Protégé : Chronique nocturne #3
L’envol – Lausanne Lumières 2018
Notre promenade urbaine 2018 réalisée dans le cadre de Lausanne Lumières.
Pont Bessières. Le dessin créé par Ralf Westerhof représente un oiseau blanc prenant son envol. En tant que symbole, il peut être utilisé dans différents contextes, les symboles les plus courants étant la liberté et la paix.
Dancing Grass – Lausanne Lumières 2018
Notre promenade urbaine 2018 réalisée dans le cadre de Lausanne Lumières.
Toit végétal des T.-L. Dancing Grass, à différentes hauteurs, tantôt debout, tantôt contre le vent, tout en se mélangeant pour former un terrain gazonné.
Cela ressemble à Lausanne où diverses personnes vivent en harmonie. Lorsque l’herbe rougeoyante se déplace avec le vent et des mouvements artificiels, elle imite un terrain d’herbe en danse.
Double Jeu – Lausanne Lumières 2018
Notre promenade urbaine 2018 réalisée dans le cadre de Lausanne Lumières.
Le projet met en valeur les arcades sud de l’église Saint-François. Cette dernière étant, avec la Cathédrale, la seule église médiévale conservée à Lausanne, l’installation joue avec cet héritage en utilisant une typologie d’éclairage d’une autre époque: le shed. Grâce à son dispositif à deux pans, il permet un double-jeu, selon le sens de cheminement.
Installé pour la première fois lors de l’édition 2017 du Festival, cette œuvre est ensuite devenue pérenne à la demande de la Ville. Depuis plus d’une année, elle illumine les arcades sud de l’église Saint-François pour le bonheur des visiteurs du Festival et des Lausannois.
Lustre chrominéral – Lausanne Lumières 2018
Notre promenade urbaine 2018 réalisée dans le cadre de Lausanne Lumières.
Rue Saint-François. Des concrétions minérales se sont cristallisées sur un enchevêtrement chaotique. Les cristaux iridescents éclairent la structure blanche d’une lumière polychromatique.
Données personnelles : sur les téléphones Android, des applications très bavardes avec Facebook
Une ONG a découvert que des données étaient envoyées à Facebook, même lorsque leur utilisateur ne disposait pas de compte sur le réseau social.
De nombreuses applications pour Android partagent avec Facebook des informations sur leurs utilisateurs, y compris sans le consentement de ces derniers et même lorsqu’ils ne disposent pas de compte sur le réseau social.
Deux chercheurs de l’ONG Privacy International, Frederike Kaltheuner et Christopher Weatherhead, ont ainsi analysé 34 applications pour smartphones Android de toutes sortes et très populaires – installées entre 10 et 500 millions de fois chacune.
Ils ont découvert que plus de la moitié d’entre elles transmettaient des informations au réseau social dès l’ouverture du programme, sans aucune intervention de l’usager. « Il est crucial de se rappeler que cela arrive que vous soyez ou non un utilisateur de Facebook » a martelé M. Weatherhead sur la scène du Chaos Communication Congress, la grand-messe des hackers qui se tient jusqu’au 30 décembre à Leipzig (Allemagne), où les deux experts présentaient leurs travaux.
«Le low cost est un leurre: il ne vend ni liberté, ni exotisme, ni voyage»
Tourisme. L’aviation à bas prix a bouleversé notre rapport au voyage. Conversation avec un écrivain et un historien.
Chacun à leur manière, avec leurs méthodes et leurs mots, ils portent un regard particulier sur le développement de l’aviation à bas coût. Le premier, un écrivain, a embarqué 17 fois en vingt jours à bord d’Easyjet pour les besoins de son livre du nom (et de la couleur) de la compagnie orange. Le second, professeur émérite d’histoire économique à l’Université de Neuchâtel, travaille depuis des décennies sur l’évolution de nos modes de déplacement et nos loisirs. Malgré des approches différentes, Alexandre Friederich et Laurent Tissot l’affirment sans hésitation: l’aviation low cost a totalement bouleversé notre façon de voyager. Ou plutôt de s’adonner au tourisme.
