
La pause de midi pouvait se faire en profitant de la douceur de l’automne.
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Des tablettes au collège pour faire du français autrement
Enseigner avec ou sans le numérique, est-ce du pareil au même ? A quoi cela sert-il d’équiper les classes en tablettes si c’est pour faire la même chose qu’avant, fût-ce avec des outils plus « modernes » ? A moins qu’il ne s’agisse de travailler différemment : d’inventer des usages qui rendent les élèves vraiment acteurs de leurs apprentissages ? A ces questions, Marie Soulié, enseignante au collège Daniel Argote d’Orthez, livre des réponses concrètes et éclairantes : sur son site « Usages des tablettes en lettres », elle trace la voie, filme ses élèves en activité, présente tutoriels, exemples de productions, explications pédagogiques. Au menu (appétissant aussi pour les élèves) : écritures enrichies, réalité augmentée, histoire littéraire animée, classe inversée, cyberdictées …
En complément, on lira aussi : Revue de presse : Parce que l’outil compte tout de même un peu | Au coin de la rue de Lannoy.
„La Suisse et la guerre d’indépendance algérienne (1954–1962)“ est la publication de la thèse de doctorat de Damien Caron, soutenue à l’université de Fribourg en avril 2010. L’ouvrage se base sur des sources algériennes, françaises et suisses, conservées dans leurs archives nationales respectives ainsi que sur des sources orales et privées. L’auteur a travaillé de 2000 à 2008 au sein des Archives fédérales suisses en tant que collaborateur des Documents Diplomatiques Suisses (Dodis).
Pour InfoClio,
« Cet ouvrage vient combler un lacune historiographique concernant la Suisse dans ce contexte ainsi que les relations internationales durant ce conflit, peu étudiées par les historiens français et algériens. La thèse de Damien Carron apporte un éclairage novateur sur la Guerre d’indépendance algérienne et ouvre de nombreuses perspectives de recherche en soulevant des problématiques comme les légionnaires suisses, les relations entre la Suisse et l’Algérie, le fameux trésor perdu du Front de Libération Nationale (FLN) ou encore les soutiens suisses de l’Organisation armée secrète (OAS). »
Le compte-rendu de l’ouvrage par InfoClio : Damien Carron: La Suisse et la guerre d’indépendance algérienne (1954–1962). Lausanne 2013. – H-Soz-u-Kult / Rezensionen / Bücher.
Liège, un album sur Flickr.
Toutes les photos prises lors de mon dernier séjour à Liège en octobre 2013.
J’ai choisi le noir/blanc pour les photos prises de jour et la couleur pour les photos nocturnes.

Depuis deux ans, les cours gratuits en ligne ont semblé être l’avenir tout tracé de l’enseignement supérieur. Et depuis presque toutes les grandes universités se sont lancées tête baissée dans les cours en ligne ouverts et massifs (MOOC en anglais pour massive open online courses), les réactions sont plus que mitigées. Ceux-ci font peser une menace directe sur l’emplois de nombreux enseignants. Pire encore, les premiers résultats semblent montrer que ce type d’enseignement pourrait ne pas être des plus efficaces: un partenariat conclu au printemps dernier entre l’université d’Etat de San José et Udacity s’est soldé par un échec chez plus de la moitié des étudiants.
Dès lors, maintenant, certains préconisent plutôt les SPOC (small private online classes, petits cours privés en ligne) par opposition aux MOOCs. Cette approche est souvent aussi qualifiée d’«enseignement hybride». L’idée de base est d’utiliser des cours en vidéo de type Mooc et autres fonctionnalités disponibles en ligne comme «contenus» pour des cours donnés dans de vraies salles, de taille normale. En demandant aux étudiants de visionner les vidéos en ligne, les enseignants sont ensuite libres de passer leur temps de cours à répondre aux questions des étudiants, à évaluer ce qu’ils ont assimilé ou non, puis à travailler avec eux sur différents projets. Dans ce cadre-là, les enseignants gardent la main, peuvent recourir ou non aux fonctionnalités de notation automatiques et sont libres d’établir leur programme et leur système de notation à leur convenance et en fonction des besoins des étudiants.
