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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

histoire

Cabeza de Vacam: la découverte de l’Amérique des signes | Culturopoing

20 décembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Un des événements de ces vacances de Noël : la sortie en France, vingt ans après, d’un film devenu culte au moment des festivités du cinquième centenaire de la découverte de l’Amérique. Cabeza de Vaca (Mexique, 1991) de Nicolás Echevarría est une coproduction hispano-mexicaine qui retrace l’histoire d’un conquistador devenu chamane et défenseur des Indiens du nord du Mexique.

Le film se situe au cœur d’une période très peu représentée dans le cinéma mexicain et mondial, la Conquista espagnole du début du 16e siècle. Il s’inspire librement d’un livre exceptionnel: la Relation de voyage 1527-1537 écrite par Alvar Núñez « Cabeza de Vaca », un explorateur espagnol. Trésorier d’une mission partie d’Espagne en 1527 et qui a fait naufrage, Cabeza de Vaca est parmi les rares survivants de cette expédition condamnée. Après les huit ans d’errance sur lesquels se penche le film, Cabeza de Vaca dirige à Charles Quint le récit de ses aventures – un récit qui parvient jusqu’à nous grâce aux éditions Actes Sud, dans une traduction qui permet de mesurer la valeur du témoignage d’un des plus grands explorateurs de l’histoire moderne – celui qui d’après Henry Miller avait racheté et lavé les chroniques sanglantes de Pizarro et Cortés. Nicolás Echevarría réussit, quant à lui, à nous présenter une œuvre impeccable à la fois au niveau historique, esthétique et initiatique – un véritable film de rupture.

viaNicolás Echevarría – « Cabeza de Vaca » sur Culturopoing.

Classé sous :histoire Balisé avec :Conquistador, film&histoire, Grandes Découvertes

La dernière photo d’Henri IV et la vérité des images… | Parergon

19 décembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Henri IV : reconstitution faciale du crâne retrouvé

Henri IV : reconstitution faciale du crâne retrouvé

Il est singulièrement saisissant que la tête momifiée d’un roi assassiné reparaisse aujourd’hui, retrouve son aura à travers un rayonnement médiatique, reconnecte la République à son inconcient monarchique et à cette “valeur mystique de la liqueur séminale” qui fondait le royaume ; comme le retour du refoulé d’une République dont la tête perd la tête, croit follement à ses propres représentations, et à sa lignée, une République en crise qui cherche, d’une manière étrange, à se fabriquer des reliques nationales sur la base d’une croyance idolâtre en la ressemblance et en l’identité.  La science vole ici au secours de l’idolâtrie en fondant la croyance sur des preuves objectives qui sont finalement les mêmes que celles qui ont toujours servi à authentifier les véroniques (vera icona) ; l’image authentique est l’image dont un récit nous dit qu’elle porte l’empreinte visuelle du modèle… qu’elle tient quelque chose de la relique…

via La dernière photo d’Henri IV et la vérité des images… | Parergon.

Classé sous :histoire Balisé avec :Henri IV, portrait, reconstitution

Photographier une crise économique de 1929 à 2010

8 décembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La crise économique américaine actuelle a conduit un groupe de photographes américains (Facing Change) à documenter celle-ci. Ce groupe reprend le flambeau des photographes engagés par la Farm Security Administration sous Roosevelt. Une occasion de réfléchir et de s’interroger sur l’emploi de la photographie en temps de crise.

Dorothea Lange est devenue l’icône des photographes ayant documenté les effets de la Grande Dépression américaine des années 1930. Elle avait été alors engagée par la Farm Security Administration (FSA) sous Roosevelt. ((Sur la Grande Dépression et le New Deal, nous avions consacré une série de quatre articles à l’été 2007. Vous pouvez retrouver cette série d’articles en débutant par celui-ci : Grande Dépression et New Deal : 1. Comment ce sujet est-il traité par l’histoire scolaire?))

