
Tribune. La dernière croisade de Tim Berners-Lee pour sauver le Web laisse un goût amer.
Celui qui fut le premier à dénoncer clairement l’emprise et la menace de ceux qu’il appelait «les Jardins fermés» entend aujourd’hui leur proposer un «contrat». Contrat qui réunirait aussi gouvernements et citoyens. Contrat suffisamment vague pour n’avoir précisément aucune valeur contractuelle. Et contrat donc immédiatement approuvé, soutenu et signé par… Google, Facebook, Twitter et Microsoft.
On ne sauvera pas le Web avec ceux qui en ont méthodiquement tué tous les principes fondateurs.
-La Tribune de Olivier Ertzscheid, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication à l’université de Nantes : On ne sauvera pas le Web en dînant avec ses assassins – Libération
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