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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

Chronique nocturne #2

27 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les Fêtes de Noël sont derrière nous. Nous nous trouvons dans un entre-deux. Nouvel-An en attente.

Installé au bureau, je termine ma lecture du Lambeau de Philippe Lançon. Je viens de parcourir en sa compagnie l’expo Velasquez, je passe de la Salpêtrière aux Invalides, d’une chambre d’hôpital à l’autre, d’opération en opération. Je suis balloté.

Philippe Lançon. Le Lambeau

Dans le calme de la maison, Rod Stewart m’accompagne ce soir. Je me laisse emporter par Time of my Life ou My Heart Can Tell You No. Le crooneur y déploie ses ailes qui, elles, ne l’empêchent pas de voler.

J’ai ouvert le cadeau reçu pour Noël de ma fille. Il convient parfaitement à cette ambiance nocturne.

Sur mes genoux, la liseuse remplace le livre et sur le bureau le livre sert de lampe.

Drôle d’époque. Avec trop peu d’allumeurs de réverbères.

La Tour-de-Peilz – Un parcours pour Gustave Courbet le Boéland

26 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion des 200 ans de sa naissance, la municipalité de La Tour-de-Peilz propose sept panneaux et un site internet pour rappeler la période locale de l’artiste français. Un préavis pour un montant de 100’000.- francs est déposé au Conseil communal. 

Sept lieux ayant compté lors du séjour du maître français accueilleraient un panneau informatif d’un mètre sur deux. Trois au centre-ville: la place des Anciens-Fossés (où une stèle rappelle qu’il a été enterré à La Tour-de-Peilz avant que sa dépouille ne parte pour Ornans), le Café du Centre et la place du Temple (Buste La Liberté). Et quatre au bord du lac: la villa Bon-Port, plus trois lieux d’inspiration: La Becque (où il peignit «La vue du lac Léman»), le port et à la rue du Château («Coucher de soleil sur le lac»).

Le parcours tel que présenté dans le préavis municipal

Il est prévu de confier les contenus des panneaux à Dominique Radrizzani, historien de l’art, spécialiste de Courbet, ancien directeur du Musée Jenisch de Vevey et actuel directeur du Festival BD Fil. Un volet numérique proposera des contenus digitaux, notamment une bande-son de 2 minutes sur chacun des sept sites et une expérience ludique en réalité augmentée.

La démarche est encouragée par Montreux-Vevey Tourisme (MVT) ainsi que par le Pôle Courbet du département du Doubs. Afin que ce nouveau parcours bénéficie d’une reconnaissance culturelle et touristique ainsi que d’une visibilité maximale, un accord de principe concernant la labellisation Pôle Courbet et Pure Inspiration (Montreux-Vevey Tourisme) a été conclu avec les instances concernées. Celui-ci permettra une présence sur les plateformes numériques de ces deux institutions.

L’installation des panneaux est prévue en août prochain, de même que le lancement de la plateforme numérique. Un vernissage du parcours est agendé au 21 septembre dans le cadre des festivités du Bicentenaire. (24 heures)

Le préavis municipal : http://www.la-tour-de-peilz.ch/Documents/Documents/2018/OJ_12_2018/emb/1003-ADM-1811-PAD-rc-Preavis_17-Parcours_Courbet.pdf

-À lire : Un parcours pour Gustave Courbet le Boéland | 24Heures

Joyeux Noël et Bonnes Fêtes

25 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

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Il y a 50 ans, la veille de Noël 1968, l’astronaute Bill Anders a pris une photo de la Terre par le hublot d’Apollo 8. On la voit dans l’ombre, avec au premier plan la surface lunaire, à la manière d’un lever de soleil: Earthrise (lever de Terre).

J’en profite pour vous souhaiter un Joyeux Noël et de très Belles Fêtes en compagnie de vos proches.

