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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

Dans le rétroviseur : le 27 janvier 2010, Steve Job présente l’iPad

28 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Il y a dix ans, Steve Jobs présentait à l’occasion d’un événement spécial le premier iPad. Flashback.

Dans son keynote, Steve Jobs présentait l’iPad comme le représentant d’une nouvelle catégorie de produit entre le téléphone portable et l’ordinateur portable. Comme un produit capable de faire beaucoup mieux que ces deux autres produits une série limitées de tâches spécifiques.

Dans son keynote, il listait ses tâches spécifiques :

  • naviguer sur internet
  • consulter et répondre à ses mails
  • gérer ses photos
  • regarder des vidéos
  • écouter sa bibliothèque musicale
  • jouer
  • lire des livres numériques

Anticipant la question des netbook, il indiquait en début de son speech que le problème des netbook était qu’ils n’étaient les meilleurs pour rien et déclenchait dans la foulée les rires spontanés de l’assemblée. Leur seul intérêt était d’être juste meilleur marché. Puis il introduisait l’iPad et commençait sa démonstration :

https://youtu.be/6Fk1V5NqoD4

En regardant le keynote, certaines choses nous paraissent évidente aujourd’hui comme pouvoir véritablement rédiger du texte à l’aide d’un clavier virtuel.

Bien sûr, le système d’exploitation faisait avant tout de l’iPad un très gros iPhone. Il n’en demeure pas moins qu’effectivement depuis l’iPad (devenu synonyme de tablette) inaugurait une nouvelle catégorie d’outil numérique.

L’idée d’une troisième catégorie d’appareils, à savoir les tablettes, était difficile à traiter pour beaucoup à l’époque. L’iPad a été largement raillé pour son nom dans les jours qui ont suivi l’annonce, et certains analystes avaient déjà prédit son échec avant même qu’il ne soit annoncé.

Apple a vendu 300 000 iPads dès le premier jour de vente, et a dépassé les 2 millions de ventes moins de deux mois plus tard. Après avoir vendu 7,5 millions d’iPads en 2010, Apple a vendu 32,4 millions d’iPads en 2011, 58,3 millions en 2012 et 71 millions en 2013. Les opposants se sont presque immédiatement trompés, et Apple a vendu plus de 350 millions d’iPads à ce jour, même si les ventes ont atteint un pic en 2013.

L’iPad a longtemps été un appareil intermédiaire, comme Apple l’avait prévu, et il a largement atteint ses objectifs, à savoir être bon pour les tâches de consommation que Steve Jobs a exposées. Il n’a cependant jamais tué les netbooks, car ils se sont simplement adaptés et transformés en ordinateurs portables à écran tactile.

Pour The Verge, au cours des dix prochaines années, l’iPad va déterminer s’il reste une troisième catégorie d’appareil capable de combler occasionnellement le fossé entre la tablette et le PC ou s’il est prêt à devenir un ordinateur portable.

Je vous invite également à relire mon avis après la découverte de ce nouveau produit : iPad le chaînon manquant?

A l’écoute: Easy – Single Version par Commodores

26 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Bon matin ! Comme on dit au Québec, voilà de quoi bien commencer sa journée du dimanche avec les Commodores.

https://youtu.be/3DSVMDmzCcA

Easy – Single Version
Par Commodores
De l’album Motown 50

Listen on Spotify

Vinyle : Elton John, “Live from Moscow” (Virgin/EMI)

25 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une vraie curiosité que ce double album (vinyle). En 1979, Elton John a accompli un cycle. Il en sort essoré et nous avec. Ses grands albums sont derrière lui, ses grandes frasques aussi et il s’est retiré du circuit en plein burn out. Sa virée à Moscou le remet en selle à l’écart. Devant un public poli mais qui brûle en secret, il se lâche entièrement. Récital au piano et grands airs de castafiore. À l’arrivée, un genre de best of en solitaire (ou en compagnie du percussionniste Ray Cooper) qui vaut le détour.

