Livre : Le Magicien de Magdalena Parys. Edition Agullo Noir 23 février 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire Dans «le Magicien», la polonaise Magdalena Parys remonte la machine policière qui a tenu quarante ans durant l’Allemagne de l’Est dans une poigne de fer. Présentation de l’éditeur : Dès 1970, la Stasi et les garde-frontières bulgares montent une opération pour arrêter tous ceux qui tentent de fuir le bloc communiste. Opération qui sert également à assassiner des opposants politiques au régime… En 2011, dans un immeuble abandonné de Berlin squatté par des Roms, on retrouve le cadavre atrocement mutilé de Frank Derbach, employé aux archives de la Stasi. Au même moment, Gerhard Samuel, photo-reporter, meurt dans d’étranges circonstances à Sofia, où il enquêtait sur la mort d’un de ses amis, disparu en 1980 à la frontière entre la Bulgarie et la Grèce. Kowalski, le commissaire chargé de l’enquête berlinoise, est rapidement écarté au profit de la police fédérale et des services secrets. Mais Kowalski est un rebelle et il décide de poursuivre ses investigations discrètement, aidé par la belle-fille de Gerhard. Ce qu’ils vont découvrir pourrait mettre en cause un homme politique allemand très en vue… Opérations secrètes, chantage et vengeance personnelle s’entrelacent dans ce roman à mi-chemin entre « noir » et roman historique, qui entremêle habilement réalité et fiction. Lire le premier chapitre Source : Agullo Noir — Agullo Éditions Avis sur le roman : « On a une petite idée de ce que ce roman d’espionnage de près de 500 pages nous réserve : une plongée glaçante dans une machine policière impitoyable mise au service d’une poignée d’hommes que la réunification broiera ou propulsera vers les sommets avec son lot de trahisons, de complots et de vengeances. Dense, compliqué, mais passionnant. » Jeudi polar : la vengeance tardive des victimes de la Stasi | Libération « Le genre du roman policier sert donc de cadre pour montrer au lecteur le potentiel explosif de l’oubli sur une société qui n’a plus d’autres perspectives que de se perdre dans la mondialisation, dont Berlin est une ville-phare. […] Ce roman, dont Magdalena Parys assure qu’il est le premier d’une trilogie, prouve que quelques écrivains, au carrefour des deux anciens blocs, prennent en charge la fonction de veilleur et rappellent à leurs contemporains pressés de tourner la page qu’un monceau de cadavres privés de sépulture sert de base à leur quotidien. » Magdalena Parys réveille les morts d’Allemagne de l’Est avec son roman « Le Magicien » | Le Monde Le Magicien, de Magdalena Parys, traduit du polonais par Margot Carlier et Caroline Raszka-Dewez. Editions Agullo, 512 pp., 22,50 euros. Partager :E-mailImprimerPocketMastodonTumblrFacebookLinkedInWhatsAppThreadsBlueskyJ’aime ça :J’aime chargement… Articles similaires
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