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Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

1 décembre 2018 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Livre : Adolfo Kaminsky, une vie de faussaire de Sarah Kaminsky

Adolfo Kaminsky, une vie de faussaire de Sarah Kaminsky (Le Livre de Poche), 264 p., 7,20 €

Présentation de l’éditeur :

« Le calcul est simple. En une heure, je fabrique trente faux papiers. Si je dors une heure, trente personnes mourront… »

Quand, à 17 ans, Adolfo Kaminsky devient l’expert en faux papiers de la Résistance à Paris, il ne sait pas encore qu’il est pris dans un engrenage infernal. Trente années durant, il exécutera ce méticuleux travail de faussaire. La Résistance, l’émigration clandestine des rescapés des camps, le soutien au FLN, les luttes révolutionnaires d’Amérique du Sud, les guerres de décolonisation d’Afrique, l’opposition aux dictateurs d’Espagne, du Portugal et de Grèce sont autant de combats pour lesquels il s’est engagé, au péril de sa vie. Toujours, Adolfo Kaminsky est resté fidèle à ses convictions humanistes, à sa volonté de bâtir un monde de justice et de liberté, c’est ce que transcrit la plume de sa fille, Sarah, dans ce témoignage.

Un roman vrai qui nous interroge sur notre capacité au courage. Captivant. Pierre Vavasseur, Aujourd’hui en France.

L’avis des Inrocks

Adolfo Kaminsky doit la vie à son terrible prénom : celui-ci lui permit, fait exceptionnel, d’être libéré de Drancy où le reste de sa famille périt. Devenu l’un des faussaires les plus respectés de France, il fabrique dans l’ombre de son atelier des milliers de faux papiers d’identité, au risque de sa vie, pour des familles juives et la résistance. Il continuera à fabriquer de fausses identités pour des révolutionnaires, activistes des pays en voie de décolonisation, réfugiés politiques, etc.

“En 1944, écrit-il, j’ai compris que la liberté pouvait se gagner par la détermination et la bravoure d’une poignée d’hommes »Adolfo Kaminsky

Ecrit par sa fille Sarah, ce livre est le récit passionnant de cette existence exceptionnelle. En préface, l’auteure raconte avoir grandi sans rien connaître des activités de son père, qui vécut dans le secret en raison des dangers encourus par sa vocation pour sa famille.

“En 1944, écrit-il, j’ai compris que la liberté pouvait se gagner par la détermination et la bravoure d’une poignée d’hommes. L’illégalité, tant qu’elle ne bafoue ni l’honneur ni les valeurs humanistes, est un moyen sérieux et efficace à envisager.” YP

Source : LesInrocks – La sélection Livres de poche des Inrocks pour Noël

Classé sous :Blogcafé

29 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Quand une historienne spécialiste des mouvements sociaux analyse les « Gilets jaunes » | LesInrocks

L’historienne spécialiste des mouvements sociaux Danielle Tartakowsky, co-auteure avec Michel Margairaz de “L’Etat détricoté, De la résistance à la République en marche” (éd. du détour, 2018), analyse pour les Inrocks le mouvement des “gilets jaunes”.
Alors que le mouvement des “gilets jaunes” s’inscrit dans la durée et s’apprête à défiler de nouveau sur les Champs Elysées le 1er décembre, nous avons demandé à l’historienne spécialiste des mouvements sociaux Danielle Tartakowsky d’en donner son analyse. Pour elle, ce mouvement protéiforme qui “perturbe nos catégories” de “droite” et de “gauche” prend sa place dans un “retour de révoltes qui ne s’inscrivent plus dans les formes classiques de la manifestation”. Si sa dimension antifiscale appartient plutôt à un registre mobilisant la droite, elle constate que “plus on avance dans le mouvement, et plus les revendications qui apparaissent portent sur le pouvoir d’achat, les inégalités et injustices sociales, toutes choses qui dans la longue durée appartiennent à des revendications du mouvement ouvrier et de la gauche.”
— À lire la suite sur abonnes.lesinrocks.com/2018/11/29/actualite/quand-une-historienne-specialiste-des-mouvements-sociaux-analyse-les-gilets-jaunes-111147862/