Faisant suite à la sortie de son album « Single Man », Elton John avec Ray Cooper a également écumé l’Europe la même année. Ils avaient donné deux concerts au Théâtre de Beaulieu à Lausanne. Cela a été mon premier concert « live » à 17 ans. A l’occasion de ces deux concerts, les fauteuils du théâtre n’avaient pas tous résistés à l’enthousiasme du public. Quels moments à jamais inoubliable, me concernant, au parterre juste devant la scène à proximité de l’artiste !

Le concert en vidéo (YouTube):

https://m.youtube.com/watch?v=oB5SlGhY2IA

Il s’agit en fait du dernier concert de la tournée, qui s’est tenu au Rossiya Concert Hall le 28 mai 1979 et a été diffusé en direct dans toute l’Europe par la BBC. Il s’agissait de la première liaison satellite stéréo entre l’URSS et l’Occident. Cet enregistrement de l’émission du 28 mai est devenu disponible sur plusieurs albums pirates, dont A Single Man in Moscow, et Elton John Live from Moscow 1979, un double LP limité de pressage de vinyle émis pour le Record Store Day 2019. Très rapidement, le pressage est épuisé.

Un nouveau pressage est sorti le 24 janvier 2020 sur le site d’Elton John : https://www.eltonjohn.com/stories/live-in-moscow-1979.

La playlist :

Disque 1

  1. Daniel
  2. Skyline Pigeon
  3. Take Me To The Pilot
  4. Rocket Man (I Think It’s Going To Be A Long, Long Time)
  5. Don’t Let The Sun Go Down On Me
  6. Goodbye Yellow Brick Road
  7. Candle In The Wind
  8. I Heard It Through The Grapevine

Disque 2

  1. Funeral For A Friend
  2. Tonight
  3. Better Off Dead
  4. Bennie And The Jets
  5. Sorry Seems To Be The Hardest Word
  6. Crazy Water
  7. Saturday Night’s Alright (For Fighting)/Pinball Wizard
  8. Crocodile Rock
  9. Get Back/Back In The U.S.S.R.

A voir si vous en avez l’occasion, l’incroyable documentaire de la BBC « To Russia with Elton » avec cette scène incroyable lorsque les journalistes de la BBC offre un billet de concert à un fan absolu d’Elton John qui, ne faisant pas partie des apparatchiks, n’avait pas pu obtenir de billet pour assister à un concert.

A voir aussi, le moment où Elton John ne sachant plus comment dérider le public, encadré par la police, se met à jouer, sans transition, « Le Temps des cerises ». Avec succès.

Le séjour de John en URSS a été filmé par Dick Clement et Ian La Frenais. Le film a été monté pour un documentaire télévisé, intitulé To Russia with Elton. Le film comprend des images du dernier concert de John à Moscou et des scènes montrant le contexte politique de la tournée et ses réactions à la culture russe.

Concernant cette tournée, Elton John a publié en 2019 un texte revenant sur celle-ci : Elton’s 1979 Tour of the USSR – A Look Back

Sur la tournée et le documentaire : Elton John’s 1979 tour of the Soviet Union

Photo de couverture : Elton John et Ray Cooper sur scène en URSS – Mai 1979. Provenance : https://www.eltonjohn.com/stories/eltons-1979-tour-of-the-ussr-a-look-back

Test du clavier Brydge 12”9-MkII et de son Slime Protective Case avec un iPad Pro 12”9 de 2015

23 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

A fin décembre, j’ai reçu le clavier Brydge 12”9 pour l’iPad Pro 12”9 (2015), première génération auquel j’ai associé le Slime Protective Case également proposé par Brydge. Voici un test rapide de cette configuration après trois semaines d’utilisation.