Dans le cas des SPOC, on se rapproche de la démarche dite de la classe inversée (flipped classroom). Quand est-il cependant de l’efficacité des cours dispensés en vidéo (MOOC ou SPPOC) par rapport à la lecture de bons vieux livres? Mais n’est-ce pas la modalité du cours magistral qu’il convient de changer ce que ni SPOC ni MOOC ne modifient fondamentalement (bien qu’intégrant avec la classe inversée un peu de behaviorisme)? Comme l’indiquait Ian Bogost, professeur en sciences informatiques au Georgia Institute of Technology,
«Le cours magistral était considéré comme un modèle défectueux de l’époque industrielle. Pourquoi, alors, le porter aux nues dès lors qu’il a été numérisé et diffusé via Internet à l’ère informatique»
et présenter cela comme une révolution pédagogique?
Source : Cours en ligne: pour réenchanter la révolution Mooc, passez aux Spoc | Slate
Concernant les articles scientifiques consacrés aux MOOCs, Thierry Karsentis en a établi une revue de sa littérature. Son premier constat est que la littérature scientifique est, largement, techno-enthousiaste et peu critique à l’égard des défis que posent les MOOC, comme s’il s’agissait d’une panacée en enseignement universitaire. Par ailleurs, ll note l’existence d’une littérature scientifique, plus nuancée et plus critique, beaucoup moins présente, produite par les universités moins fortunées qui s’opposent aux MOOC et remettent en question leurs réels avantages.
Pour les premiers, les principaux avantages des MOOC seraient liés à leur capacité potentielle à résoudre des problèmes d’accès à l’éducation, comme la distance, la conciliation travail-famille-études et les droits de scolarité. Ils développeraient également l’autonomie et faciliteraient la mise en place de communautés d’apprenants.
Du côté des sceptiques, pas forcément opposés intrinsèquement aux MOOCs, ceux-ci notent que plusieurs des avantages des MOOC sont en fait inhérents aux formations à distance. D’autre part, l’idée de l’éducation gratuite, accessible à tous se fait souvent au détriment de la qualité de la pédagogie. S’y ajoutent le faible taux de réussite, les questions de propriété intellectuelle des contenus de cours et les mécanismes de l’évaluation certificative. Enfin, le processus d’apprentissage demande beaucoup d’autonomie chez l’apprenant et représente un important défi pour les MOOCs.
Pour Karsentis, la question reste ouverte de savoir si les MOOCs représente une révolution ou un simple effet de mode. Par ailleurs, si les MOOCs ont réellement permis une ouverture à l’enseignement universitaire pour beaucoup de personnes,
«il ne faut pas non plus oublier que les MOOC seront aussi susceptibles d’accroître le fossé déjà très présent entre les plus petites universités et les universités d’élite. Alors que les grandes universités reconnues mondialement investissent fortement dans les MOOC, plusieurs s’inquiètent, à juste titre, des effets potentiellement négatifs sur les petits établissements financés majoritairement par les droits de scolarité.»
Dès lors
«La visée des établissements qui offrent les MOOC est-elle vraiment la démocratisation de l’éducation? des réponses ne pourront être amenées que lorsque les modèles d’affaires en enseignement universitaire auront atteint une certaine maturité.»
Source : Karsentis, T. (2013). MOOC : révolution ou simple effet de mode? In Revue internationale des technologies en pédagogie universitaire. Volume 10 – Numéro 2. (.pdf)

Depuis deux ans, les cours gratuits en ligne ont semblé être l’avenir tout tracé de l’enseignement supérieur. Et depuis presque toutes les grandes universités se sont lancées tête baissée dans les cours en ligne ouverts et massifs (MOOC en anglais pour massive open online courses), les réactions sont plus que mitigées. Ceux-ci font peser une menace directe sur l’emplois de nombreux enseignants. Pire encore, les premiers résultats semblent montrer que ce type d’enseignement pourrait ne pas être des plus efficaces: un partenariat conclu au printemps dernier entre l’université d’Etat de San José et Udacity s’est soldé par un échec chez plus de la moitié des étudiants.