Pour Trump,  » une guerre tous les jours « , il est de plus en plus seul – The New York Times

23 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le président Trump se méfie de plus en plus des gens qui l'entourent, convaincu qu'ils sont fous. Ubu roi ? Crédit : Doug Mills/The New York Times
Le président Trump se méfie de plus en plus des gens qui l’entourent, convaincu qu’ils sont fous. Ubu roi ? Crédit : Doug Mills/The New York Times

Lorsque le président Trump devient frustré par les conseillers pendant les réunions, ce qui n’est pas rare, il s’assoit sur sa chaise, croise les bras et se fâche. Il fait souvent des éruptions. « Bande d’idiots ! », il appelle ses assistants. Sauf qu’il utilise un mot plus piquant que « bande ».

Pendant deux ans, M. Trump a fait la guerre à son propre gouvernement, convaincu que les gens autour de lui sont des imbéciles. Furieux qu’ils résistent à ses souhaits, indifférent aux détails de leurs briefings, il s’agite particulièrement quand ils lui disent qu’il n’a pas le pouvoir de faire ce qu’il veut, ce qui les rendent suspects qu’ils le trahissent secrètement.

Aujourd’hui, le président qui a déclaré un jour que  » je suis le seul à pouvoir réparer  » le système se retrouve de plus en plus seul dans un système qui semble plus que jamais brisé. Le tourbillon de ces derniers jours – fermeture du gouvernement, scandales en spirale, effondrement des marchés boursiers, retrait brutal des troupes et démission de son secrétaire à la Défense aliéné – a donné l’impression d’une présidence qui risque de perdre / a perdu le contrôle.

-À lire : For Trump, ‘a War Every Day,’ Waged Increasingly Alone – The New York Times

Cette attitude de Trump les bras croisés permet de légender la photo prise au mois de juin lors du G7 lorsque Trump faisait face aux autres dirigeants du sommet :

Photo prise le deuxième jour du sommet des G-7 meeting à Charlevoix, Canada.(Steffen Seibert/Ministère allemand de l’information). Juin 2018

Libérons le design et soutenons le libre

22 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le design n’est pas la solution éthique à des produits ou des services qui ne le sont pas.

Alors voilà, cette réflexion actuelle autour d’un design éthique, à mon sens, n’en a aucun. Le design n’est pas la solution éthique à des produits ou des services qui ne le sont pas. Le design, dans la pratique (méthode, réflexion, solution) ne peut avoir d’éthique que celle héritée des produits et services pour lesquels nous mettons notre savoir-faire à contribution.

Ce dont il est important d’avoir conscience, c’est que notre métier de designer nous redeviendra désirable lorsqu’il sera mis au profit de projets dont nous partageons les valeurs. C’est-à-dire des projets dont l’économie ne repose pas sur la capitalisation de notre attention afin de collecter davantage de données, dans le but d’améliorer une technologie pour encore mieux revendre notre attention préalablement capitalisée. Même constat pour les projets s’inscrivant dans l’économie dite « de partage » mais qui s’appuie en réalité sur la précarité d’une communauté sans rien partager à ses membres des profits générés. Et cela vaut aussi pour les projets dont l’objectif de surconsommation des clients n’a d’égal que la surexploitation des employés de l’entreprise.

— À lire sur m.usbeketrica.com/article/ce-que-le-design-peut-avoir-d-ethique-est-d-etre-libre

Gilets jaunes : avènement d’une classe moyenne occidentale au singulier ou retour des classes sociales ?

22 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le 24Heures de ce jour, le journal donne la parole à Christophe Guilluy et titre «Si on ne va pas vers le peuple, le peuple ira vers le populisme». Les travaux de Guilluy suscitent néanmoins, et depuis plusieurs années, de fortes réserves de la part des chercheurs en sciences humaines et sociales, plus particulièrement ses généralisations abusives et sur sa vision d’une la classe moyenne occidentale au singulier. Contextualisation.

A Christophe Guilluy a d’abord publié «Fractures françaises» (Bourrin, 2010), puis «La France périphérique» (Flammarion, 2014): une expression qui s’est popularisée avec le mouvement des «gilets jaunes». Il vient de publier un nouvel essai, «No society».

