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Lyonel Kaufmann blogue…

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Pour Trump,  » une guerre tous les jours « , il est de plus en plus seul – The New York Times

23 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le président Trump se méfie de plus en plus des gens qui l'entourent, convaincu qu'ils sont fous. Ubu roi ? Crédit : Doug Mills/The New York Times
Le président Trump se méfie de plus en plus des gens qui l’entourent, convaincu qu’ils sont fous. Ubu roi ? Crédit : Doug Mills/The New York Times

Lorsque le président Trump devient frustré par les conseillers pendant les réunions, ce qui n’est pas rare, il s’assoit sur sa chaise, croise les bras et se fâche. Il fait souvent des éruptions. « Bande d’idiots ! », il appelle ses assistants. Sauf qu’il utilise un mot plus piquant que « bande ».

Pendant deux ans, M. Trump a fait la guerre à son propre gouvernement, convaincu que les gens autour de lui sont des imbéciles. Furieux qu’ils résistent à ses souhaits, indifférent aux détails de leurs briefings, il s’agite particulièrement quand ils lui disent qu’il n’a pas le pouvoir de faire ce qu’il veut, ce qui les rendent suspects qu’ils le trahissent secrètement.

Aujourd’hui, le président qui a déclaré un jour que  » je suis le seul à pouvoir réparer  » le système se retrouve de plus en plus seul dans un système qui semble plus que jamais brisé. Le tourbillon de ces derniers jours – fermeture du gouvernement, scandales en spirale, effondrement des marchés boursiers, retrait brutal des troupes et démission de son secrétaire à la Défense aliéné – a donné l’impression d’une présidence qui risque de perdre / a perdu le contrôle.

-À lire : For Trump, ‘a War Every Day,’ Waged Increasingly Alone – The New York Times

Cette attitude de Trump les bras croisés permet de légender la photo prise au mois de juin lors du G7 lorsque Trump faisait face aux autres dirigeants du sommet :

Photo prise le deuxième jour du sommet des G-7 meeting à Charlevoix, Canada.(Steffen Seibert/Ministère allemand de l’information). Juin 2018

Gilets jaunes : avènement d’une classe moyenne occidentale au singulier ou retour des classes sociales ?

22 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le 24Heures de ce jour, le journal donne la parole à Christophe Guilluy et titre «Si on ne va pas vers le peuple, le peuple ira vers le populisme». Les travaux de Guilluy suscitent néanmoins, et depuis plusieurs années, de fortes réserves de la part des chercheurs en sciences humaines et sociales, plus particulièrement ses généralisations abusives et sur sa vision d’une la classe moyenne occidentale au singulier. Contextualisation.

A Christophe Guilluy a d’abord publié «Fractures françaises» (Bourrin, 2010), puis «La France périphérique» (Flammarion, 2014): une expression qui s’est popularisée avec le mouvement des «gilets jaunes». Il vient de publier un nouvel essai, «No society».

On vous présente désormais comme le prophète du mouvement des «gilets jaunes». Il était prévisible?
Je dis depuis quinze ans que nous avons sous les yeux une fragilisation du socle de la classe moyenne sur des territoires bien précis que j’ai appelé «France périphérique». Et cela fait des décennies qu’on observe sur ces territoires une contestation sociale et politique. Le mouvement des «gilets jaunes» rappelle celui des «bonnets rouges», qui a concerné la Bretagne en 2013: il a eu lieu dans les mêmes territoires de petites villes, de villes moyennes, de zones rurales.

Les mouvements sociaux du passé permettent-ils de comprendre celui-ci?
Non, nous sommes en face d’un mouvement du XXIe siècle et inédit, qui se caractérise par une forte rupture entre le monde d’en haut et le monde d’en bas. Dans les mouvements sociaux classiques, ce lien existait. En revanche, les «gilets jaunes» surviennent dans ce moment où la rupture entre le haut et le bas marque l’épuisement d’un modèle qui n’est pas inopérant puisqu’il produit de la richesse, mais qui ne fait plus société: nous basculons dans l’«a-société». Le propre de ce mouvement, c’est l’idée qu’il n’a pas de représentants, ni politiques, ni syndicaux, ni même intellectuels. On est dans le choc entre deux mondes qui ne se comprennent plus, qui se tournent le dos.

