
A fin décembre, j’ai reçu le clavier Brydge 12”9 pour l’iPad Pro 12”9 (2015), première génération auquel j’ai associé le Slime Protective Case également proposé par Brydge. Voici un test rapide de cette configuration après trois semaines d’utilisation.
Le clavier proposé par Brydge est probablement le clavier qui se rapproche le plus, voire dépasse en qualité, le clavier des anciens MacBook Air. Au niveau de la frappe, c’est vraiment bluffant. Même le Smart Keyboard (340 grammes) d’Apple est dépassé côté qualité de la frappe.
Il s’agit cependant d’un clavier US, mais pour qui connaît la disposition des touches des claviers suisses-allemand, il n’y a pas de problème. C’est l’avantage de la frappe à l’aveugle. Par ailleurs, le clavier dispose de touches rétroéclairées ce qui sera utile dans certaines situations.

L’autre avantage réside dans le fait que l’on peut incliner l’iPad dans plusieurs positions. C’est là que l’iPad se rapproche le plus d’un ordinateur portable en terme d’outil de productivité et de remplacement.

Pour sa part, le ”Slime Protective Case” offre une protection bienvenue du dos de l’iPad. Là, je suis paré. Et bien paré pour un travail en autonomie.
L’ensemble est vraiment d’un niveau premium est s’accorde à la perfection avec l’iPad.
Certes, côté du poids, l’ensemble n’est pas léger. L’ensemble Clavier (762 grammes) – Coque arrière (165 grammes)- iPad (723 grammes) porte le poids total à 1,650 kg ce qui situe le combo entre le MacBook Pro 13” (1,367 kg) et le nouveau MacBook Pro 16” (2kg). La protection en plus du dos.
Dans mon combo précédent, l’ajout du Smart Keyboard (340 grammes) et de la coque rigide transparent iGlaze de Moshi (112 grammes) amenait à un poids total de 1,175 kg.
L’augmentation de poids est rendue nécessaire pour assurer une certaine stabilité de mon iPad en fonction de l’angle de vue et pour éviter que l’iPad bascule tout simplement. C’est un choix. Cependant le poids de l’iPad seul (723 grammes) limitait déjà fortement les avantages d’une tablette pure en terme d’usage nomade par rapport à un portable.
Dans un usage productif intensif de rédaction, le poids reste globalement raisonnable.

Par ailleurs, le clavier est facilement détachable et vous pouvez également utiliser pleinement votre iPad comme tablette en le posant de manière protégée avec la coque protectrice sur une table ou n’importe quelle surface. Dans cette utilisation-là, le poids total (888 grammes) est de 40 grammes supérieurs à ma configuration précédente (iPad Pro + coque iGlaze soit 845 grammes au total).
Comparativement au Smart Keyboard d’Apple, le Brydge possède un certain nombre d’avantages spécifiques :
- un meilleur confort de frappe
- de multiples angles de vue jusqu’à 180 degrés
- une rangée de fonction dans la rangée supérieure du clavier
- la possibilité de rétroéclairer les touches sur trois intensités
Parmi les défauts, le principal réside dans son poids qui est plus du double de la tablette seule.
L’iPad Pro 12”9 (2015) doit être entrevu comme une formidable machine à écrire et à rédiger des textes. Actuellement en raison des problèmes de clavier des MacBook, cet iPad avec le clavier Brydge est, à mon avis, indépassable en terme de confort, de qualité et de vitesse de frappe. La rédaction avec Ulysses en est clairement un must.

Après trois semaines d’utilisation, quelle place pour l’iPad 12”9 ?
Dans un usage nomade mobile, un iPad Pro 9”7 et un iPad mini 5e génération tiennent largement la corde pour figurer dans mon sac à dos en déplacement.
Inévitablement, cela pose la question de la place d’un iPad Pro 12”9 (1ère génération). Ce dernier est clairement moins pratique dans un usage mobile pur. Indépendamment de la qualité du clavier Brydge et de sa coque de protection, l’ensemble peine à séduire complètement dans une utilisation mi-ordinateur, mi-tablette. L’ensemble est souvent trop imposant pour y parvenir.
Il reste à l’iPad Pro 12“9 la qualité de son écran qui convient parfaitement dans certains travaux et pour la juxtaposition de deux écrans (multitâche). Comme indiqué précédemment, le clavier Brydge est lui excellent dans le cadre d’un travail productif. Après trois semaines, la qualité de la frappe offerte par le clavier Brydge ne se dément pas.
En usage nomade, l’iPad 12”9 est fortement concurrencé par l’iPad Pro 9”7 (ou aujourd’hui, l’iPad Air, 3e génération). Plus compact, doté d’un bon clavier externe avec le Brydge, l’iPad Pro 9”7 fait le job en productivité nomade tout en restant une tablette. Il sera mieux adapté pour travailler avec son iPad sur les genoux et dans un espace restreint.
Pour un travail de rédaction d’une journée, l’iPad Pro 12”9, muni de son clavier Brydge, garde, à mon avis, l’avantage surtout s’il s’agit de ne pas être distrait. Je peux ainsi et par exemple avoir mon traitement de texte avec mes notes manuscrites prises par Notability en vis-à-vis. Dans ce cadre-le, l’iPad 12”9 sera bien mieux adaptée que l’iPad Pro 9”7 et même le MacBook 12”.
Autre élément à souligner réside dans la qualité des hauts-parleur de l’iPad Pro 12”9, même si la qualité de ceux de l’iPad Pro 9”7 est également bonne. Plus large, l’iPad Pro 12”9 améliore, à mon avis, l’effet stéréo. Après, il est clair que suivant l’environnement vous utiliserez vos écouteurs quelque que soit votre iPad.
Si toutes les limitations en terme nomade ne sont pas entièrement gommées, le combo Brydge + iPad Pro 12”9 rebooste incontestablement cette première génération d’iPad Pro. En tout cas, le clavier Brydge remporte clairement mes suffrages. Pour moi, c’est le meilleur clavier externe relié à l’iPad à l’heure actuelle.
NB : cet article ne contient aucun article placé ou sponsorisé. Tous les produits testés ont été dûment achetés.
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