Ouverture du « rideau de fer » lors du pique-nique européen de Sopron, à la frontière austro-hongroise, le 19 août 1989. Tamás Lobenwein/Paneuropean Picnic’ 89 Foundation
Trente ans plus tard, la fête n’est plus aussi belle que le 9 novembre 1989 quand est tombé le mur de Berlin sous la pression des Berlinois de l’Est venus vérifier s’il était bien « ouvert » comme venait de le déclarer, lors d’une conférence de presse, le porte-parole nouvellement nommé du SED (le parti communiste au pouvoir en RDA), Günter Schabowski. Pour autant le tableau est-il forcément négatif ?
« Révolution est un terme plutôt générique que nous employons avec une certaine désinvolture. Nous nous en servons aussi bien pour définir des bouleversements historiques qui ont fait des milliers de morts (Révolution française, Révolution russe) que pour qualifier des broutilles telles que le passage à trois défenseurs de notre équipe préférée (une « révolution tactique »).
Quels farceurs. »
Le sirop d’érable est fabriqué en faisant bouillir ou réduire de l’eau d’érable : érable à sucre, érable rouge ou érable noir. Ce délice sucré, produit exclusivement en Amérique du Nord, est apprécié dans le monde entier.
Eau d’érable en train de bouillir dans une cabane à sucre [e010862109]
Les Premières Nations du sud-est canadien et du nord-est des États-Unis ont été les premières à découvrir les nombreux bienfaits de l’eau d’érable, qu’elles récoltaient et transformaient en sirop.
Vaud a été le premier canton de Suisse à accorder le droit de vote aux femmes, 12 ans avant que ce droit ne soit étendu au niveau fédéral (image d’illustration). [ – Keystone]Canton précurseur, Vaud a accordé le droit de vote aux femmes le 1er février 1959. Mais il a encore fallu douze ans de combat pour que ce droit soit étendu au niveau fédéral, rappelle la féministe lausannoise Simone Chapuis-Bischof.
— À lire sur www.rts.ch/info/regions/vaud/10183613-il-y-a-60-ans-vaud-devenait-le-premier-canton-a-laisser-voter-les-femmes.html
durée : 00:05:00 – C’était à la une – Fondé par Marguerite Durand en 1897, La Fronde est le premier quotidien féministe du monde. Le 4 décembre 1897, le journal La Presse informe ses lecteurs de la naissance de ce journal d’un genre nouveau, le premier à être entièrement conçu et dirigé par des femmes.
La jeunesse des années 1940, vivant sous l’Occupation allemande au rythme de la guerre totale, est ballottée entre interdits, restrictions, peur des bombardements – et crainte toujours vive des représailles de l’occupant. Ce que l’on appelé a posteriori la « Génération 40 » rassemble les jeunes Français nés dans les années 1920 et au début des années 1930, âgés de 13 à 21 ans au moment où éclate la Seconde Guerre mondiale.
Tourisme. L’aviation à bas prix a bouleversé notre rapport au voyage. Conversation avec un écrivain et un historien.
Chacun à leur manière, avec leurs méthodes et leurs mots, ils portent un regard particulier sur le développement de l’aviation à bas coût. Le premier, un écrivain, a embarqué 17 fois en vingt jours à bord d’Easyjet pour les besoins de son livre du nom (et de la couleur) de la compagnie orange. Le second, professeur émérite d’histoire économique à l’Université de Neuchâtel, travaille depuis des décennies sur l’évolution de nos modes de déplacement et nos loisirs. Malgré des approches différentes, Alexandre Friederich et Laurent Tissot l’affirment sans hésitation: l’aviation low cost a totalement bouleversé notre façon de voyager. Ou plutôt de s’adonner au tourisme.
Pour saisir la portée de ce bouleversement, il faut se remémorer l’aviation avant 1995 et la naissance d’Easyjet. «Quand on prenait l’avion, c’était exceptionnel. On mettait la cravate, on mangeait le repas des compagnies avec de l’argenterie», sourit Laurent Tissot. Puis l’entrepreneur britannique d’origine chypriote Stelios Haji-Ioannou fonde sa compagnie à prix cassés. Rapidement, «l’avion est devenu un moyen de transport banal et l’idée ne viendrait à personne de raconter un vol», écrit Alexandre Friederich.
Comme pour contredire cette assertion, l’écrivain né à Pully (VD) va enchaîner les vols, collecter des notes, décrire ses expériences dans un petit ouvrage dynamique paru en 2014. Au travers de ses escales à Thessalonique, Dortmund ou Luton (centre névralgique de la compagnie), il décrit «l’homme nouveau» qui prend place à bord. Car le phénomène ne se limite pas à une nouvelle offre de transport apparue au tournant du siècle.