Le clavier proposé par Brydge est probablement le clavier qui se rapproche le plus, voire dépasse en qualité, le clavier des anciens MacBook Air. Au niveau de la frappe, c’est vraiment bluffant. Même le Smart Keyboard (340 grammes) d’Apple est dépassé côté qualité de la frappe.

Il s’agit cependant d’un clavier US, mais pour qui connaît la disposition des touches des claviers suisses-allemand, il n’y a pas de problème. C’est l’avantage de la frappe à l’aveugle. Par ailleurs, le clavier dispose de touches rétroéclairées ce qui sera utile dans certaines situations.

L’autre avantage réside dans le fait que l’on peut incliner l’iPad dans plusieurs positions. C’est là que l’iPad se rapproche le plus d’un ordinateur portable en terme d’outil de productivité et de remplacement.

Pour sa part, le ”Slime Protective Case” offre une protection bienvenue du dos de l’iPad. Là, je suis paré. Et bien paré pour un travail en autonomie.

L’ensemble est vraiment d’un niveau premium est s’accorde à la perfection avec l’iPad.

Certes, côté du poids, l’ensemble n’est pas léger. L’ensemble Clavier (762 grammes) – Coque arrière (165 grammes)- iPad (723 grammes) porte le poids total à 1,650 kg ce qui situe le combo entre le MacBook Pro 13” (1,367 kg) et le nouveau MacBook Pro 16” (2kg). La protection en plus du dos.

Dans mon combo précédent, l’ajout du Smart Keyboard (340 grammes) et de la coque rigide transparent iGlaze de Moshi (112 grammes) amenait à un poids total de 1,175 kg.

L’augmentation de poids est rendue nécessaire pour assurer une certaine stabilité de mon iPad en fonction de l’angle de vue et pour éviter que l’iPad bascule tout simplement. C’est un choix. Cependant le poids de l’iPad seul (723 grammes) limitait déjà fortement les avantages d’une tablette pure en terme d’usage nomade par rapport à un portable.

Dans un usage productif intensif de rédaction, le poids reste globalement raisonnable.

Par ailleurs, le clavier est facilement détachable et vous pouvez également utiliser pleinement votre iPad comme tablette en le posant de manière protégée avec la coque protectrice sur une table ou n’importe quelle surface. Dans cette utilisation-là, le poids total (888 grammes) est de 40 grammes supérieurs à ma configuration précédente (iPad Pro + coque iGlaze soit 845 grammes au total).

Comparativement au Smart Keyboard d’Apple, le Brydge possède un certain nombre d’avantages spécifiques :

  • un meilleur confort de frappe
  • de multiples angles de vue jusqu’à 180 degrés
  • une rangée de fonction dans la rangée supérieure du clavier
  • la possibilité de rétroéclairer les touches sur trois intensités

Parmi les défauts, le principal réside dans son poids qui est plus du double de la tablette seule.

L’iPad Pro 12”9 (2015) doit être entrevu comme une formidable machine à écrire et à rédiger des textes. Actuellement en raison des problèmes de clavier des MacBook, cet iPad avec le clavier Brydge est, à mon avis, indépassable en terme de confort, de qualité et de vitesse de frappe. La rédaction avec Ulysses en est clairement un must.

Après trois semaines d’utilisation, quelle place pour l’iPad 12”9 ?

Dans un usage nomade mobile, un iPad Pro 9”7 et un iPad mini 5e génération tiennent largement la corde pour figurer dans mon sac à dos en déplacement.

Inévitablement, cela pose la question de la place d’un iPad Pro 12”9 (1ère génération). Ce dernier est clairement moins pratique dans un usage mobile pur. Indépendamment de la qualité du clavier Brydge et de sa coque de protection, l’ensemble peine à séduire complètement dans une utilisation mi-ordinateur, mi-tablette. L’ensemble est souvent trop imposant pour y parvenir.