Dès lors, maintenant, certains préconisent plutôt les SPOC (small private online classes, petits cours privés en ligne) par opposition aux MOOCs. Cette approche est souvent aussi qualifiée d’«enseignement hybride». L’idée de base est d’utiliser des cours en vidéo de type Mooc et autres fonctionnalités disponibles en ligne comme «contenus» pour des cours donnés dans de vraies salles, de taille normale. En demandant aux étudiants de visionner les vidéos en ligne, les enseignants sont ensuite libres de passer leur temps de cours à répondre aux questions des étudiants, à évaluer ce qu’ils ont assimilé ou non, puis à travailler avec eux sur différents projets. Dans ce cadre-là, les enseignants gardent la main, peuvent recourir ou non aux fonctionnalités de notation automatiques et sont libres d’établir leur programme et leur système de notation à leur convenance et en fonction des besoins des étudiants.
Dans le cas des SPOC, on se rapproche de la démarche dite de la classe inversée (flipped classroom). Quand est-il cependant de l’efficacité des cours dispensés en vidéo (MOOC ou SPPOC) par rapport à la lecture de bons vieux livres? Mais n’est-ce pas la modalité du cours magistral qu’il convient de changer ce que ni SPOC ni MOOC ne modifient fondamentalement (bien qu’intégrant avec la classe inversée un peu de behaviorisme)? Comme l’indiquait Ian Bogost, professeur en sciences informatiques au Georgia Institute of Technology,
«Le cours magistral était considéré comme un modèle défectueux de l’époque industrielle. Pourquoi, alors, le porter aux nues dès lors qu’il a été numérisé et diffusé via Internet à l’ère informatique»
et présenter cela comme une révolution pédagogique?
Source : Cours en ligne: pour réenchanter la révolution Mooc, passez aux Spoc | Slate
Concernant les articles scientifiques consacrés aux MOOCs, Thierry Karsentis en a établi une revue de sa littérature. Son premier constat est que la littérature scientifique est, largement, techno-enthousiaste et peu critique à l’égard des défis que posent les MOOC, comme s’il s’agissait d’une panacée en enseignement universitaire. Par ailleurs, ll note l’existence d’une littérature scientifique, plus nuancée et plus critique, beaucoup moins présente, produite par les universités moins fortunées qui s’opposent aux MOOC et remettent en question leurs réels avantages.
Pour les premiers, les principaux avantages des MOOC seraient liés à leur capacité potentielle à résoudre des problèmes d’accès à l’éducation, comme la distance, la conciliation travail-famille-études et les droits de scolarité. Ils développeraient également l’autonomie et faciliteraient la mise en place de communautés d’apprenants.
Du côté des sceptiques, pas forcément opposés intrinsèquement aux MOOCs, ceux-ci notent que plusieurs des avantages des MOOC sont en fait inhérents aux formations à distance. D’autre part, l’idée de l’éducation gratuite, accessible à tous se fait souvent au détriment de la qualité de la pédagogie. S’y ajoutent le faible taux de réussite, les questions de propriété intellectuelle des contenus de cours et les mécanismes de l’évaluation certificative. Enfin, le processus d’apprentissage demande beaucoup d’autonomie chez l’apprenant et représente un important défi pour les MOOCs.
Pour Karsentis, la question reste ouverte de savoir si les MOOCs représente une révolution ou un simple effet de mode. Par ailleurs, si les MOOCs ont réellement permis une ouverture à l’enseignement universitaire pour beaucoup de personnes,
«il ne faut pas non plus oublier que les MOOC seront aussi susceptibles d’accroître le fossé déjà très présent entre les plus petites universités et les universités d’élite. Alors que les grandes universités reconnues mondialement investissent fortement dans les MOOC, plusieurs s’inquiètent, à juste titre, des effets potentiellement négatifs sur les petits établissements financés majoritairement par les droits de scolarité.»
Dès lors
«La visée des établissements qui offrent les MOOC est-elle vraiment la démocratisation de l’éducation? des réponses ne pourront être amenées que lorsque les modèles d’affaires en enseignement universitaire auront atteint une certaine maturité.»
