
«Aucun Noir n’avait, avant moi, posé les pieds dans ce village suisse.» En 1951, l’écrivain afro-américain James Baldwin séjourne à Loèche-les-Bains. Il y vit l’expérience de l’étrangeté, celle d’un «Neger», comme l’appelle les enfants. 70 ans plus tard, qu’est-ce qui a vraiment changé?
Cette série documentaire est co-produite avec @Les archives de la RTS.
La chaîne YouTube du Temps : https://www.youtube.com/c/letemps?sub…
Baldwin passera deux hivers à Loèche; les villageois s’habituent à lui, certains plaisantent même qu’ils vont lui apprendre à skier. Mais les cris de «Neger» continuent à résonner dans son esprit et il n’arrive pas à se défaire de sa propre histoire, qui est celle de l’esclavagisme. «Ici, je suis un étranger. Mais en Amérique, je suis chez moi et le même terme y renvoie à la lutte qui a éclaté, à cause de ma présence, dans l’âme américaine.»
Source : ArcInfo.ch
A lire : James Baldwin, «Un étranger dans le village», Chroniques d’un enfant du pays, Paris, Gallimard, 2019
A lire et voir également : James Baldwin, le pendulaire transatlantique | Grand Format de la TSR
Photo d’en-tête : James Baldwin, photographié par Carl Van Vechten, en 1955. Cette œuvre est issue de la Carl Van Vechten Photographs collection de la Bibliothèque du Congrès. Selon la bibliothèque, il n’existe aucune restriction connue en matière de droits d’auteur pour l’utilisation de cette œuvre.
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