Il reste à l’iPad Pro 12“9 la qualité de son écran qui convient parfaitement dans certains travaux et pour la juxtaposition de deux écrans (multitâche). Comme indiqué précédemment, le clavier Brydge est lui excellent dans le cadre d’un travail productif. Après trois semaines, la qualité de la frappe offerte par le clavier Brydge ne se dément pas.

En usage nomade, l’iPad 12”9 est fortement concurrencé par l’iPad Pro 9”7 (ou aujourd’hui, l’iPad Air, 3e génération). Plus compact, doté d’un bon clavier externe avec le Brydge, l’iPad Pro 9”7 fait le job en productivité nomade tout en restant une tablette. Il sera mieux adapté pour travailler avec son iPad sur les genoux et dans un espace restreint.

Pour un travail de rédaction d’une journée, l’iPad Pro 12”9, muni de son clavier Brydge, garde, à mon avis, l’avantage surtout s’il s’agit de ne pas être distrait. Je peux ainsi et par exemple avoir mon traitement de texte avec mes notes manuscrites prises par Notability en vis-à-vis. Dans ce cadre-le, l’iPad 12”9 sera bien mieux adaptée que l’iPad Pro 9”7 et même le MacBook 12”.

Autre élément à souligner réside dans la qualité des hauts-parleur de l’iPad Pro 12”9, même si la qualité de ceux de l’iPad Pro 9”7 est également bonne. Plus large, l’iPad Pro 12”9 améliore, à mon avis, l’effet stéréo. Après, il est clair que suivant l’environnement vous utiliserez vos écouteurs quelque que soit votre iPad.

Si toutes les limitations en terme nomade ne sont pas entièrement gommées, le combo Brydge + iPad Pro 12”9 rebooste incontestablement cette première génération d’iPad Pro. En tout cas, le clavier Brydge remporte clairement mes suffrages. Pour moi, c’est le meilleur clavier externe relié à l’iPad à l’heure actuelle.

NB : cet article ne contient aucun article placé ou sponsorisé. Tous les produits testés ont été dûment achetés.

Lecture : Vanessa Springora – Le Consentement

21 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Difficile en ce débute d’année 2020 de passer à côté de l’ouvrage de Vanessa Springora, celui-ci décortique la relation entre l’auteure âgée alors de 14 ans et Gabriel Matznef âgé lui de 50 ans. 

Au-delà du portrait d’un pédophile notoire, mais jamais véritablement inquiété, l’ouvrage met également en évidence la complaisance et la complicité d’une partie non négligeable du microcosme littéraire parisien. 

L’ouvrage permet aussi et surtout d’entendre la voix d’une victime d’un pédophile et le long chemin à parcourir après une telle relation au niveau de toxicité maximal. 

Merci à Vanessa Springora d’avoir eu ce courage. Son écriture chirurgicale permet au lecteur de saisir la mécanique culpabilisante et auto-destructrice dans laquelle les pédophiles plongent durablement, voire de manière indélébile, leurs victimes. 

Les mécanismes de la domination exercée par le prédateur (l’ogre chez Vanessa Springora) sont aussi clairement décrits et décortiqués.

Au-delà de l’actualité et des réactions enfin bienvenues des milieux littéraires et de l’édition parisienne, ce livre mérite de se faire une place durable dans nos consciences et sur les étagères de nos librairies et bibliothèques. Vanessa Springora fait œuvre de salubrité publique.