Crédit image : Avant 1995, prendre l’avion était exceptionnel pour la majorité des gens. «On mettait la cravate, on mangeait le repas des compagnies avec de l’argenterie», rappelle l’historien Laurent Tissot.
Selon le compte-rendu et l’avis d’un joueur expérimenté à propos du dernier volet de la série, Battlefield V montre que la série a besoin d’une nouvelle direction. La chronique montre les limites des jeux vidéos de guerre et envisage des ouvertures vers une expérience plus proche de l’expérience combattante. Et ainsi de l’histoire. Intéressant.
Le début de sa chronique de T.C. Sottekest sans appel :
« Combattre les nazis arrive à nouveau à point nommé, et pourtant le retour de Battlefield à la Seconde Guerre mondiale semble malavisé. Une guerre sans fin a fait des ravages dans cette série, et les généraux ont besoin d’une nouvelle stratégie.»
Cela ne l’empêche pas de commencer avec des éloges. Battlefield V est un jeu cinématographique à couper le souffle. Ayant eu l’occasion de regarder mon fils y jouer, je confirme absolument ce point. C’est bluffant. A tel point que même moi j’ai envie d’y jouer !
Autre élément mis en avant, l’interface utilisateur est meilleure que jamais.
Cependant, jouant à Battlefield depuis 2012, notre chroniqueur a passé des milliers d’heures à jouer à ces jeux. Devenu adulte :
«Un ancien moi a décidé d’aimer ces jeux, et maintenant je suis maudit par ma maîtrise d’eux. À ce stade, il est difficile de dire si je joue pour le plaisir ou pour la routine.»
Le mode multijoueurs semble avoir atteint ses limites :
« Le mode multijoueurs de Battlefield V est essentiellement le même chaos : capturer un point, conduire un tank, piloter un avion, mourir, répéter. La personnalisation et la progression des personnages sont fastidieuses et n’ajoutent pas grand-chose à l’expérience».
Il compare alors Battlefield avec un autre wargame, Post Scriptum :
«Post Scriptum est un jeu de tir qui vous permet de faire autre chose que de tirer, ce qui devrait être l’avenir de tout jeu multijoueur avec des armes.»
Il en revient alors au mode de campagne solo présent dans Battlefield V en souhaitant que l’éditeur en fasse plus en la matière :
«Et puis il y a la campagne solo de Battlefield V, qui m’a vraiment surpris. Le format « War Stories », introduit en 2016 dans Battlefield 1, est la tentative la plus intelligente que j’aie jamais vue pour raconter des histoires en solo dans des jeux de guerre. J’aurais aimé que DICE en fasse plus. Il n’y a que trois histoires de guerre à jouer dans Battlefield V, dont une quatrième en décembre. (Battlefield 1 en avait six.)»
Une manière peut-être de se rapprocher de manière plus réaliste du contexte de guerre :
«Au lieu de jouer un héros intouchable qui massacre inexplicablement des hordes d’ennemis comme tant d’autres tireurs, ces nouvelles vous permettent d’être une partie vulnérable de la machine à tuer de la guerre, qui se sent plus authentique que d’obtenir les bons costumes.»
A ce titre, le jeu vidéo se rapprocherait plus de l’expérience combattante et ainsi de l’histoire :
« Le format des Histoires de guerre fait aussi habilement écho à l’expérience intangible d’entendre de vraies histoires de guerre racontées, qui se situent souvent à mi-chemin entre de vrais récits historiques et des contes qui s’allongent dans le temps. J’ai été impressionné par l’histoire de deux frères d’Afrique de l’Ouest qui ont été envoyés en France pour combattre pour une puissance coloniale dont ils n’avaient jamais vu la terre. Après avoir pris leurs fusils et leur avoir donné des pelles, les soldats français ont dû surmonter le racisme de leurs alliés avant d’être autorisés à atteindre la gloire au combat – pour se voir effacés de l’histoire dans l’épilogue de l’histoire. C’est une histoire serrée et puissante en solo qui s’inscrit dans le contexte moderne d’un vétéran qui réfléchit à sa longue contribution secrète à l’histoire. J’en voulais plus comme ça.»
Il termine sa chronique en appelant de ses voeux que ses histoires soient la pièce maîtresse d’un jeu plus complet et non un élément annexe d’un jeu multijoueurs. Une collection d’histoires de guerres inédites ne lui déplairait pas.