Classé sous :politis Balisé avec :France, gilets jaunes, mouvements sociaux

26 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ollon: Deux motards jouent les profs à distance –  24heures.ch

Partis en septembre 2017 d’Ollon pour un voyage à moto de deux ans autour de la planète, Jan Müller et Yvan Belaïeff roulent actuellement dans la région de Perth (Australie). Leur périple ne vise pas à assouvir uniquement leurs passions de la bécane et des grands espaces. En effet, depuis qu’ils ont mis le contact, ils envoient régulièrement des photos et des montages vidéo à certaines classes du Collège d’Ollon, où eux-mêmes ont étudié. «Il est plus facile de retenir les informations quand la matière se base sur des éléments concrets. Ça rend les sujets vivants et c’est très intéressant de voir leur progression quasi en direct», note Neffer Schliefsteiner, professeure de 9e.

Yann Belaïeff (à gauche) et Jan Müller, ici en Colombie, ont déjà traversé 24 pays sur leurs Triumph 900cm3, en 14 mois. Retour dans leurs pénates en septembre prochain.

Yann Belaïeff (à gauche) et Jan Müller, ici en Colombie, ont déjà traversé 24 pays sur leurs Triumph 900cm3, en 14 mois. Retour dans leurs pénates en septembre prochain. Image: DR

— Lire la suite : Ollon: Deux motards jouent les profs à distance – News Vaud & Régions: Riviera-Chablais – 24heures.ch

Classé sous :Blogcafé, Roadbook

25 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Battlefield V review: war never changes – The Verge

Selon le compte-rendu et l’avis d’un joueur expérimenté à propos du dernier volet de la série, Battlefield V montre que la série a besoin d’une nouvelle direction. La chronique montre les limites des jeux vidéos de guerre et envisage des ouvertures vers une expérience plus proche de l’expérience combattante. Et ainsi de l’histoire. Intéressant.

Le début de sa chronique de T.C. Sottek est sans appel :

« Combattre les nazis arrive à nouveau à point nommé, et pourtant le retour de Battlefield à la Seconde Guerre mondiale semble malavisé. Une guerre sans fin a fait des ravages dans cette série, et les généraux ont besoin d’une nouvelle stratégie.»

Cela ne l’empêche pas de commencer avec des éloges.  Battlefield V est un jeu cinématographique à couper le souffle. Ayant eu l’occasion de regarder mon fils y jouer, je confirme absolument ce point. C’est bluffant. A tel point que même moi j’ai envie d’y jouer !

Autre élément mis en avant, l’interface utilisateur est meilleure que jamais.

Cependant, jouant à Battlefield depuis 2012, notre chroniqueur a passé des milliers d’heures à jouer à ces jeux. Devenu adulte :

«Un ancien moi a décidé d’aimer ces jeux, et maintenant je suis maudit par ma maîtrise d’eux. À ce stade, il est difficile de dire si je joue pour le plaisir ou pour la routine.»

Le mode multijoueurs semble avoir atteint ses limites :

« Le mode multijoueurs de Battlefield V est essentiellement le même chaos : capturer un point, conduire un tank, piloter un avion, mourir, répéter. La personnalisation et la progression des personnages sont fastidieuses et n’ajoutent pas grand-chose à l’expérience».

Il compare alors Battlefield avec un autre wargame, Post Scriptum :

«Post Scriptum est un jeu de tir qui vous permet de faire autre chose que de tirer, ce qui devrait être l’avenir de tout jeu multijoueur avec des armes.»

Il en revient alors au mode de campagne solo présent dans Battlefield V en souhaitant que l’éditeur en fasse plus en la matière :

«Et puis il y a la campagne solo de Battlefield V, qui m’a vraiment surpris. Le format « War Stories », introduit en 2016 dans Battlefield 1, est la tentative la plus intelligente que j’aie jamais vue pour raconter des histoires en solo dans des jeux de guerre. J’aurais aimé que DICE en fasse plus. Il n’y a que trois histoires de guerre à jouer dans Battlefield V, dont une quatrième en décembre. (Battlefield 1 en avait six.)»