On vous présente désormais comme le prophète du mouvement des «gilets jaunes». Il était prévisible?
Je dis depuis quinze ans que nous avons sous les yeux une fragilisation du socle de la classe moyenne sur des territoires bien précis que j’ai appelé «France périphérique». Et cela fait des décennies qu’on observe sur ces territoires une contestation sociale et politique. Le mouvement des «gilets jaunes» rappelle celui des «bonnets rouges», qui a concerné la Bretagne en 2013: il a eu lieu dans les mêmes territoires de petites villes, de villes moyennes, de zones rurales.

Les mouvements sociaux du passé permettent-ils de comprendre celui-ci?
Non, nous sommes en face d’un mouvement du XXIe siècle et inédit, qui se caractérise par une forte rupture entre le monde d’en haut et le monde d’en bas. Dans les mouvements sociaux classiques, ce lien existait. En revanche, les «gilets jaunes» surviennent dans ce moment où la rupture entre le haut et le bas marque l’épuisement d’un modèle qui n’est pas inopérant puisqu’il produit de la richesse, mais qui ne fait plus société: nous basculons dans l’«a-société». Le propre de ce mouvement, c’est l’idée qu’il n’a pas de représentants, ni politiques, ni syndicaux, ni même intellectuels. On est dans le choc entre deux mondes qui ne se comprennent plus, qui se tournent le dos.

Source : «Si on ne va pas vers le peuple, le peuple ira vers le populisme»

Pour mettre en perspective les travaux de Christophe Guilluy, et plus particulièrement « La France périphérique » (2014) qui a suscité de fortes réactions à gauche et sur lequel le monde de la recherche s’est déchaîné en accusant Guilluy de donner une représentation faussée et politique du territoire et, surtout, de ceux qui le peuplent, je vous invite à lire une très intéressante analyse parue sur Slate.fr au moment de sa parution : «La France périphérique» de Christophe Guilluy: la géographie est un sport de combat.

Le mouvement des « gilets jaunes » lui donnerait, quatre ans après, plutôt raison… au minimum conjoncturellement, plus particulièrement sur le fait que les radicalités sociales allaient venir de la périphérie. Mais cela marque-t-il pour autant la disparition des classes sociales avec la fusion des classes populaires et des classes moyennes qui formeraient le peuple laissé seul fasse aux élites ?

Ainsi, dans son nouveau livre, No Society, il décrirait ce phénomène de “disparition de la classe moyenne occidentale”. Anaïs Collet, sociologue à l’université de Strasbourg, rejette vigoureusement ce postulat

Il est impossible de parler sérieusement et de manière empiriquement fondée de “la classe moyenne occidentale”, au singulier. De fait, le livre de Guilluy ne comporte aucune définition claire et stable de ce que recouvre cette expression, qui sert avant tout à attirer lecteurs et commentateurs. La thèse formulée par l’auteur – de manière très impressionniste – est que les anciennes classes moyennes auraient subi un vaste décrochage et formeraient aujourd’hui le gros du bataillon des classes populaires. Cette thèse n’est pas vérifiée, du moins en France. Les professions intermédiaires – infirmiers, travailleurs sociaux, professeurs des écoles, personnels administratifs de catégorie B des collectivités locales, techniciens de l’industrie, des services commerciaux ou comptables des entreprises, etc. – sont loin d’avoir disparu : elles forment le cœur indiscutable des classes moyennes et représentent un quart de l’emploi, un chiffre en croissance. En outre, si la mobilité sociale n’a pas augmenté depuis les années 1980, elle n’a pas non plus diminué et ce sont précisément les enfants issus de ce groupe qui ont vu le plus progresser leurs chances d’ascension sociale. C’est pour les classes populaires que l’horizon s’est un peu assombri depuis le milieu des années 2000.