Quelques extraits

Le moment de la rencontre où l’on découvre le prédateur ayant immédiatement identifié sa proie dès la première rencontre dans un dîner mondain :   

« À table, il est assis à un angle de quarante-cinq degrés. Une prestance évidente. Bel homme, d’un âge indéterminé, malgré une calvitie complète, soigneusement entretenue et qui lui donne un air de bonze. Son regard ne cesse d’épier le moindre de mes gestes et quand j’ose enfin me tourner vers lui, il me sourit, de ce sourire que je confonds dès le premier instant avec un sourire paternel, parce que c’est un sourire d’homme et que de père, je n’en ai plus. À coups de belles reparties, de citations placées toujours à propos, l’homme qui, je le comprends rapidement, est écrivain, sait charmer son auditoire et connaît sur le bout des doigts les codes du dîner mondain. Chaque fois qu’il ouvre la bouche, les rires fusent de toutes parts, mais c’est toujours sur moi que s’attarde son regard, amusé, intrigant. Jamais aucun homme ne m’a regardée de cette façon. »

Le prédateur est déjà bien présent dès le premier soir lorsqu’il est raccompagné en voiture par la mère de V. :

« Dans la voiture, G. est assis à côté de moi, sur la banquette arrière. Quelque chose de magnétique circule entre nous. Son bras contre le mien, ses yeux posés sur moi, et ce sourire carnassier de grand fauve blond. Toute parole est superflue. »

A propos de la lettre ouverte publiée dans Le Monde en 1977 en faveur de la dépénalisation des relations sexuelles entre mineurs et adultes, intitulée « À propos d’un procès », et signée notamment par Barthes, Deleuze, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, André Glucksmann, Louis Aragon… :

« La pétition est également signée G.M. Il faudra attendre 2013 pour qu’il révèle en avoir été l’initiateur (il en est même le rédacteur), et n’avoir essuyé à l’époque que très peu de refus lors de sa quête de signatures (dont celles, notables, de Marguerite Duras, Hélène Cixous et… Michel Foucault, qui n’était pourtant pas le dernier à dénoncer toutes les formes de répression). »

L’implacable et terrible constat :

« À quatorze ans, on n’est pas censée être attendue par un homme de cinquante ans à la sortie de son collège, on n’est pas supposée vivre à l’hôtel avec lui, ni se retrouver dans son lit, sa verge dans la bouche à l’heure du goûter. »

Le début de la déprise de V.  :

« G. est parti pour deux semaines faire sa cure de jouvence en Suisse. Il m’a laissé les clefs de la chambre d’hôtel et du studio du Luxembourg. Je pourrai y passer, si je le souhaite. Un soir, je finis par transgresser le tabou et décide de lire les livres interdits. D’une traite, comme une somnambule. Pendant deux jours, je ne mets pas le nez dehors. La pornographie de certains passages, à peine dissimulée sous le raffinement de la culture et la maîtrise du style, me donne des haut-le-cœur. »

Une relation placée sous l’angle du syndrome de Stockholm :

« le syndrome de Stockholm n’est pas qu’une rumeur. Pourquoi une adolescente de quatorze ans ne pourrait-elle aimer un monsieur de trente-six ans son aîné ? Cent fois, j’avais retourné cette question dans mon esprit. Sans voir qu’elle était mal posée, dès le départ. Ce n’est pas mon attirance à moi qu’il fallait interroger, mais la sienne. »

Un ogre et une violence sans nom :

« Chaque jour, grâce à moi, il assouvissait une passion réprouvée par la loi, et cette victoire, il la brandirait bientôt triomphalement dans un nouveau roman. »

Une emprise à vie, même après la déprise :

« Quand je crois être enfin libre, G. retrouve toujours ma trace, pour tenter de raviver son emprise. J’ai beau être adulte, dès qu’on prononce le nom de G. devant moi, je me fige et redeviens l’adolescente que j’étais au moment où je l’ai rencontré. J’aurai quatorze ans pour la vie. C’est écrit. »

« Affaire Matzneff » : Patric Jean : “On a euphémisé la pédophilie”

20 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann 6 commentaires

Pour des gens comme Finkielkraut, par exemple, c’est insupportable, parce qu’on touche à l’ordre social. C’est ce qu’il faut retenir. Quand on s’attaque au pouvoir des hommes sur le corps des femmes et des enfants, on touche à l’ordre social. C’est là toute la difficulté.