Source : «Si on ne va pas vers le peuple, le peuple ira vers le populisme»

Pour mettre en perspective les travaux de Christophe Guilluy, et plus particulièrement « La France périphérique » (2014) qui a suscité de fortes réactions à gauche et sur lequel le monde de la recherche s’est déchaîné en accusant Guilluy de donner une représentation faussée et politique du territoire et, surtout, de ceux qui le peuplent, je vous invite à lire une très intéressante analyse parue sur Slate.fr au moment de sa parution : «La France périphérique» de Christophe Guilluy: la géographie est un sport de combat.

Le mouvement des « gilets jaunes » lui donnerait, quatre ans après, plutôt raison… au minimum conjoncturellement, plus particulièrement sur le fait que les radicalités sociales allaient venir de la périphérie. Mais cela marque-t-il pour autant la disparition des classes sociales avec la fusion des classes populaires et des classes moyennes qui formeraient le peuple laissé seul fasse aux élites ?

Ainsi, dans son nouveau livre, No Society, il décrirait ce phénomène de “disparition de la classe moyenne occidentale”. Anaïs Collet, sociologue à l’université de Strasbourg, rejette vigoureusement ce postulat

Il est impossible de parler sérieusement et de manière empiriquement fondée de “la classe moyenne occidentale”, au singulier. De fait, le livre de Guilluy ne comporte aucune définition claire et stable de ce que recouvre cette expression, qui sert avant tout à attirer lecteurs et commentateurs. La thèse formulée par l’auteur – de manière très impressionniste – est que les anciennes classes moyennes auraient subi un vaste décrochage et formeraient aujourd’hui le gros du bataillon des classes populaires. Cette thèse n’est pas vérifiée, du moins en France. Les professions intermédiaires – infirmiers, travailleurs sociaux, professeurs des écoles, personnels administratifs de catégorie B des collectivités locales, techniciens de l’industrie, des services commerciaux ou comptables des entreprises, etc. – sont loin d’avoir disparu : elles forment le cœur indiscutable des classes moyennes et représentent un quart de l’emploi, un chiffre en croissance. En outre, si la mobilité sociale n’a pas augmenté depuis les années 1980, elle n’a pas non plus diminué et ce sont précisément les enfants issus de ce groupe qui ont vu le plus progresser leurs chances d’ascension sociale. C’est pour les classes populaires que l’horizon s’est un peu assombri depuis le milieu des années 2000.

Par ailleurs, Christophe Guilluy est plus un pamphlétaire, qui plus est faisant partie de cette catégorie des élites (médiatiques) qu’il fustige, qu’un réel scientifique appliquant les règles du débat scientifique ainsi que le soulignait Aurélien Delpirou, géographe à l’Ecole d’urbanisme de Paris à occasion de la sortie de « No Society » :

« La réalité est que Christophe Guilluy a une connaissance très superficielle du champ académique et de ses productions. Les chercheurs et enseignants-chercheurs ne constituent en aucun cas un bloc homogène aux plans scientifique et politique, dont les théories et intérêts seraient convergents. Bien au contraire, le monde académique est traversé de nombreuses controverses, parfois très vives, mais dans le respect des règles du débat scientifique (qui s’appliquent partout dans le monde) : honnêteté et rigueur intellectuelles, validité empirique, confrontation des résultats. Par ailleurs, la question des effets de la mondialisation sur les sociétés et les territoires est au cœur des sciences sociales depuis presque trente ans, bien avant la publication des premiers ouvrages de Guilluy. Ainsi, en économie et en sociologie, la thèse de la « moyennisation » de la société (Henri Mendras) a été battue en brèche par de très nombreux travaux sur « le retour des classes sociales » (selon le titre d’un article fameux de Louis Chauvel paru en 2001), le creusement des inégalités à toutes les échelles (d’Edmond Préteceille à Thomas Piketty), les nouveaux « ouvriers après la classe ouvrière » (Stéphane Beaud et Michel Pialoux). En géographie, Guilluy s’attribue des notions forgées et diffusées dès le début des années 1990 par des universitaires, comme le « périurbain subi » (Martine Berger, Lionel Rougé) ; par ailleurs, de très nombreux travaux, thèses, mémoires ont documenté les effets de la désindustrialisation sur les petites villes et les territoires ruraux, la fragilisation des villes moyennes, le « décrochage » de certaines campagnes. »

Source : “Insécurité culturelle”, “France périphérique” : de quoi le succès des thèses de Christophe Guilluy est-il le nom ? | LesInrocks

Pour ces chercheurs, derrière le peuple, nous assisterions d’abord et avant tout au retour des classes sociales.

Haine sociale et mépris de classe : Pourquoi le quotidien d’un couple de « gilets jaunes » dérange des lecteurs

21 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Le portrait, dans « Le Monde », de jeunes parents mobilisés dans le mouvement a suscité un déluge de commentaires désobligeants à leur égard.