Par ailleurs, Christophe Guilluy est plus un pamphlétaire, qui plus est faisant partie de cette catégorie des élites (médiatiques) qu’il fustige, qu’un réel scientifique appliquant les règles du débat scientifique ainsi que le soulignait Aurélien Delpirou, géographe à l’Ecole d’urbanisme de Paris à occasion de la sortie de « No Society » :

« La réalité est que Christophe Guilluy a une connaissance très superficielle du champ académique et de ses productions. Les chercheurs et enseignants-chercheurs ne constituent en aucun cas un bloc homogène aux plans scientifique et politique, dont les théories et intérêts seraient convergents. Bien au contraire, le monde académique est traversé de nombreuses controverses, parfois très vives, mais dans le respect des règles du débat scientifique (qui s’appliquent partout dans le monde) : honnêteté et rigueur intellectuelles, validité empirique, confrontation des résultats. Par ailleurs, la question des effets de la mondialisation sur les sociétés et les territoires est au cœur des sciences sociales depuis presque trente ans, bien avant la publication des premiers ouvrages de Guilluy. Ainsi, en économie et en sociologie, la thèse de la « moyennisation » de la société (Henri Mendras) a été battue en brèche par de très nombreux travaux sur « le retour des classes sociales » (selon le titre d’un article fameux de Louis Chauvel paru en 2001), le creusement des inégalités à toutes les échelles (d’Edmond Préteceille à Thomas Piketty), les nouveaux « ouvriers après la classe ouvrière » (Stéphane Beaud et Michel Pialoux). En géographie, Guilluy s’attribue des notions forgées et diffusées dès le début des années 1990 par des universitaires, comme le « périurbain subi » (Martine Berger, Lionel Rougé) ; par ailleurs, de très nombreux travaux, thèses, mémoires ont documenté les effets de la désindustrialisation sur les petites villes et les territoires ruraux, la fragilisation des villes moyennes, le « décrochage » de certaines campagnes. »

Source : “Insécurité culturelle”, “France périphérique” : de quoi le succès des thèses de Christophe Guilluy est-il le nom ? | LesInrocks

Pour ces chercheurs, derrière le peuple, nous assisterions d’abord et avant tout au retour des classes sociales.

Haine sociale et mépris de classe : Pourquoi le quotidien d’un couple de « gilets jaunes » dérange des lecteurs

21 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Le portrait, dans « Le Monde », de jeunes parents mobilisés dans le mouvement a suscité un déluge de commentaires désobligeants à leur égard.

Dès la parution de l’article du Monde, ce fut un déferlement. Le portrait d’Arnaud et Jessica, un couple de jeunes parents mobilisés dans le mouvement des « gilets jaunes » et témoignant de leurs fins de mois difficiles, a suscité plus de 1 000 commentaires sur le site du Monde, et des centaines d’autres sur Twitter et Facebook.

Une écrasante majorité d’entre eux expriment une grande hostilité à l’égard du mode de vie de cette famille, installée dans l’Yonne. Tout leur est reproché : le fait qu’ils aient quatre enfants à 26 ans, qu’ils touchent 914 euros d’allocations familiales, que la mère ne travaille pas – même si c’est pour éviter des frais de garde trop élevés –, le montant de leurs forfaits téléphoniques, le fait qu’ils aillent au McDo, qu’ils achètent des vêtements de marque à leurs enfants, et même qu’ils aient un chien.

« Ceux qui sont choqués sont issus des classes supérieures. Cela relève d’une haine sociale et d’un mépris de classe », Louis Maurin

La virulence des commentaires sur Internet n’est ni une nouveauté ni représentative de l’ensemble de la population. Pour autant, le déluge d’attaques dont le couple fait l’objet interroge. Pourquoi tant d’hostilité ? « Si l’article était paru dans la presse locale, cela n’aurait pas suscité de réaction, car c’est ce que les gens vivent. Il décrit simplement le quotidien d’une famille populaire, observe Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Ceux qui sont choqués sont issus des classes supérieures surreprésentées parmi les lecteurs du Monde. Cela relève d’une haine sociale et d’un mépris de classe », estime-t-il.

