Lecture du matin. #cafegrancy #lausanne
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Tout simplement magnifique :
Françoise Hardy va mourir. Le plus tard possible, on l’espère, mais ce jour-là les radios, les télés et les réseaux sociaux auront l’embarras du choix quant aux chansons crépusculaires, aux chants de départ que la chanteuse aura pris le soin de disperser depuis quelques années, peut-être pour conjurer le sort, en tout cas pour signaler explicitement ses adieux – heureusement toujours reportés.
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Osons la question: à quoi peut bien servir une librairie aujourd’hui? A priori, à rien. Vous êtes pris d’une envie de livre? Un simple clic sur Internet peut la satisfaire: sous 24 heures, il est dans votre boîte aux lettres. Mieux, vous pouvez l’avoir immédiatement en version numérique.
C’est un petit livre de 23 pages paru en Angleterre en 2014 – et pas encore traduit en France à notre connaissance – qui nous révèle à quoi peut servir une librairie dans un tel contexte.
Il s’intitule The UnknownUnknown. Il est signé Mark Forsyth*. Le titre est une allusion à une citation de Donald Rumsfeld – oui, le Secrétaire de la Défense de George W. Bush himself. Embourbé qu’il était dans le scandale de la guerre en Irak et afin de justifier le bien-fondé des frappes militaires, il avait donné aux journalistes un cours improvisé d’épistémologie. Il avait partagé le savoir humain en trois grandes catégories: le « connu connu », ces choses que l’on sait que l’on sait (par exemple, je sais qu’Umberto Eco a écrit le Nom de la Rose, que Marignan a eu lieu en 1515…) ; le « connu inconnu », c’est-à-dire, les choses que l’on sait ne pas savoir (comme le fait que je sais pertinemment que j’ignore le chiffre exact de la population de la Tanzanie, ou comment on dit « merci » en japonais…); et, enfin, « l’inconnu inconnu », ces choses que nous ne savons pas ne pas savoir (et dont je ne pourrais donner aucun exemple puisque précisément j’ignore que je l’ignore)
Ce troisième continent – appelons-le la terraincognitaincognita – est un continent immense. Infini même. Et contrairement à ce que l’on croit il nous demeure inaccessible via Internet. C’est le point aveugle de notre ordinateur ou de notre smartphone.
Lire la suite : Pourquoi nous avons encore besoin des librairies à l’heure d’Internet

*Mark Forsyth The Unknown Unknown: Bookshops and the Delight of Not Getting What You Wanted (Icon, 2014)
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Depuis la révolution ukrainienne de 2014 et près de 25 ans après le démantèlement de l’URSS, le gouvernement en place cherche à effacer tous les symboles de l’ancien régime communiste.
Témoins des manifestations de la place Maïdan, Niels Ackermann et Sébastien Gobert sont partis à la recherche d’un des principaux symboles du passé communiste : les statues de Lénine. Pendant deux ans, le duo photographie près de 70 statues et recueille autant d’entretiens avec leurs gardiens ou propriétaires. Cette série se déploie aux yeux du spectateur à la manière d’un documentaire-inventaire, dans lequel se mêlent clichés et témoignages insolites.
Cette exposition a été a été réalisée en partenariat avec la Fotostiftung Schweiz. En 2017, elle a été présentée aux Rencontres d’Arles et a fait l’objet d’une publication éditée aux éditions Fuel Publishing (les éditions Noir sur Blanc pour la version française).

Photoreporter pour la presse suisse et internationale. Ses reportages en Ukraine lui ont valu de nombreuses distinctions dont le Swiss Press Award. Niels Ackermann a participé au Grand Prix Images Vevey 2007/2008. Sébastien Gobert vit en Ukraine depuis 2011, où il est correspondant pour Le Monde diplomatique, Libération et Radio France internationale.
Vernissage public le 24 janvier à 18h30
Exposition à voir jusqu’au 4 mars
ENTREE LIBRE
Je-Ve : 17h-19h / Sa-Di : 14h-18h
Informations : https://www.images.ch/fr/espace-quai1/expositions/niels-ackermann_sebastien-gobert/
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Pour la quatrième année consécutive, Orbit Media publie une étude qui décrypte les tendances du blogging. Plus de 1300 blogueurs ont été interrogés en 2017 et ils semblent avoir compris une chose : aller vite et publier beaucoup, ce n’est pas très efficace. Un concurrent pourra toujours avoir plus ressources pour publier plus vite que vous ou plus fréquemment, les blogueurs ont donc tendance à miser, de plus en plus, sur la qualité. Plusieurs chiffres permettent de visualiser cette tendance.
Les blogueurs mettent en moyenne 3h20 pour rédiger un post. En trois ans, le temps moyen consacré à la rédaction d’un post a augmenté de 39%. De plus en plus de blogueurs n’hésitent pas à passer plus de 6 heures sur une publication, et près de la moitié d’entre eux (49%) déclare obtenir de très bons résultats de cette manière. Les blogueurs semblent avoir compris que nous n’avons pas besoin de plus de contenu et que la pertinence du contenu peut faire la différence.