Dès la parution de l’article du Monde, ce fut un déferlement. Le portrait d’Arnaud et Jessica, un couple de jeunes parents mobilisés dans le mouvement des « gilets jaunes » et témoignant de leurs fins de mois difficiles, a suscité plus de 1 000 commentaires sur le site du Monde, et des centaines d’autres sur Twitter et Facebook.

Une écrasante majorité d’entre eux expriment une grande hostilité à l’égard du mode de vie de cette famille, installée dans l’Yonne. Tout leur est reproché : le fait qu’ils aient quatre enfants à 26 ans, qu’ils touchent 914 euros d’allocations familiales, que la mère ne travaille pas – même si c’est pour éviter des frais de garde trop élevés –, le montant de leurs forfaits téléphoniques, le fait qu’ils aillent au McDo, qu’ils achètent des vêtements de marque à leurs enfants, et même qu’ils aient un chien.

« Ceux qui sont choqués sont issus des classes supérieures. Cela relève d’une haine sociale et d’un mépris de classe », Louis Maurin

La virulence des commentaires sur Internet n’est ni une nouveauté ni représentative de l’ensemble de la population. Pour autant, le déluge d’attaques dont le couple fait l’objet interroge. Pourquoi tant d’hostilité ? « Si l’article était paru dans la presse locale, cela n’aurait pas suscité de réaction, car c’est ce que les gens vivent. Il décrit simplement le quotidien d’une famille populaire, observe Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Ceux qui sont choqués sont issus des classes supérieures surreprésentées parmi les lecteurs du Monde. Cela relève d’une haine sociale et d’un mépris de classe », estime-t-il.

—A lire : Pourquoi le quotidien d’un couple de « gilets jaunes » dérange des lecteurs| Le Monde

Après les gilets jaunes, repenser les classes sociales – Libération

21 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une tribune très intéressante de Serge Paugam, directeur de recherches au CNRS, directeur d’études à l’EHESS. et Gilles Laferté, directeur de recherches à l’Inra. 

La révolte contemporaine ravive les conflits de classes que certains croyaient éteints. Mais cette lutte ne reprend pas le chemin du passé, et pour l’analyser, il faut tenir compte de la nouvelle géographie des rapports sociaux, comme du processus de désintégration sociale dont on avait sous-estimé la gravité.

Si le mouvement des gilets jaunes est l’expression de l’affaiblissement des corps intermédiaires est-il pour autant le signe d’un déclin des classes sociales ? Ce mouvement, on l’a souvent souligné, semble, en effet, le réceptacle de revendications éparses et peu coordonnées, exprimées par des personnes au statut socioprofessionnel différent et qui ne partagent pas forcément les mêmes orientations politiques et les mêmes aspirations. Cet ensemble disparate peut donner l’impression d’une non-classe sociale et renforcer les arguments de celles et ceux qui défendent, depuis le milieu des années 90, la thèse de «la mort des classes».

Pour leur part, Serge Paugam et Gilles Laferté pensent au contraire que ce mouvement est avant tout le signe d’un renforcement des conflits de classe qu’il convient de saisir et d’interpréter à partir d’un cadre analytique renouvelé autour de la concentration des richesses et des polarisations spatiales. Ainsi «les ouvriers et les employés forment 29 % et 28 % de la population active des espaces ruraux, loin devant les agriculteurs à seulement 5 %». Avec la fin des paysans, «on se retrouve ainsi avec des polarisations sociales qui redoublent la question sociale par la distance spatiale».

«Dans la société salariale des Trente Glorieuses, les classes sociales étaient en lutte pour le partage des bénéfices de la croissance, mais elles étaient globalement intégrées au système social, et les conflits sociaux participaient de ce processus d’intégration. Aujourd’hui, non seulement les capitaux économiques et culturels sont répartis de façon inéquitable, mais les liens sociaux sont de force et d’intensité disparate. Au cours des dernières décennies, ceux-ci se sont fragilisés pour beaucoup».

Dès lors, «le mouvement des gilets jaunes est l’expression de ce délitement cumulatif des liens sociaux dont les effets sont forts dans tous les lieux marqués par une perception vive d’abandon social, institutionnel et politique».

—A lire : Après les gilets jaunes, repenser les classes sociales – Libération

« Emmanuel Macron fait l’objet d’un rejet violent et spectaculaire »

6 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Au lendemain des mesures dévoilées par le premier ministre Édouard Philippe pour tenter de calmer la colère des « gilets jaunes », l’éditorialiste politique du Monde Gérard Courtois a répondu aux questions des internautes.