—A lire : Pourquoi le quotidien d’un couple de « gilets jaunes » dérange des lecteurs| Le Monde

Après les gilets jaunes, repenser les classes sociales – Libération

21 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une tribune très intéressante de Serge Paugam, directeur de recherches au CNRS, directeur d’études à l’EHESS. et Gilles Laferté, directeur de recherches à l’Inra. 

La révolte contemporaine ravive les conflits de classes que certains croyaient éteints. Mais cette lutte ne reprend pas le chemin du passé, et pour l’analyser, il faut tenir compte de la nouvelle géographie des rapports sociaux, comme du processus de désintégration sociale dont on avait sous-estimé la gravité.

Si le mouvement des gilets jaunes est l’expression de l’affaiblissement des corps intermédiaires est-il pour autant le signe d’un déclin des classes sociales ? Ce mouvement, on l’a souvent souligné, semble, en effet, le réceptacle de revendications éparses et peu coordonnées, exprimées par des personnes au statut socioprofessionnel différent et qui ne partagent pas forcément les mêmes orientations politiques et les mêmes aspirations. Cet ensemble disparate peut donner l’impression d’une non-classe sociale et renforcer les arguments de celles et ceux qui défendent, depuis le milieu des années 90, la thèse de «la mort des classes».

Pour leur part, Serge Paugam et Gilles Laferté pensent au contraire que ce mouvement est avant tout le signe d’un renforcement des conflits de classe qu’il convient de saisir et d’interpréter à partir d’un cadre analytique renouvelé autour de la concentration des richesses et des polarisations spatiales. Ainsi «les ouvriers et les employés forment 29 % et 28 % de la population active des espaces ruraux, loin devant les agriculteurs à seulement 5 %». Avec la fin des paysans, «on se retrouve ainsi avec des polarisations sociales qui redoublent la question sociale par la distance spatiale».

«Dans la société salariale des Trente Glorieuses, les classes sociales étaient en lutte pour le partage des bénéfices de la croissance, mais elles étaient globalement intégrées au système social, et les conflits sociaux participaient de ce processus d’intégration. Aujourd’hui, non seulement les capitaux économiques et culturels sont répartis de façon inéquitable, mais les liens sociaux sont de force et d’intensité disparate. Au cours des dernières décennies, ceux-ci se sont fragilisés pour beaucoup».

Dès lors, «le mouvement des gilets jaunes est l’expression de ce délitement cumulatif des liens sociaux dont les effets sont forts dans tous les lieux marqués par une perception vive d’abandon social, institutionnel et politique».

—A lire : Après les gilets jaunes, repenser les classes sociales – Libération

Chronique nocturne #1

20 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

20 décembre. Les hebdomadaires commencent à faire leur rétrospective de l’année écoulée.

La femme ou l’homme de l’année pourrait bien être un collectif en gilets jaunes. Quitte à renforcer la paranoïa de certain.e.s.

Tout cela n’est pas bon pour les affaires. La bûche passe mal. La crise soudain a frappé à la porte des bourgeois. Shocking !

Les recommandations d’Amazon sont aussi fiables que celles de votre tonton bourré

19 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

On s’en doutait un peu, note…

Voici venue la période de l’année où moult magazines et stars d’Instagram vous disent quoi acheter –et Slate ne fait pas exception. Autre source de conseils: rien de moins qu’Amazon, qui met en exergue certaines recommandations au milieu de son vaste océan de produits, par le truchement d’un petit badge «Amazon’s Choice».

Votre cerveau, plongé dans la perplexité face au choix à faire entre tous les «meilleurs» produits disponibles, pourrait se laisser tenter par les articles marqués par cet insigne –après tout, qui mieux que le fournisseur peut connaître la qualité de ses produits?

Ne faites pas ça!

—A lire sur : Les recommandations d’Amazon sont aussi fiables que celles de votre tonton bourré

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