Une manière peut-être de se rapprocher de manière plus réaliste du contexte de guerre :

«Au lieu de jouer un héros intouchable qui massacre inexplicablement des hordes d’ennemis comme tant d’autres tireurs, ces nouvelles vous permettent d’être une partie vulnérable de la machine à tuer de la guerre, qui se sent plus authentique que d’obtenir les bons costumes.»

A ce titre, le jeu vidéo se rapprocherait plus de l’expérience combattante et ainsi de l’histoire :

« Le format des Histoires de guerre fait aussi habilement écho à l’expérience intangible d’entendre de vraies histoires de guerre racontées, qui se situent souvent à mi-chemin entre de vrais récits historiques et des contes qui s’allongent dans le temps. J’ai été impressionné par l’histoire de deux frères d’Afrique de l’Ouest qui ont été envoyés en France pour combattre pour une puissance coloniale dont ils n’avaient jamais vu la terre. Après avoir pris leurs fusils et leur avoir donné des pelles, les soldats français ont dû surmonter le racisme de leurs alliés avant d’être autorisés à atteindre la gloire au combat – pour se voir effacés de l’histoire dans l’épilogue de l’histoire. C’est une histoire serrée et puissante en solo qui s’inscrit dans le contexte moderne d’un vétéran qui réfléchit à sa longue contribution secrète à l’histoire. J’en voulais plus comme ça.»

Il termine sa chronique en appelant de ses voeux que ses histoires soient la pièce maîtresse d’un jeu plus complet et non un élément annexe d’un jeu multijoueurs. Une collection d’histoires de guerres inédites ne lui déplairait pas.

Source : Battlefield V review: war never changes – The Vergein

Classé sous :Blogcafé, histoire

24 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Rock… mais quel rock ? Le retour d’Uriah Heep avec Living the Dream

Si en 2016, les derniers albums de Marillon et de Kansas faisaient mon bonheur relativement au retour sur le devant de la scène du rock progressif, en cet automne 2018, c’est au tour d’Uriah Heep et de son dernier album paru en septembre «Living the Dream« qui me ravit. Chronique.

Dès les premières notes de ce nouvel album, le son caractéristique d’Uriah Heep sonne délicieusement à mes oreilles :

Pourtant de la formation initiale et de ma découverte de leur album «Look At Yourself», seul le guitariste Mick Box demeure. Désormais il est accompagné de l’organiste-pianiste Phil Lanzon, du chanteur Bernie Shaw, du batteur Russel Gilbrook et du bassiste Davey Rimmer.

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Uriah Heep (2018). Phil Lanzon – Claviers/Voix, Bernie Shaw – Chanteur, Russell, Gilbrook – Batterie, Percussions, Mick Box – Guitare solo/Voix, Dave Rimmer – Guitare/Basse

Néanmoins,  l’originalité initiale du groupe, apparu dans les années 1970, demeure. Elle résidait, comme l’indique l’article Wikipedia français consacré au groupe, dans « la collaboration entre un guitariste au son hard (Mick Box), utilisant fréquemment la pédale wah-wah, un chanteur aux capacités étonnantes (David Byron), employant volontiers le vibrato, et un organiste-pianiste-guitariste (Ken Hensley), apportant une touche très subtile, mélodique, progressive ou folk, le tout enrichi par des orchestrations de chœurs».

Cette originalité les rend difficilement classable. Le groupe navigue entre fantasy rock, rock progressif, rock mélodique et hard rock classique. C’est probablement ceci aussi qui fait leur charme et leur spécificité. Il les rend inimitable. Surtout quand la qualité des compositions est au rendez-vous.

Concernant leur dernier album, le guitariste Mick Box le définit de la manière suivante :

«There are rock songs, rock ballads, and a couple of prog songs encompassing everything HEEP.»

Pour ma part, c’est avec leur troisième album, paru en septembre 1971, Look at Yourself que je les ai découverts. La pochette de l’album, devenue kitch depuis, se voulait amusante avec deux yeux féminins surmontant un miroir dans lequel on pouvait se mirer.