En pleine “affaire Matzneff”, Patric Jean publie La Loi des pères. Une enquête sur cette idéologie patriarcale qui, protégeant le “pouvoir des hommes sur le corps des femmes et des enfants”, assure l’impunité des pédocriminels.

Source : https://www.lesinrocks.com/2020/01/20/livres/livres/patric-jean-on-a-euphemise-la-pedophilie/

Crédit photo : Fabienne Collard/VOZ’Image

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Qu’est devenu Evernote ?

20 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 2014, je listais Evernote comme l’une de mes 10 applications phares utilisées avec mon iPad. Depuis lors, les choses ont bien changée et Evernote est passé à l’arrière-plan de mes utilisations. Qu’y a-t-il à dire concernant Evernote en ce début 2020 ? Point de situation.

Plusieurs raisons à cela. La première a tenu aux erreurs commises par Evernote lui-même concernant la gestion des données de ces utilisateurs. Sa politique d’abonnement aussi lui a valu quelques problèmes. En second lieu, la concurrence est féroce dans le domaine. Il faut notamment relever les progrès réalisés par l’application Notes d’Apple. De mon côté, en terme de rédaction, je privilégie désormais les éditeurs de texte et plus particulièrement Ulysses. Concernant mes notes manuscrites, Notability est mon application préférée. Les traitements de texte ont également bien évolué et on peut penser à Pages, Word ou Google Docs. J’y ajouterai encore OnlyOffice document pour les tenants de l’Open Source et Mellel pour la rédaction de texte scientifique. En trosième lieu, la concurrence porte pour Evernote sur l’alliance entre les applications de Google, Microsoft et Apple avec leur cloud. En effet, à ces début, Evernote offrait une plus-value manifeste dans la gestion des documents entre plusieurs appareils et plusieurs systèmes d’exploitation concernant les données dans les nuages. Quelque part, il est regrettable pour Evernote de n’être pas devenu le Word ou le Google Docs de DropBox.
L’espace s’est donc rétréci pour Evernote (un peu moins pour DropBox) J’y reviens néanmoins pour faire le point sur son utilisation.

Premier constat, Evernote n’a pas connu d’évolution majeure de son interface. Il propose toujours de créer plusieurs carnets qu’il est possible de ranger dans différents dossiers. L’interface paraît néanmoins plus épurée et plus claire. Elle également intuitive. Le mode plein écran est très agréable lors de la rédaction de notes.
Evernote reste une application de notes et un traitement de texte simplifié. Il n’est ainsi pas possible de justifier un texte ou d’insérer une note bas de page. Trois niveaux de taille de caractère sont possibles: petit, moyen et large. Par contre, il est facile d’ajouter un dessin, un enregistrement audio, un fichier ou une photo, voire d’en prendre une. Le navigateur photo paraît néanmoins plutôt lent. Et ces fonctionnalités sont présentes dans d’autres applications comme Notes d’Apple.
Sur iPad et contrairement à Notes, Evernote ne permet pas de créer des tableaux simples.
Rapidement se pose la question de ce qui le distingue aujourd’hui de Notes d’Apple. Et c’est là que le bas blesse. Au niveau de la navigation, il permet de mettre des carnets ou des éléments en favori. Cet élément vous facilitera grandement la tâche si vous disposez d’un nombre important de carnets et de dossiers. Mais Notes propose également d’épingler des notes pour les mettre en évidence. Seuls les carnets lui font défauts.
Par ailleurs, Notes permet également de partager des notes avec des collaborateurs. Sur iPad, Evernote n’utilise pas les outils de partage d’iOs et c’est un handicap.
Finalement, il ne lui reste que l’avantage d’être multi-plateformes.

En 2020, Apple Notes remplacera aisément Evernote tant dans la collecte de vos informations que dans la rédaction de vos notes ou journal de bord. En 2020, il est donc difficile de recommander Evernote.

