sad day
Un petit côté Kate Bush très agréable !
FKA twigs – sad day
A défaut d’avoir fait valser les vignerons à Vevey, Stephan Eicher est de retour sur phonogramme avec Homeless Songs, une collection de chansons brèves, délicates comme des porcelaines, douces comme des soirs de printemps, fragiles comme des ailes de papillon. Le disque s’ouvre avec Si tu veux (que je chante), une déclaration de désamour, un constat d’impuissance créatrice: «Les paroles ne viennent pas/La musique n’est plus là/Comme sec est mon cœur/Comme secs sont mes bras». Cette chanson est dédiée au président de sa maison de disques: «Je voulais lui faire passer ce message en cachette. Il ne l’a pas compris. Ce peu d’amour…»
L’album : Stephan Eicher. Homeless Songs. Polydor.
-À lire : https://www.letemps.ch/culture/stephan-eicher-rouvre-ailes
Histoire de prolonger l’expérience vécue vendredi soir lors la deuxième soirée de la 10e édition de NOX ORAE, The Flaming Lips viennent de publier un clip de leur morceau Giant Baby. A visionner sans modération.
Comme à leur habitude, The Flaming Lips proposent ici un clip surréel : haut en couleur, lumineux, Giant baby nous immerge dans un trip psychédélique. Toutefois sans confetti…
Le morceau Giant Baby est Issu de leur dernier album King’s Mouth : Music and Songs, sorti en avril dernier. Le clip est par leur frontman Wayne Coyne. Il met notamment en scène le comédien Fred Armisen, ancien du Saturday Night Live, qui introduit le groupe un peu sur le mode d’un talk-show. Mick Jones, guitariste de The Clash, est quant à lui l’autre guest de cette vidéo.
Source : A voir : le nouveau clip des Flaming lips – Les Inrocks
Image d’en-tête : le début du concert des Flaming Lips à Nox Orae, vendredi 30 août 2019. © Lyonel Kaufmann
D’un côté, le vieux monde plastique du vinyle. De l’autre la modernité dématérialisée du streaming. Mais question impact écologique, le gagnant n’est pas forcément celui que l’on croit…
Acheter un vinyl, c’est assumer, quelque part, d’entrer dans le jeu du pétro-capitalisme en portant un énième coup à l’environnement, puisque le vinyle est constitué à 43% de PVC, l’une des substances les plus toxiques à saturer notre planète selon Greenpeace.
Faut-il pour autant sonner le repli vers la musique dématérialisée ? En 2012, une étude menée par MusicTank avait déjà semé le doute. Selon le savant calcul de cette ONG (développée au sein de l’Université de Westminster pour scruter l’évolution de l’industrie musicale britannique, et fermée en 2018), « streamer » un album plus de 27 fois entraîne un coût énergétique supérieur à celui de la fabrication de son équivalent en CD.
Lire la suite : Vinyle ou streaming : quel support musical pollue le plus la planète ? | Télérama
Crédit photo : Photo de Oleg Sergeichik sur Unsplash
Sultans of Swing (1978) est la plus célèbre des chansons du groupe britannique Dire Straits. Aujourd’hui véritable standard, cette chanson comprenant l’un des plus beaux solos de guitare électrique de l’histoire du rock rencontre d’abord son public en Europe continentale, puis aux Etats-Unis, avant de toucher finalement son pays d’origine, l’Angleterre. L’INA conte l’histoire de la chanson et du groupe.
Source : 1978, « Sultans of Swing » à la conquête du monde – Archives vidéo et radio Ina.fr
Bruce Springsteen travaille sur un nouvel album et annonce une nouvelle tournée au Royaume-Uni avec le E Street Band en 2019.
Le Boss travaille actuellement sur un nouvel album solo dont il a donné quelques informations dans une récente interview accordé à The Times.
Springsteen a également promis une tournée au Royaume Uni pour l’année prochaine. Le chanteur sera accompagné de son groupe de longue date E Street Band, avec lequel il avait sorti son dernier projet musical en date, l’album High Hopes, en 2014.
-A lire sur : Bruce Springsteen de retour avec un album et une tournée en 2019 | Les Inrocks
Si en 2016, les derniers albums de Marillon et de Kansas faisaient mon bonheur relativement au retour sur le devant de la scène du rock progressif, en cet automne 2018, c’est au tour d’Uriah Heep et de son dernier album paru en septembre «Living the Dream« qui me ravit. Chronique.