La photographie la plus emblématique du travail de Dorothea Lange

Pour le photographe et philosophe Jean-François Devillers ((Sa Biographie et son travail photographique sont consultables : http://www.jf-devillers.com)), Dorothea Lange produit des événements représentés sous forme de drames personnels et introduit

dans l’approche documentaire la narration, les hommes et la personnalisation des images et surtout la dramatisation. Elle va ainsi concourir à donner une nette inflexion au genre documentaire vers le reportage humaniste. Ses images donnent en effet une vision dramatique et émouvante de la condition des fermiers et des déplacés au détriment le plus souvent de la richesse informative. […], elle choisit de photographier des personnes en situation de détresse ou de tension que ce soit au travail, dans l’errance, l’abandon ou le désœuvrement. Et si dans la plupart des cas, les personnes photographiées ne peuvent pas ignorer qu’elles le sont, elles ne regardent généralement pas l’objectif de l’appareil photo et n’adoptent pas de pose photographique, ce qui n’exclut cependant aucune mise en scène implicite ou explicite. ((La question de la visibilité d’une crise))

En cela, Dorothea Lange rompt avec la photographie documentaire qui prévalait jusqu’alors et que défend à la même époque son collègue de la FSA Walker Evans qui «à partir des hommes qu’il photographie produit des types : la singularité des personnes et des lieux est effacée au profit de leur exemplarité, de leur valeur d’échantillon représentatif.» ((idem)) Pour celui-ci, nous dit Jean-François Devillers ((idem)),

le propre de la photographie documentaire est d’être une photographie impersonnelle, hostile à la narration, plus tournée vers les choses que vers les hommes et plutôt vers les choses insignifiantes et prosaïques. Ce qui donne lieu à des images nettes, statiques, au cadrage simple, avec des objets centrés et frontalement photographiés, sans marque expressive et sans contenu narratif. Ce style transpose la forme de la  photo d’identité – prototype du document – aux objets, aux lieux et aux monuments.

Photographie de Walker Evans

Revenant sur son projet documentaire, Dorothea Lange précisait que

« Si vous ne voyez que la misère humaine dans mes photographies, alors j’ai échoué dans ma tentative d’éclairer les tenants et les aboutissants de cette situation, car le gâchis que vous avez sous les yeux est le résultat d’un désastre naturel, mais aussi social. » ((Cité dans Dorothéa Lange, Galerie municipale du château d’eau, octobre 1989))

Pour Devillers ((La question de la visibilité d’une crise)), au contraire d’Evans, elle aurait en grande partie échoué, car

Son style photographique en tant qu’il produisait non des documents, mais des évènements, style soutenu par l’impatience de son engagement politique, est venu mettre en échec son intention documentaire affichée.

Aujourd’hui, c’est au tour d’un collectif de photographes américains (Anthony Suau, Danny Wilcox Frazier, Stanley Greene, Brenda Ann Kenneally, David Burnett…) de reprendre le flambeau et de documenter la crise américaine actuelle.

Une photographie de Facing Change consacrée aux expulsions en Floride

Pour le journal Le Monde, le nom du collectif, Facing Change semble dire que plus rien ne sera comme avant en Amérique, que même ceux qui se relèveront de cette crise ne seront plus les mêmes, car entretemps ils auront vendu leur maison ou seront passés par de longues périodes de chômage. ((Photo – Un collectif photo document les effets de la crise aux Etats-Unis))

Le travail d’analyse de ces photos documentaires reste à faire. A l’exemple de ce reportage de Anthony Suau sur les expulsions en Floride ((Florida Foreclosure Fraud Crisis 2010)). Ce travail paraît avoir intégré tant le regard d’Evans que de Lange comme peuvent l’illustrer les deux photographies suivantes.

1° Influence de la photo documentaire classique : «images nettes, statiques, au cadrage simple, avec des objets centrés et frontalement photographiés, sans marque expressive et sans contenu narratif.»

Poinciana, Floride, 8 novembre 2010 © Anthony Suau

2° Le reportage humaniste : «dans la plupart des cas, les personnes photographiées ne peuvent pas ignorer qu’elles le sont, elles ne regardent généralement pas l’objectif de l’appareil photo et n’adoptent pas de pose photographique»

St. Petersburg, Floride, 13 novembre 2010. Consultation juridique. © Anthony Suau

Cependant, le travail d’Anthony Suau présente aussi d’autres potentialités que l’auto-référentiation à ses deux illustres prédécesseurs notamment au moyen de ses cadrages où le décor et le vide prennent le dessus sur les personnes présentes:

Orlando, Floride, 12 novembre 2010. L'officier du shériff, Stan Spanich, délivre un avis d'expulsion. Les personnes ainsi avisées disposent alors d'une heure pour prendre leurs affaires et quitter la maison. Le locataire jette un regard sur le salon et ses affaires.