Source : Karsentis, T. (2013). MOOC : révolution ou simple effet de mode? In Revue internationale des technologies en pédagogie universitaire. Volume 10 – Numéro 2. (.pdf)

Ghislain Dominé nous propose de comparer la tablette Kindle Fire avec l’iPad. Sa conclusion est sans appel :
«Mais on tient là un écosystème qui n’est pas idéal pour un travail en classe. À moins d’envisager les tablettes juste comme un outil de consultation. Ceci peut se tenir. Et cela peut avoir au moins le mérite d’alléger le poids des cartables. Mais je suis convaincu que les tablettes sont aussi de puissants outils de création. Bien plus même que les ordinateurs présents sur nos bureaux. Ce potentiel créatif ne doit pas être mis de côté. Or, des choix de matériels issus des politiques peuvent justement aller à contre-courant de ce potentiel. Windows 8 est certainement séduisant. Android et ses (nombreuses) déclinaisons certainement attractif. Mais il me semble évident que ni l’un ni l’autre n’offrent ce terreau propice à l’imaginaire et à la créativité. C’est en cela que l’outil compte tout de même un peu.»
Parce que l’outil compte tout de même un peu | Au coin de la rue de Lannoy

Ghislain Dominé nous propose de comparer la tablette Kindle Fire avec l’iPad. Sa conclusion est sans appel :
«Mais on tient là un écosystème qui n’est pas idéal pour un travail en classe. À moins d’envisager les tablettes juste comme un outil de consultation. Ceci peut se tenir. Et cela peut avoir au moins le mérite d’alléger le poids des cartables. Mais je suis convaincu que les tablettes sont aussi de puissants outils de création. Bien plus même que les ordinateurs présents sur nos bureaux. Ce potentiel créatif ne doit pas être mis de côté. Or, des choix de matériels issus des politiques peuvent justement aller à contre-courant de ce potentiel. Windows 8 est certainement séduisant. Android et ses (nombreuses) déclinaisons certainement attractif. Mais il me semble évident que ni l’un ni l’autre n’offrent ce terreau propice à l’imaginaire et à la créativité. C’est en cela que l’outil compte tout de même un peu.»
Parce que l’outil compte tout de même un peu | Au coin de la rue de Lannoy

Twitter, Facebook, Pinterest, Viadeo… Tous ces réseaux sociaux font désormais partie des outils de communication des professionnels, mais comment les utilisent-ils ? Lors de cette table ronde, des professionnels témoignent de leurs expériences et usages, sur l’invitation de l’Université de Poitiers.
Source : Conférence : L’usage des réseaux sociaux à titre professionnel | Thot Cursus

Que devraient savoir les élèves après avoir étudié l’histoire pendant 12 ans à l’école? Que devraient‑ils être capables de faire avec leurs connaissances?
Le Projet de la pensée historique a été conçu pour favoriser une approche de l’enseignement de l’histoire fondée sur 6 concepts clés, qui s’opérationnalisent à travers autant de compétences :
Comme la pensée scientifique en enseignement des sciences et la pensée mathématique en enseignement des maths, cette approche repose sur l’idée que la pensée historique est au cœur de la pédagogie de l’histoire et que les élèves devraient devenir de meilleurs penseurs historiques à mesure qu’ils progressent dans leur cheminement scolaire.
Un cadre conceptuel incluant les six concepts de la pensée historique a été élaboré. Il permet de communiquer des idées complexes à un vaste public d’utilisateurs potentiels.
Pour aider les enseignants à bâtir des cours permettant d’acquérir les compétences mentionnées, le site fournit des «leçons exemplaires». On y trouvera des scénarii pédagogiques détaillés et les ressources à utiliser.
Le Projet de la pensée historique dispose de l’appui financier du gouvernment du Canada par l’entremise du ministère du Patrimoine canadien, Programme des études canadiennes, The History Education Network/Histoire et Éducation en Réseau (THEN/HiER).
Le site Le Projet de la pensée historique | Le Projet de la pensée historique.