Romanin : L’affaiblissement d’Emmanuel Macron semble être très profond, voire définitif, et se poursuit depuis l’affaire Benalla. la démission apparaît de plus en plus comme le seul moyen d’en terminer avec la crise. Pensez-vous que Jupiter lâchera l’Olympe ?

Gérard Courtois : Effectivement, Emmanuel Macron fait l’objet d’un rejet violent et spectaculaire. D’abord, il a concentré entre ses mains, plus encore que ses prédécesseurs, tout le pouvoir exécutif. Il est monté en première ligne lors de toutes les réformes engagées depuis son élection et a relégué le premier ministre, Edouard Philippe, et les ministres dans un rôle d’exécutants.

Il était donc inévitable qu’il concentre sur lui toute la colère qui s’exprime aujourd’hui et qui vise, bien au-delà des prix de l’essence, l’ensemble de la politique économique et sociale qu’il a engagée. Il paye notamment deux mesures prises dès l’été 2017 et qui sont devenues des marqueurs indélébiles du macronisme : la suppression partielle de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui en a fait « le président des riches », et la baisse de cinq euros des aides au logement (APL) qui a été perçue comme une marque d’ignorance ou de mépris quant aux difficultés des Français modestes.

Enfin, il paye cash son attitude depuis dix-huit mois et ses petites phrases à l’emporte-pièce, qui ont peu à peu construit l’image d’un président arrogant et ignorant les difficultés de millions de Français.

-À lire sur « Emmanuel Macron fait l’objet d’un rejet violent et spectaculaire »

Quand une historienne spécialiste des mouvements sociaux analyse les « Gilets jaunes » | LesInrocks

29 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’historienne spécialiste des mouvements sociaux Danielle Tartakowsky, co-auteure avec Michel Margairaz de “L’Etat détricoté, De la résistance à la République en marche” (éd. du détour, 2018), analyse pour les Inrocks le mouvement des “gilets jaunes”.
Alors que le mouvement des “gilets jaunes” s’inscrit dans la durée et s’apprête à défiler de nouveau sur les Champs Elysées le 1er décembre, nous avons demandé à l’historienne spécialiste des mouvements sociaux Danielle Tartakowsky d’en donner son analyse. Pour elle, ce mouvement protéiforme qui “perturbe nos catégories” de “droite” et de “gauche” prend sa place dans un “retour de révoltes qui ne s’inscrivent plus dans les formes classiques de la manifestation”. Si sa dimension antifiscale appartient plutôt à un registre mobilisant la droite, elle constate que “plus on avance dans le mouvement, et plus les revendications qui apparaissent portent sur le pouvoir d’achat, les inégalités et injustices sociales, toutes choses qui dans la longue durée appartiennent à des revendications du mouvement ouvrier et de la gauche.”
— À lire la suite sur abonnes.lesinrocks.com/2018/11/29/actualite/quand-une-historienne-specialiste-des-mouvements-sociaux-analyse-les-gilets-jaunes-111147862/

Les gilets jaunes et les « leçons de l’histoire »

23 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Sur son blog, l’historien Gérard Noiriel propose une analyse du mouvement social des «gilets jaunes» en le mettant en perspective avec les grands mouvements sociaux qui ont traversé l’histoire française. Pour Noiriel, une mise en perspective historique de ce mouvement social peut nous aider à le comprendre. Surtout lorsque cette perspective est d’une telle pertinence.

« L’une des questions que personne n’a encore posée à propos des gilets jaunes est celle-ci : pourquoi des chaînes privées dont le capital appartient à une poignée de milliardaires sont-elles amenées aujourd’hui à encourager ce genre de mouvement populaire ? La comparaison avec les siècles précédents aboutit à une conclusion évidente. Nous vivons dans un monde beaucoup plus pacifique qu’autrefois. Même si la journée des gilets jaunes a fait des victimes, celles-ci n’ont pas été fusillées par les forces de l’ordre. C’est le résultat des accidents causés par les conflits qui ont opposé le peuple bloqueur et le peuple bloqué.