C’est alors que l’idée d’un gâchis et de solitude, me semble-t-il, s’impose au spectateur. Les gens comme les choses paraissent broyés par une machine impitoyable qui les dépasse.

Classé sous :histoire Balisé avec :Anthony Suau, crise, CriseEconomique, documentaire, Dorothea Lange, Grande Dépression, Photographie, Walker Evans

Médias sociaux : comment les adopter et les faire adopter?

1 décembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans son dernier billet consacrés aux dangers d’Internet, Serge Soudoplatoff identifie trois dangers d’Internet ((Les liaisons numériques dangereuses | La rupture Internet))

Le premier est effectivement de ne pas y aller, d’ignorer le phénomène. […]

Le deuxième est de s’y opposer. Déclarer que wikipedia est de mauvaise qualité, comme une de mes étudiantes me l’avait affirmé. Déclarer que « dans Internet, il n’y a que des emmerdeurs », comme me l’avait dit en 2006 un directeur marketing d’une entreprise du CAC40. […]

Le troisième est de ne pas se transformer. Pour aborder Internet et en tirer le meilleur, il faut déjà se former. Les élèves des écoles devraient être formés, non pas aux dangers de l’Internet, mais à son mode d’emploi. Les salariés des entreprises devraient tous avoir des cycles de formation au numérique, à l’instar de ce que fait Lippi. Puis il faut se changer, au niveau individuel mais aussi au niveau collectif. Les entreprises et les administrations doivent se mettre en mode 2.0, et tant pis si ce concept est flou, au moins il force à réfléchir.

Il conclut qu’«à part ces trois dangers, je ne vois pas d’autre réelle menace différente de ce que la vie nous réserve, lorsqu’elle est cruelle et brutale.»

Personnellement, c’est bien dans le sens de Serge Soudoplatoff que j’utilise depuis de nombreuses années internet et le web 2.0 dans mon activité professionnelle ainsi qu’avec mes étudiants.

Demain j’aurai l’occasion de présenter principalement mon utilisation des blogs dans le cadre du First organisé par Rezonance et consacré aux médias sociaux dans les organisations:

J’y interviendrai sous l’intitulé:

Quand les nouvelles technologies s’invitent dans l’enseignement

et les autres intervenants seront Olivier Glassey, sociologue, Olivier Tripet, consultant et formateur en Entreprise 2.0, et Sophie Dufaux, digital strategist. Le programme complet est consultable en ligne : http://www.rezonance.ch/rezo/classes/ft-first-tuesday/lausanne/20101202/one-community?page_num=0

Classé sous :histoire Balisé avec :médias sociaux, web 2.0, web2.0

Opération iPad dans le département de la Correze : une opération de communication?

18 novembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’annonce est tombée ce week-end sur une dépêche AFP reprise par les principaux médias français, pour la plupart sans explication, notant seulement le montant du marché décroché par Apple et le nombre impressionnant denseignants et délèves concernés :

«La Corrèze équipe en iPad 3 300 collégiens et enseignants : 2500 collégiens de sixième et 800 enseignants corréziens disposeront dici la fin de l’année d’un iPad muni de logiciels éducatifs. A cette « expérimentation », le conseil général de Corrèze alloue 1,5 million d’euros indique l’AFP».

La rédaction de Ludovia magazine a enquêté pour en savoir plus : LUDOVIA TV: Opération iPad dans le département de la Correze : une opération de communication ?.

Classé sous :histoire

Le Mur de la honte de l’Atlantique | La république des livres

18 novembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce soir à 22h50, France 2 diffuse un documentaire de Jérôme Prieur consacré au «Mur de l’Atlantique». Reportage qui a donné également lieu à un livre : Le Mur de l’Atlantique (200 pages,18 euros, Denoël). Dans sa chronique, Pierre Assouline revient judicieusement sur cet aspect peu connu de la collaboration.