Lire la suite : blogdumoderateur.com
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Après les appareils photos ou les motos, l’ère du Vintage pourrait bien débouler sur nos MacBooks ou nos iPads. Pour le plus grand bien de la protection de nos données.
Le Cloud s’est imposé. Il permet de synchroniser en temps réel et sans se préoccuper de la manoeuvre nos données entre nos ordinateurs, nos tablettes et nos téléphones portables. Certes… Mais cela aux dépens de la maîtrise personnelle de nos données. La fin de la neutralité du net aux Etats-Unis est le dernier avatar en date des dangers qui nous guettent au coin du Cloud (Les Etats-Unis abrogent la neutralité du Net, un principe fondateur d’Internet | Le Monde, 14.12.2017).
Ce n’est donc probablement pas par hasard si un logiciel comme NoteTaker longtemps en déshérence renaît gentiment de ses cendres et que ses géniteurs bûchent actuellement sur une nouvelle version, la numéro 4. près une longue léthargie, le site dédié a été réactivé et quatre billets de blogs ont été publiés depuis septembre 2017.
NoteTaker est un carnet de note collaboratif qui synchronisait ses données entre appareils via le même réseau ou entre utilisateurs via des serveurs locaux. La version réseau, NoteShare, avait été introduite en 2006.
Comme le note, un billet récent publié sur le site du développeur (A very brief history of sharing notebooks) :
« As its name implies, NoteShare was and still is about sharing notebooks for collaborative work. Encouraged by Doug Snow at Apple and other passionate NoteTaker users, we imagined NoteShare as a simple yet elegant solution for sharing and working on notebooks across LANs and other ad-hoc wireless networks. In the process of launching and refining NoteShare, we learned a lot about networking and provisioning 24/7 access to notebooks which eventually resulted in the development of a dedicated notebook server solution launched as NoteShare Server. At the time, we were intensely focused on serving the needs of schools, research teams and workgroups that found real productivity in offering dedicated notebook sharing for campus LANs. Over time though, the cloud-based storage services emerged and became the default choice for maintaining synchronized documents and files across multiple user devices. Collaboration went from real-time interaction to asynchronous workflows and then distributed synchronization of documents across mobile devices. »
Mais après dix ans d’iPhone et de partage sur le Cloud (iCloud, Google Drive, Box, DropBox and Microsoft’s OneDrive), les concepteurs de NoteTaker en sont revenus à l’idée de base que les utilisateurs veulent à nouveau maîtriser la synchronisation de leurs données sur leurs différents appareils. La nouvelle version de NoteTaker 4 et de NoteShare 4, « will seamlessly support iCloud Drive synchronization. We will always support our own sharing technology for collaborating and editing notebooks in real-time but now MacOS desktop users will have even more control of their notebooks and their workflows. It’s true, old software dogs like us can learn new tricks especially when they’re obvious ».
Cette version 4 est prévue pour la fin de cette année. A suivre donc…
L’ère du logiciel vintage approcherait donc pour le plus grand bénéfice de la sécurité de nos données. D’ailleurs NoteTaker n’est pas le seul en son genre. Deux autres logiciels au moins sur OS X et iOS permettent de collecter des données, de les conserver et de les échanger entre nos différents appareils tout en nous permettant de garder, si on le souhaite, la maîtrise du processus et en nous offrant une transparence bienvenue en la matière : DEVONthink et MacJournal.
Des deux, MacJournal offre certainement l’expérience la plus vintage. En effet, son interface n’a guère évolué ces dernières années et sa dernière mise à jour (mineure) remonte à plus d’une année sur OS X et à six mois sur iOS. Il est cependant fort complet et permet très facilement de synchroniser ses carnets via le réseau wifi domestique (n’hésitez pas à relire mon billet de 2014 Écrire avec son iPad : les «complets»). Il est très rapide sur iOS comme sur OS X. A ce titre, il est tout à fait adéquat pour une prise de note sur iPhone (et plus particulièrement les moins récents). Il permet également très facilement de publier sur ses blogs WordPress (ainsi que sur d’autre plateformes). C’est la version remasterisée à la mode Scrambler de ma BMW 1150 R :

Restés classique sous OS X, DEVONthink a lui plus évolué au niveau de sa version pour iOS et supporte même le glisser/déposé sur l’iPad. C’est la version Nine T Scrambler de BMW :

Dans les deux cas, si vous souhaiter retrouver plus de maîtrise et de transparence dans la synchronisation de vos données entre vos Mac et vos iPad, vous en aurez pour votre argent. Personnellement, je suis particulièrement, et à nouveau, bluffé par la rapidité de MacJournal sur mon iPad ainsi que ses différents modes de navigations pour retrouver mes notes (par journal, par timeline, par calendrier, par tags ou par recherche interne). Dans ce domaine, Evernote, comme OneNote d’ailleurs, pourrait largement en prendre de la graine.
A méditer…