Dès les premières notes de ce nouvel album, le son caractéristique d’Uriah Heep sonne délicieusement à mes oreilles :
Pourtant de la formation initiale et de ma découverte de leur album «Look At Yourself», seul le guitariste Mick Box demeure. Désormais il est accompagné de l’organiste-pianiste Phil Lanzon, du chanteur Bernie Shaw, du batteur Russel Gilbrook et du bassiste Davey Rimmer.
Néanmoins, l’originalité initiale du groupe, apparu dans les années 1970, demeure. Elle résidait, comme l’indique l’article Wikipedia français consacré au groupe, dans « la collaboration entre un guitariste au son hard (Mick Box), utilisant fréquemment la pédale wah-wah, un chanteur aux capacités étonnantes (David Byron), employant volontiers le vibrato, et un organiste-pianiste-guitariste (Ken Hensley), apportant une touche très subtile, mélodique, progressive ou folk, le tout enrichi par des orchestrations de chœurs».
Cette originalité les rend difficilement classable. Le groupe navigue entre fantasy rock, rock progressif, rock mélodique et hard rock classique. C’est probablement ceci aussi qui fait leur charme et leur spécificité. Il les rend inimitable. Surtout quand la qualité des compositions est au rendez-vous.
Concernant leur dernier album, le guitariste Mick Box le définit de la manière suivante :
«There are rock songs, rock ballads, and a couple of prog songs encompassing everything HEEP.»
Pour ma part, c’est avec leur troisième album, paru en septembre 1971, Look at Yourself que je les ai découverts. La pochette de l’album, devenue kitch depuis, se voulait amusante avec deux yeux féminins surmontant un miroir dans lequel on pouvait se mirer.
Malheureusement, la pochette de la remastérisation en 2017 de l’album rend peu hommage à la pochette initiale :
Pour vous mettre dans l’ambiance de ma découverte de l’album et du groupe, le morceaux «Look At Yourself» qui ouvre l’album
Dans leurs aspects plutôt rock progressif, Uriah Heep se fait une spécialité de morceaux durant de longues et agréables minutes. Leur chef d’oeuvre en la matière appartient à leur deuxième album, Salisbury, sorti en février 1971, et le morceau du même nom, une pièce de plus de seize minutes enregistré avec un orchestre composé de 22 musiciens.
https://youtu.be/o7Zeo-KfO70
Dans leur album «Look At Yourself», «July Morning» s’étend lui sur un peu plus de 10 minutes et est également considéré comme un des plus grand succès du groupe :
Ce morceau permet également de comparer l’évolution du son global et les performances vocales de David Byron (ci-dessus) et de Bernie Shaw :
https://youtu.be/x7iuNb_4Z_4
Concernant David Byron (1947-1985), il a été renvoyé du groupe en 1976 en raison de ses problèmes d’alcool. Il est mort de complications liées à l’alcool, y compris de maladies hépatiques et d’épilepsie, à son domicile de Reading, le jeudi 28 février 1985. Il avait 38 ans et 30 jours. Sa mort fut à peine signalée dans la presse musicale (source : Wikipedia). Une triste fin.
Pour le critique musical Dave Thompson du site musical AllMusic, «aucune chanson du groupe dans le répertoire ne peut jamais dépasser July Morning, une épopée de plus de dix minutes <…>1 ». Sa description du morceau illustre la spécificité du son du groupe :
« However, the best track on the album is one of the more prog-oriented ones: « July Morning » starts with a pastoral organ riff, then builds into a heavy yet symphonic rock tune that divides its time between gentle acoustic verses and emotional, organ-fueled choruses before climaxing in a monstrous jam dominated by a swirling Moog synthesizer lead.» (https://www.allmusic.com/album/look-at-yourself-mw0000461717)
Clé de voûte du dernier album «Living the Dream» avec « seulement » 8:18, «Rock in the Road» évoque doucement ces triomphes passés de «July Morning» et «Salisbury» et une mise à niveau contemporaine du rock progressif « made in Uriah Heep ».