A la Libération, les entreprises (Sainrapt et Brice est la plus connue avec la Société de construction des Batignolles) ont subi des sanctions professionnelle mais une faible épuration judiciaire ; le plus souvent, une amende correspondant à un faible pourcentage des ”profits illicites” tirés de la construction du Mur; en revanche, les journalistes de la presse collaborationniste qui avaient chanté la louange de cette muraille car elle devait repousser la bolchevisation de l’Europe et y maintenir un régime fasciste, ceux-là ont été condamnés à de lourdes peines de prison quand ils n’ont pas été exécutés; il fallait du temps pour constituer les dossiers d’accusation des grands patrons, alors que ceux des journalistes étaient constitués de leurs articles; surtout, la France de la reconstruction avait impérativement besoin de dirigeants d’entreprises du bâtiment et beaucoup moins d’éditorialistes. Ainsi le voulut le Général de Gaulle.

via Le Mur de la honte de l’Atlantique – La république des livres – Blog LeMonde.fr.

Classé sous :histoire

TBI: Tableau Bien Inutile

14 novembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Superbe article sur l’illusion technologique en éducation Via @MilaSaintAnne: Excellent billet de @Ticeman01 sur le TBI.

Il y a bien longtemps, j’ai rêvé d’avoir un TBI ou TNI. pourquoi? tout simplement parce que je veux tout connaître, je veux tout tester, j’étais impressionné par les articles de quelques pionniers qui en vantait les mérites pédagogiques.

[…]

Et puis ce matin je lis cet article! et je comprends tout. Pourquoi autant d’articles sur le TBI? C’est bien simple, si on lit bien cet article qui n’a aucune vertu publicitaire et aucun parti pris: Le TBI c’est un vidéoprojecteur. Alors là, il y en a qui vont dire que niveau sémantique, je suis à la ramasse. C’est pas de ma faute, on peut pas avoir dans la tête des script shell, action script et xml et parler un français correct. Faut dire qu’en plus, je côtoie des vendéens qui parlent en php, des nordistes qui me parlent de imachins (enfin je crois qu’ils utilisent une majuscule à I), et des normandes qui fraguent avec des compétences.

http://is.gd/h017o Read More >>

Classé sous :histoire, L'Expresso

« Du savoir historique au savoir ludique : la médiatisation de l’histoire dans les jeux de rôles » | Le magasin des enfants

8 novembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Voilà une défense de thèse suscitant notre intérêt et pour laquelle il faut espérer une publication rapide sous une forme ou une autre. En effet, Antoine Dauphragne soutiendra le vendredi 3 décembre à 9h sa thèse de doctorat en sciences de l’éducation, à l’université Paris 13, campus de Villetaneuse, salle D 300. Sa thèse, dirigée par Michel Manson, est intitulée : « Du savoir historique au savoir ludique : la médiatisation de l’histoire dans les jeux de rôles ».

En voici le résumé publié par Le Magasin des Enfants

Cette recherche s’attache aux modalités de saisie de l’histoire par un support ludique particulier, le jeu de rôles. En analysant un corpus de jeux, nous cherchons à comprendre comment le savoir historique est médiatisé (mis en média) dans une perspective ludique. Dans un premier temps, nous envisageons l’histoire sous son aspect historiographique. Les réflexions des historiens sur leur discipline, mais aussi les travaux portant sur le genre historique, montrent bien que le savoir historique entretient une relation ambiguë avec la fiction et le récit. Dans un deuxième temps, nous nous focalisons sur les outils théoriques susceptibles de nous permettre d’articuler le sérieux de l’histoire et la
frivolité du jeu. La saisie du savoir historique par un média ludique étant étrangère aux processus éducatifs formels et scolaires, nous la confrontons à d’autres outils théoriques, tels que les travaux portant sur les apprentissages informels et sur les notions exprimant la mobilité des savoirs. Dans une troisième partie, nous nous consacrons à la présentation de notre objet de recherche, le jeu de rôles. Domaine ambivalent, média de faible diffusion inscrit dans les réseaux de la culture ludique de masse, le jeu de rôles présente des caractéristiques originales, telles que la densité et la cohérence de ses univers imaginaires. Ce sont ces caractéristiques que nous analysons dans une dernière partie, en les mettant en rapport avec les savoirs historiques médiatisés par le jeu. La construction de mondes fictionnels qui recyclent l’histoire, et la mise en place de mécaniques ludiques qui traduisent des usages ludiques de la ressource historique, apparaissent comme les deux moteurs du processus de transformation du savoir historique en savoir ludique. Au final, la médiatisation de l’histoire dans les jeux de rôles ne saurait être envisagée au regard des critères de validité historique, mais comme un processus d’appropriation du savoir par la fiction ludique.