Pour saisir la portée de ce bouleversement, il faut se remémorer l’aviation avant 1995 et la naissance d’Easyjet. «Quand on prenait l’avion, c’était exceptionnel. On mettait la cravate, on mangeait le repas des compagnies avec de l’argenterie», sourit Laurent Tissot. Puis l’entrepreneur britannique d’origine chypriote Stelios Haji-Ioannou fonde sa compagnie à prix cassés. Rapidement, «l’avion est devenu un moyen de transport banal et l’idée ne viendrait à personne de raconter un vol», écrit Alexandre Friederich.
Comme pour contredire cette assertion, l’écrivain né à Pully (VD) va enchaîner les vols, collecter des notes, décrire ses expériences dans un petit ouvrage dynamique paru en 2014. Au travers de ses escales à Thessalonique, Dortmund ou Luton (centre névralgique de la compagnie), il décrit «l’homme nouveau» qui prend place à bord. Car le phénomène ne se limite pas à une nouvelle offre de transport apparue au tournant du siècle.
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Crédit image : Avant 1995, prendre l’avion était exceptionnel pour la majorité des gens. «On mettait la cravate, on mangeait le repas des compagnies avec de l’argenterie», rappelle l’historien Laurent Tissot.
Image: GETTY IMAGES
Chronique nocturne #2
Les Fêtes de Noël sont derrière nous. Nous nous trouvons dans un entre-deux. Nouvel-An en attente.
Installé au bureau, je termine ma lecture du Lambeau de Philippe Lançon. Je viens de parcourir en sa compagnie l’expo Velasquez, je passe de la Salpêtrière aux Invalides, d’une chambre d’hôpital à l’autre, d’opération en opération. Je suis balloté.

Philippe Lançon. Le Lambeau
Dans le calme de la maison, Rod Stewart m’accompagne ce soir. Je me laisse emporter par Time of my Life ou My Heart Can Tell You No. Le crooneur y déploie ses ailes qui, elles, ne l’empêchent pas de voler.
J’ai ouvert le cadeau reçu pour Noël de ma fille. Il convient parfaitement à cette ambiance nocturne.
Sur mes genoux, la liseuse remplace le livre et sur le bureau le livre sert de lampe.
Drôle d’époque. Avec trop peu d’allumeurs de réverbères.
La Tour-de-Peilz – Un parcours pour Gustave Courbet le Boéland
À l’occasion des 200 ans de sa naissance, la municipalité de La Tour-de-Peilz propose sept panneaux et un site internet pour rappeler la période locale de l’artiste français. Un préavis pour un montant de 100’000.- francs est déposé au Conseil communal.
Sept lieux ayant compté lors du séjour du maître français accueilleraient un panneau informatif d’un mètre sur deux. Trois au centre-ville: la place des Anciens-Fossés (où une stèle rappelle qu’il a été enterré à La Tour-de-Peilz avant que sa dépouille ne parte pour Ornans), le Café du Centre et la place du Temple (Buste La Liberté). Et quatre au bord du lac: la villa Bon-Port, plus trois lieux d’inspiration: La Becque (où il peignit «La vue du lac Léman»), le port et à la rue du Château («Coucher de soleil sur le lac»).

Le parcours tel que présenté dans le préavis municipal
Il est prévu de confier les contenus des panneaux à Dominique Radrizzani, historien de l’art, spécialiste de Courbet, ancien directeur du Musée Jenisch de Vevey et actuel directeur du Festival BD Fil. Un volet numérique proposera des contenus digitaux, notamment une bande-son de 2 minutes sur chacun des sept sites et une expérience ludique en réalité augmentée.
La démarche est encouragée par Montreux-Vevey Tourisme (MVT) ainsi que par le Pôle Courbet du département du Doubs. Afin que ce nouveau parcours bénéficie d’une reconnaissance culturelle et touristique ainsi que d’une visibilité maximale, un accord de principe concernant la labellisation Pôle Courbet et Pure Inspiration (Montreux-Vevey Tourisme) a été conclu avec les instances concernées. Celui-ci permettra une présence sur les plateformes numériques de ces deux institutions.
L’installation des panneaux est prévue en août prochain, de même que le lancement de la plateforme numérique. Un vernissage du parcours est agendé au 21 septembre dans le cadre des festivités du Bicentenaire. (24 heures)
Le préavis municipal : http://www.la-tour-de-peilz.ch/Documents/Documents/2018/OJ_12_2018/emb/1003-ADM-1811-PAD-rc-Preavis_17-Parcours_Courbet.pdf
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