Cette pacification des relations de pouvoir permet aux médias dominants d’utiliser sans risque le registre de la violence pour mobiliser les émotions de leur public car la raison principale de leur soutien au mouvement n’est pas politique mais économique : générer de l’audience en montrant un spectacle. Dès le début de la matinée, BFM-TV a signalé des « incidents », puis a martelé en boucle le drame de cette femme écrasée par une automobiliste refusant d’être bloqué. Avantage subsidiaire pour ces chaînes auxquelles on reproche souvent leur obsession pour les faits divers, les crimes, les affaires de mœurs : en soutenant le mouvement des gilets jaunes, elles ont voulu montrer qu’elles ne négligeaient nullement les questions « sociales ». »

via Les gilets jaunes et les « leçons de l’histoire »

Noire, démocrate, mère endeuillée et élue surprise au Congrès américain

17 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Noire, démocrate, mère endeuillée et élue surprise au Congrès américain
Lucy McBath, dont le fils a été tué par balles en 2012, a remporté le 6 novembre, en Georgie, une circonscription blanche réputée imprenable par son propre parti. Son combat : le contrôle des armes à feu.

Lucy McBath fustige le soutien que la NRA (National Rifle Association), le lobby des armes, apporte à son adversaire républicain, Karen Handel. Alysse Pointer/AP/2018
  • Lire la suite sur Noire, démocrate, mère endeuillée et élue surprise au Congrès américain | Le Monde

La présidence Trump ou la téléréalité pour de vrai

14 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Trumpisme, saison 2: la stratégie du raidissement est un très interessant article sur la stratégie politique de D. Trump basée sur les principes de la télé-réalité. Une télé-réalité nauséabonde d’un mec autoritaire. Extraits

« Trump, c’est le « show » permanent. Depuis qu’il est à la Maison blanche, il a personnifié sa politique à l’extrême et construit son propre feuilleton, sa propre dramaturgie, comme il le faisait en tant qu’homme d’affaires. Il « tease » sans cesse son action et ses prises de position, sans intermédiaire grâce à Twitter, à ses meetings et aux conférences de presse. Il impose le tempo, crée le suspense, coupe le rythme médiatique et fait diversion sur les sujets qui le dérangent.

Comme dans une émission de téléréalité, c’est Trump qui raconte l’histoire et la livre au relais des réseaux sociaux et à l’analyse des médias. Il y plonge les observateurs, de gré ou de force, décide par sa rhétorique clivante quels personnages sont les « gentils » et les « méchants ». Il fournit souvent des informations laconiques, contraignant les observateurs à l’interprétation, voire à la surinterprétation, inévitables dans la mesure où il s’agit du président des États-Unis et qu’il est inimaginable de ne pas commenter ses propos et son action.»

A noter que la meilleure manière pour échapper à la télé-réalité consiste à éteindre son poste télé. Dans le cas présent de ne pas donner de caisse de résonance à ses propos. Ce serait un début…
— À lire sur theconversation.com/amp/trumpisme-saison-2-la-strategie-du-raidissement-106758

Affaire Maudet : Enquêtrice sur la touche – Le Courrier

12 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une journaliste de la RTS investiguant sur l’affaire Maudet n’a plus publié depuis deux mois. Selon le syndicat, elle n’a pas été suffisamment protégée des pressions.

Elle enquêtait sur l’affaire du voyage de Pierre Maudet à Abu Dhabi pour le compte de la Radio Télévision Suisse (RTS), mais elle n’a curieusement plus rien publié depuis le 18 septembre dernier. Laetitia Guinand, enquêtrice pour la radio romande, a-t-elle fait les frais de pressions en lien avec ses révélations sur un dossier sensible?
Dimanche, la NZZ am Sonntag relevait que la journaliste avait cessé d’écrire depuis plusieurs semaines et que sa coopération avec l’émission alémanique «Rundschau» avait également été interrompue. Selon nos informations, Mme Guinand est aujourd’hui en arrêt maladie et risque de perdre son statut d’enquêtrice.
En octobre, la Tribune de Genève révélait l’intervention directe, par courrier électronique, d’un membre du comité régional de la RTS, Eric Benjamin, auprès du directeur de la RTS, Pascal Crittin, afin de se plaindre des informations publiées sur l’affaire Maudet. A travers son bureau de communication, l’homme est lié au conseiller d’Etat genevois, avec lequel il s’affiche en photo sur les réseaux sociaux (notre édition du 10 octobre). Des pressions sur la rédaction de la RTS seraient également venues directement de Pierre Maudet et son équipe, ainsi que de la direction de l’aéroport de Genève, également concernée par des révélations, avec des menaces de plainte. Or rien ne permet de remettre en question le fond des enquêtes publiées par la chaîne.
— Lire la suite sur lecourrier.ch/2018/11/11/enquetrice-sur-la-touche/

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