Pour ma part, je retiendrais encore ce troisième morceau :
Au niveau de sa carrière musicale, le groupe connaît dans les années 1970, le succès en Grande-Bretagne et en Europe continentale, mais moindre aux États-Unis. Par contre, la critique le boude en France. Ses morceaux les plus célèbres sont Gypsy, Lady in Black, July Morning, The Wizard, Easy Livin’, Wonderworld, Return to Fantasy et Weep in Silence.
L’audience du groupe décline dans les années 1980 et le groupe devient essentiellement un cult band en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Il reste très populaire dans les Balkans, en Allemagne, au Japon, en Russie, en Scandinavie et aux Pays-Bas. Ils ont vendus plus de 40 millions d’albums dans le monde, dont plus de 4 millions aux Etats-Unis.
25e album solo du groupe «Living the Dream» dispense la même vitalité et énergie que celle de leurs premiers enregistrements. C’est peut-être un des meilleurs albums qu’ils ont produit ces dernières décennies. Le son est à la fois reconnaissable et très contemporain.
Concernant le nom du groupe, il faut savoir qu’Uriah Heep est un personnage de David Copperfield, roman de Charles Dickens publié en 1849. Le personnage se caractérise par son humilité mielleuse, son obséquiosité et son hypocrisie. Sa façon de s’adresser à David par « Maître Copperfield » est si souvent répétée par Dickens qu’il ne peut paraître sincère. Il est l’antagoniste central de la partie finale de l’ouvrage (source : Wikipedia).
Mercredi soir, soirée Michel Jonasz Quartet à l’Auditorium Stravinsky. En première partie, Pierre Smets a fait le très bon choix d’offrir une petite vingtaine de minutes à Phanee de Pool, artiste suisse. A l’arrivée une très belle découverte. Merci à la Saison culturelle de Montreux.
Ce mercredi soir, nous avons vécu une très belle soirée à l’occasion de la venue du Michel Jonasz Quartet à Montreux.
Michel Jonasz et ses musiciens ont enchanté l’Auditorium avec une très solide prestation. J’en retiens l’intensité incroyable de Michel Jonasz avec « J’veux pas que tu t’en ailles », un public très chanteur lorsque l’occasion se présente avec « Supernana » ou « Du blues, du blues, du blues », la qualité musicale exceptionnelle sublimée par la qualité acoustique de l’Auditorium et la bonne humeur générale des musiciens.
Mais la découverte du soir, cela a été, pour moi, la prestation live de Phanee de Pool, artiste suisse. J’en avais entendu parler à l’occasion de son premier album en 2017, mais je la découvrais sur scène pour la première fois.
Il faut saluer ici l’initiative de Pierre Smets qui offre ainsi en première partie la possibilité de découvrir une jeune artiste. Le challenge n’est pas facile en même temps pour Phanee de Pool qui n’a que deux morceaux pour convaincre. Elle l’a fait avec un entrain communicatif et un brio certain.
L’extrait de la vidéo suivante enregistrée au FriSon donne un aperçu de son dispositif de concert :
Pour notre part, nous eûmes droit aux deux morceaux suivants.
En premier lieu, « Des miettes sur le canapé »
et ensuite à un très déjanté « Luis Mariano »:
Concernant l’artiste voici un très court portrait :
Phanee de Pool, de son vrai nom Fanny Diercksen, diplômée de l’Ecole de commerce de Saint-Imier et de l’Ecole de police, décide en 2016 sur un coup de tête de quitter son métier de policière à Moutier pour écrire des chansons sur des thèmes divers. Elle sort en 2017 son premier album « Hologramme » qu’elle a fabriqué en quelques mois. Elle obtient en 2018 un Coup de Cœur de l’Académie Charles Cros .
Je vous propose également d’écouter cet interview de 2017 et plus particulièrement le portrait jubilatoire qu’en fait Claude-Inga Barbey. Sublime !
Source : L’interview de Phanee de Pool – Radio – Play RTS
Dans tous les cas, si Phanee de Pool passe près de chez vous, courez !
Pour suivre Phanee de Pool : https://www.phaneedepool.com
Crédit photo d’en-tête : Fri-Son/Fribourg. ©Julia Foster
Ce mec et cet album sont tout simplement géniaux. Fait juste ch… d’aller vers l’hiver. Mais il y aura la douceur du feu de cheminée…