A l’écoute: Whitestone City Limits par Jesse Malin

19 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Voilà un morceau vous donnera la pêche de bon matin ! Et pourquoi pas un dimanche matin.

Whitestone City Limits
Par Jesse Malin
De l’album Outsiders

Listen on Spotify

Jesse Malin est un musicien de rock américain, guitariste et auteur-compositeur. Il a commencé sa carrière de chanteur dans le groupe hardcore new-yorkais Heart Attack, et s’est fait connaître comme chanteur de D Generation. Il est actuellement un artiste solo, ayant enregistré de nombreux albums dont celui de Sunset Kids produit par Lucinda Williams. Au cours de sa carrière, Malin a collaboré avec Bruce Springsteen, Billie Joe Armstrong de Green Day, Ryan Adams et de nombreux autres musiciens. Il y a pire comme références musicales, ne trouvez-vous pas?

Son plus récent album,  » Sunset Kids « , voit Jesse Malin retrailler de larges pans des textures musicales américaines – en invoquant Lou Reed, Neil Young et Paul Simon. Sunset Kids  » a commencé à prendre forme lorsque Jesse a accepté l’invitation de Lucinda à la voir ouvrir ce qui a été le dernier concert de Tom Petty and the Heartbreakers.

Ces stars qui n’existent pas, une enquête troublante du “Financial Times” | Courrier International

19 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Fascinant. Ils dépassent le million de fans sur YouTube ou Instagram, mènent leur carrière tambour battant, sont l’égérie de grandes marques. Mais ce sont des influenceurs entièrement virtuels, créés de toutes pièces par ordinateur. Le Financial Times a enquêté sur leur multiplication. De quel futur sont-ils l’incarnation ?

Le Financial Times a enquêté sur la multiplication, depuis deux ans, des influenceurs virtuels sur YouTube et sur Instagram. Il s’est rendu à Séoul, en Corée du Sud, dans les locaux du studio Afun Interactive. “Leur technique de rendu en 3D, à la pointe de l’innovation, alimente un univers de célébrités numériques en rapide expansion : des mannequins, des pop stars et des influenceurs générés par ordinateur et qui commencent à poser un pied dans le monde réel.”

—A lire : https://www.courrierinternational.com/article/lire-sur-notre-site-ces-stars-qui-nexistent-pas-une-enquete-troublante-du-financial-times



Mini-test : Zugu Muse Case pour iPad mini 5 

18 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

La sortie en 2019 de la dernière version de l’iPad mini a donné un sacré coup de boost inattendu au format 7”9. Son support de l’Apple Pencil (première génération) n’est pas loin d’en faire le carnet de notes parfait.

Cependant,  il n’est pas si facile que cela de trouver l’étui adéquat pour l’iPad mini 5 entre légèreté et protection. La possibilité offerte avec la version 5 d’utiliser l’Apple Pencil a amené un élément supplémentaire en recherchant un étui disposant d’un support incorporé pour cet accessoire. Et c’est là qu’intervient la housse proposée par Zugu Case.

Parmi les éléments principaux (cahier des charges) que je retiens :

• une protection globale de l’iPad mini pour l’emporter partout notamment en voyage et à moto (dans la sacoche de réservoir par exemple);

• qu’il fasse office de stand pour l’utiliser avec un clavier, voire aussi avec l’Apple Pencil;

• un support de rangement pour l’Apple Pencil;

• un aspect agréable au toucher et à la prise en main;

• le plus de compacité possible (niveau de l’épaisseur notamment);

• un look un peu stylé.

Je pensais l’avoir trouvé avec l’étui Metropolis d’UAG (https://www.urbanarmorgear.com/products/metropolis-series-ipad-mini-2019). Sur la plupart des aspects, il remplissait ce cahier des charges. Le principal élément négatif réside dans son attache pour l’Apple Pencil. En effet, son positionnement rend le maintien de l’iPad désagréable lorsqu’on utilise son iPad en mode liseuse, car cela forme une excroissance désagréable à la préhension, côté gauche. L’attache rend aussi l’ensemble un peu moins compact. Son look camionneur ou military de la housse n’est pas des plus fins ou gracieux, mais cela ne me dérangeait pas.

