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Internement de Canadiens d’origine japonaise : numérisation de 40 000 pages et de 180 photos par le Numéri-Lab
Si je connaissais un peu l’histoire des Américains d’origine japonaise internés dans des camps aux Etats-Aunis durant la deuxième guerre mondiale, je ne connaissais pas son équivalent canadien. La numérisation des documents par les Archives du Canada comble ce manque.

Par Karine Gélinas
Le Numéri-Lab a accueilli plus d’une quarantaine de projets depuis son lancement en 2017. Deux d’entre eux ont été réalisés par Landscapes of Injustice, un projet de sept ans en sciences humaines dirigé par l’Université de Victoria et axé sur la recherche et l’histoire de la dépossession et de la déportation des Canadiens d’origine japonaise en 1942.
Plus de 40 000 pages de textes et quelque 180 photos ont été numérisées par les deux chercheurs de Landscapes of Injustice. Certains des documents sont maintenant disponibles en ligne pour consultation, dont ceux décrits ci-dessous.
Pour voir toutes les photos numérisées, vous pouvez saisir les termes de recherche « internement » et « Canadiens d’origine japonaise » dans notre outil Recherche dans la collection(bêta).
Jolanda Spiess, à l’épreuve de la haine | Le Temps
L’ancienne députée verte du parlement zougois a été la cible d’un déchaînement d’hostilités après avoir été exposée dans une affaire liée à une soirée qui reste pleine d’inconnues.
A 34 ans, Jolanda Spiess-Hegglin avait un avenir politique prometteur devant elle. En hiver 2014, elle venait d’être élue au parlement, à Zoug, avec le meilleur score de son parti, les Verts, dans un législatif dominé par la droite. On l’imaginait déjà à Berne. Jusqu’à ce 20 décembre 2014, lorsque son nom est associé au scandale.
Quatre ans plus tard, dans son petit bureau au-dessus de Zoug, elle décortique le passé, avec un mélange de patience et d’empressement. Ce soir-là elle participe avec le monde politique local à une fête donnée en l’honneur du nouveau président du gouvernement cantonal. Le lendemain matin, elle se réveille chez elle, avec «d’atroces douleurs dans le bas-ventre». Elle a beau fouiller dans sa mémoire, elle ne sait pas ce qu’il s’est passé. Pourtant, elle a bu modérément, affirme-t-elle.
«J’ignore encore aujourd’hui comment je suis rentrée à la maison.» Très vite pointe la suspicion d’avoir été droguée au GHB. A 10h, elle entre à l’hôpital et réclame des tests de sang et d’urine. Les services sont débordés. Les analyses ne seront réalisées que neuf heures plus tard. Aux médecins et à la police, elle parle de son dernier souvenir: la bouteille de vin posée sur la table. Un collègue du Grand Conseil, le président de l’UDC zougoise Markus Hürlimann, qui remplit son verre. Jolanda Spiess-Hegglin rentre de l’hôpital, sonnée. Mais son calvaire ne fait que commencer.
-Lire la suite : Jolanda Spiess, à l’épreuve de la haine – Le Temps
Canada 2018
Sélection des photographies prises lors de notre séjour au Canada en octobre 2018.
Canada 2018
Sélection des photographies prises lors de notre séjour au Canada en octobre 2018.
Canada 2018
Sélection des photographies prises lors de notre séjour au Canada en octobre 2018.
Canada 2018
Sélection des photographies prises lors de notre séjour au Canada en octobre 2018.
L’écran populaire – La Vie des idées
L’enquête menée par Olivier Masclet renoue avec l’objectif fixé par G. Friedmann dans les années 1960 de décrire la « télévision vécue ». Il cherche à comprendre comment les usages que font de la télé les familles populaires modifient ou non leur identité sociale, transforment leurs styles de vie et donnent forme à leur rapport au monde. Pourquoi Karine, femme au foyer et sans diplôme, préfère-t-elle Cristina Yang à Meredith Grey qui est pourtant l’héroïne principale de la série Grey’s Anatomy ? Pourquoi, au lieu de s’identifier à la première, tout entière orientée vers l’altruisme, se sent-elle plus proche de Cristina, virile, ambitieuse et sans pitié, « cash et rentre-dedans » ?
Analysant les transformations profondes qui travaillent notre société et plus particulièrement les catégories populaires, cette enquête qualitative sur les pratiques télévisuelles de huit familles apporte des connaissances inaccessibles à une enquête statistique puisqu’elles relèvent du rapport intime de personnes avec des émissions, des personnages, des divertissements privés. Mais ses résultats s’accordent parfaitement avec les enquêtes à grande échelle réalisées sur les fractures sociales qui traversent les catégories populaires, opposent les stables et les instables, etc.
À propos de : Olivier Masclet, L’invité permanent, la réception de la télévision dans les familles populaires, Armand Colin, 2018, 272 p., 24 €. Recensé par Christian Baudelot, « L’écran populaire », La Vie des idées , 2 janvier 2019. ISSN : 2105-3030. URL : http://www.laviedesidees.fr/L-ecran-populaire.html
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