Les textes suivants d’Antoine Dauphragne pourront retenir votre attention relativement à l’enseignement de l’histoire par le jeu de rôle:

  • « Le jeu de rôles et l’héritage de la Terre du Milieu », in DEVAUX, Michaël, FERRÉ, Vincent, RIDOUX, Charles (dir.), Tolkien aujourd’hui, à paraître aux Presses Universitaires de Valenciennes en 2010
  • Antoine Dauphragne, « Olivier Caïra, Jeux de rôle. Les forges de la fiction», Strenæ [En ligne], 1 | 2010, mis en ligne le 15 juin 2010, consulté le 08 novembre 2010. URL : http://strenae.revues.org/94
  • « Le Moyen Âge dans les jeux de rôles : simulations ludiques et matière historique », in Séverine ABIKER, Anne BESSON, Florence PLET-NICOLAS (sous la dir. de), Le Moyen Âge en jeu, Eidôlon, n° 86, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, 2009, pp. 69-80. L’article a été pré-publié en ligne.
  • « Dynamiques ludiques et logiques de genre : les univers de fantasy », in Gilles BROUGERE (sous la dir. de), La ronde des jeux et des jouets. Harry, Pikachu, Superman et les autres, Paris, Autrement, 2008, pp. 43-58

Source: « Du savoir historique au savoir ludique : la médiatisation de l’histoire dans les jeux de rôles » | Le magasin des enfants.

Classé sous :histoire Balisé avec :jeux de rôle

Marianne à cache-cache, ou les pièges de la mémoire collective

4 novembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

A la suite de la publication par le journal Le Monde d’un “portfolio sonore” consacré à l’iconographie des manifestations et de l’analyse réalisée par Raphaëlle Bertho relativement aux mécanismes de narration visuelle, André Gunthert prolonge et rébondit pour nous entretenir brillamment de la notion assez généralement admise de “mémoire collective” à propos des icônes. Son article doit aussi nous interroger sur la nécessité d’une éducation à l’image.

(1) Delacroix, la Liberté guidant le peuple, 1831. (2) Jean-Pierre Rey, Paris, 13 mai 1968. (3) François Mori/AP, Paris, 14 octobre 2010. via Culture Visuelle

Au final, pour André Gunthert,

Plutôt que de parler de “mémoire collective” ou d’”intericonicité”, il serait plus exact de dire que le couplage d’une photographie avec un référent pictural relève d’un effet de citation

Un effet qu’André Gunthert qualifie de jeu lettré qui exclut le grand public, aux compétences iconographiques restreintes, à moins qu’on ne lui révèle le pot aux roses. En effet, interroge André Gunthert,

Pourquoi la “mémoire collective” est-elle si élitiste alors qu’elle devrait s’alimenter de la culture populaire? Pourquoi les effets d’intericonicité ne s’appuient jamais que sur des chefs d’œuvre, plutôt que sur des publicités ou des dessins animés? Après tout, mes enfants sont plus familiers des Simpson’s que des tableaux du Louvre. Pourquoi? sinon parce que les professionnels formés dans les écoles des beaux-arts sont persuadés que la référence picturale est seule susceptible d’anoblir les images du quotidien.

Je peux aussi lire ce questionnement final comme un plaidoyer pour fournir une solide éducation à l’image à nos enfants et j’y convoque volontiers l’enseignant d’histoire pour y prendre sa part.

Lire l’analyse d’André Gunthert >>

Classé sous :histoire

La Princesse de Montpensier en salles

3 novembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

via Zéro de Conduite : Blog cinéma & éducation

A l’occasion de la sortie en salle du film de Bertrand «La Princesse de Montpensier», Zéro de Conduite, site consacré à l’utilisation du film en classe, rappelle sa chronique rédigée au moment de la présentation du film au festival de Cannes, renvoie vers l’entretien que Bertrand Tavernier a accordé à Cinélycée / Zérodeconduite.net et enfin signale les ressources pédagogiques mises en ligne sur le site officiel du film :

— Dossier de présentation du film (8 pages)
— Séquence pédagogique éditée par le Livre de Poche sur la nouvelle de Madame de La Fayette (qui porte également sur La Comtesse de Tende).

Classé sous :histoire, L'Expresso

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