un matin de mai, un dimanche, à peu de jours d’un vote décisif sur les Jeux Olympiques, une journaliste, une femme, pas n’importe laquelle, le Prix Dumur 2017, sans que rien ne la destinât à cette tâche, décida de peindre dans le détail la méthode de domination instaurée par l’Ayentôt le plus célèbre. Camille Krafft se pencha sur la chose, analysa les éléments du puzzle, décortiqua les aspérités, rassembla les faits, interrogea les gens et visita en Octodure l’empereur.
L’idée magistrale de Camille Krafft, qui devait donner tant de brillance au tableau final, lui fut soufflée à l’insu de son plein gré, par Christian Constantin lui-même. Ulcérée par la « cocotte » que lui lança Cri Cri d’amour au moment où elle s’apprêtait à déguster des asperges blanches, dame Krafft eût pu se rebiffer, quitter la table et exiger de sa rédactrice en cheffe de se consacrer à un autre reportage. Mais, au contraire, elle décida, à ce moment décisif de sa rencontre avec l’objet de son tableau, d’utiliser à bon escient la cocotte.
Lire l’article : https://www.lameduse.ch/2018/05/30/la-cocotte-de-la-meme-de-camille-krafft/
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