Finalement, durant les Fêtes, je me suis penché sur le cas du Zugu Muse (https://www.zugucase.com/ipad-mini-5-4-muse-case/). Il permet d’orienter votre iPad mini sur 7 angles différents. Le magnétisme rend l’ensemble solidaire et permet de l’utiliser sous ces différents angles y compris pour écrire avec l’Apple Pencil. Mais surtout il dispose d’un astucieux rangement pour l’Apple Pencil. Le dispositif est beaucoup moins disgracieux et que celui de l’UAG. Disposé du côté droit, vous n’êtes pas dérangé lorsque vous utilisez votre iPad en mode liseuse. Même lorsque l’iPad est posé sur la table, l’ensemble reste stable et non bancal. Les finitions de l’étui sont de qualité.

Un élément original du Zugu Muse est qu’il permet, grâce à ses 7 angles magnétiques, de le faire tenir sur n’importe quelle surface métallique. Vous pouvez ainsi le poser à la verticale sur votre frigo. Bon ce n’est pas une utilisation que je prévois au quotidien avec mon iPad, mais cela reste intéressant.

Autrement en terme de compacité et de poids, il n’y a pas de différence notable entre les deux étuis. Si le Metropolis est légèrement plus léger, le Zugu est légèrement moins épais. Par contre, le Zugu Case fait nettement plus ”premium”  que le côté millitary et plastique du Metropolis. Concernant le Zugu, l’aspect et la sensation au toucher sont comparables à celle du cuir et c’est tout à la fois très agréable et valorisant. Les deux sont disponibles en plusieurs couleurs. Dans les deux cas, je les ai pris en bleu.

Le seul inconvénient de la housse réside dans le fait que je n’ai pas trouvé de distributeur en Suisse et que son prix avec les frais d’envoi prend l’ascenseur.

A l’issue de ce mini-test, le Zugu Muse remporte mon assentiment. Il reste à le voir à l’usage. Associé à mon clavier Keys-to-Go (https://www.logitech.com/fr-ch/product/keys-to-go?crid=1762) et mon Apple Pencil, je dispose d’une formule de carnet de voyage très compacte et protective.

Bonus : test vidéo https://m.youtube.com/watch?v=k1MfoKrxNxY

Compléments :

1. Après quatre jours d’utilisation, le Zugu Muse rencontre mon assentiment. Le mode stand sur 7 angles est vraiment bien conçu. Il est très agréable en utilisation bloc-notes avec l’Apple Pencil. L’ensemble sait se faire oublier. Le transport est facilité par le support intégré pour l’Apple Pencil. Il faut encore tester l’ensemble avec le Keys-to-Go et la rédaction en mode carnet de voyage. A ce stade, mon avis reste très positif.

2. Après deux semaines d’utilisation, le Zugu Muse remporte mon adhésion. Il est très agréable à transporter. En mode liseuse et consultation, il continue à me convaincre. En mode bloc-notes, je l’utilise ave Notability (https://www.gingerlabs.com/) et il remplace mes blocs-notes papiers. En mode productivité, les 7 angles différents permettent de trouver l’inclinaison idéale et c’est très agréable de l’utiliser avec le Keys-to-Go. L’ensemble fonctionne mieux qu’en combinaison avec le clavier Jorno (https://jornostore.com/), combinaison qui m’avait accompagné tout au long de mon périple de deux semaines en Norvège (2016).  Pour l’instant, c’est un sans faute pour le Zugu Muse.

NB : cet article ne contient aucun article placé ou sponsorisé. Tous les produits testés ont été dûment achetés.

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