La Première Guerre mondiale éclate alors que la production artistique est en plein renouveau. Face à une peinture traditionnelle et académique, des mouvements comme le cubisme ou le futurisme semblent plus à même d’exprimer la violence des combats. Si la première apporte des vues de la guerre qui seront pour beaucoup reprises dans les revues de l’époque pour informer la population, la seconde, par sa prolifération, impose une autre représentation de la guerre. Par l’usage de couleurs vives, de formes géométriques et angulaires, elle montre la cruauté de cette guerre moderne, l’effacement de l’individu par la machine et la souffrance. Fortes de symboles, ces toiles offrent à voir les expériences de guerre.
Très beau travail de la mission du centenaire.
On ira également faire un tour du côté du site «La couleur des larmes», une exposition virtuelle réalisée à l’occasion du 80e anniversaire de la signature de l’armistice et qui a donc plus de 15 ans : http://www.memorial-caen.fr/10EVENT/EXPO1418/fr/index2.html
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