
Désormais écrivaine, la chanteuse d’origine antillaise revendique sa négritude, frottée aux aléas d’une vie de recommencements. Extrait de son portrait or Libération.
D’une voix claire, la chanteuse devenue auteure fulmine du peu d’évolution de notre société. Le soir précédent, elle était à Pleyel pour un spectacle de danse. «Evidemment, celle qui a enlevé le haut, c’est la Noire. On ne sort jamais des clichés !» lâche-t-elle, fumasse. Son courroux constitutif et son humour défaillant, on les comprend dans Trafiquants de colères, la saga qu’elle publie ces jours-ci.
«La moindre goutte de sang noir qui coule dans nos veines nous ampute de toute capacité à rire de nous-mêmes. … Nous vivotons depuis des générations avec, dans notre ADN, un pourcentage élevé de colère, une incontestable dose d’orgueil et un abîme de désarroi»
écrit la «misanthrope optimiste».
-Source : Viktor Lazlo : la colère noire | Libération
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