
Pandémie, chômage, racisme et violences policières : les États-Unis vont commémorer leur indépendance dans un état de vulnérabilité prononcée. Pour une partie de la presse américaine, la situation est aggravée par la politique isolationniste menée par le gouvernement Trump.
Le 4 Juillet est arrivé, et “l’Amérique arrive à la fête très mal en point”, souligne le Deseret News. La pandémie “se propage”, la crise économique “fait des ravages”, les manifestations contre le racisme et les violences policières “se multiplient depuis des semaines”. À seulement six ans de son 250e anniversaire, “notre pays peut-il tenir son rang en tant que chef de file moral dans le monde ?” se demande le quotidien de Salt Lake City.
Il est difficile d’échapper au sentiment que l’Amérique “vit un moment particulièrement humiliant”, répond The Atlantic. Dans un long article écrit par l’un de ses correspondants à Londres, le magazine américain explique être habitué “à écouter ceux qui détestent l’Amérique, l’admirent ou la craignent (parfois tout en même temps). Mais qu’ils ressentent de la pitié pour l’Amérique ? Ça, c’est nouveau.”
Selon The Atlantic, les États-Unis ont connu d’autres moments de vulnérabilité, mais son système et sa culture démocratique semblaient “si profondément enracinés qu’ils pouvaient toujours se régénérer. Aujourd’hui […], l’Amérique semble embourbée, sa capacité même à rebondir est remise en question.”
Source et la suite : Une Amérique “isolée” et “humiliée” célèbre le 4 Juillet
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