Malheureusement, la pochette de la remastérisation en 2017 de l’album rend peu hommage à la pochette initiale :

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La pochette originale (1971)

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La pochette de l’album remastérisé (2017)

Pour vous mettre dans l’ambiance de ma découverte de l’album et du groupe, le morceaux «Look At Yourself» qui ouvre l’album

Dans leurs aspects plutôt rock progressif, Uriah Heep se fait une spécialité de morceaux durant de longues et agréables minutes. Leur chef d’oeuvre en la matière appartient à leur deuxième album, Salisbury, sorti en février 1971, et le morceau du même nom, une pièce de plus de seize minutes enregistré avec un orchestre composé de 22 musiciens.

https://youtu.be/o7Zeo-KfO70

Dans leur album «Look At Yourself», «July Morning» s’étend lui sur un peu plus de 10 minutes et est également considéré comme un des plus grand succès du groupe :

Ce morceau permet également de comparer l’évolution du son global et les performances vocales de David Byron (ci-dessus) et de Bernie Shaw :

https://youtu.be/x7iuNb_4Z_4

Concernant David Byron (1947-1985), il a été renvoyé du groupe en 1976 en raison de ses problèmes d’alcool. Il est mort de complications liées à l’alcool, y compris de maladies hépatiques et d’épilepsie, à son domicile de Reading, le jeudi 28 février 1985. Il avait 38 ans et 30 jours. Sa mort fut à peine signalée dans la presse musicale (source : Wikipedia). Une triste fin.

Pour le critique musical Dave Thompson du site musical AllMusic, «aucune chanson du groupe dans le répertoire ne peut jamais dépasser July Morning, une épopée de plus de dix minutes <…>1 ». Sa description du morceau illustre la spécificité du son du groupe :

« However, the best track on the album is one of the more prog-oriented ones: « July Morning » starts with a pastoral organ riff, then builds into a heavy yet symphonic rock tune that divides its time between gentle acoustic verses and emotional, organ-fueled choruses before climaxing in a monstrous jam dominated by a swirling Moog synthesizer lead.» (https://www.allmusic.com/album/look-at-yourself-mw0000461717)

Clé de voûte du dernier album «Living the Dream» avec « seulement » 8:18, «Rock in the Road» évoque doucement ces triomphes passés de «July Morning» et «Salisbury» et une mise à niveau contemporaine du rock progressif « made in Uriah Heep ».

Pour ma part, je retiendrais encore ce troisième morceau :

Au niveau de sa carrière musicale, le groupe connaît dans les années 1970, le succès en Grande-Bretagne et en Europe continentale, mais moindre aux États-Unis. Par contre, la critique le boude en France. Ses morceaux les plus célèbres sont Gypsy, Lady in Black, July Morning, The Wizard, Easy Livin’, Wonderworld, Return to Fantasy et Weep in Silence.

L’audience du groupe décline dans les années 1980 et le groupe devient essentiellement un cult band en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Il reste très populaire dans les Balkans, en Allemagne, au Japon, en Russie, en Scandinavie et aux Pays-Bas. Ils ont vendus plus de 40 millions d’albums dans le monde, dont plus de 4 millions aux Etats-Unis.

25e album solo du groupe «Living the Dream» dispense la même vitalité et énergie que celle de leurs premiers enregistrements. C’est peut-être un des meilleurs albums qu’ils ont produit ces dernières décennies. Le son est à la fois reconnaissable et très contemporain.

Concernant le nom du groupe, il faut savoir qu’Uriah Heep est un personnage de David Copperfield, roman de Charles Dickens publié en 1849. Le personnage se caractérise par son humilité mielleuse, son obséquiosité et son hypocrisie. Sa façon de s’adresser à David par « Maître Copperfield » est si souvent répétée par Dickens qu’il ne peut paraître sincère. Il est l’antagoniste central de la partie finale de l’ouvrage (source : Wikipedia).

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24 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Découverte « live » de Phanee de Pool | Saison culturelle Montreux


Mercredi soir, soirée Michel Jonasz Quartet à l’Auditorium Stravinsky. En première partie, Pierre Smets a fait le très bon choix d’offrir une petite vingtaine de minutes à Phanee de Pool, artiste suisse. A l’arrivée une très belle découverte. Merci à la Saison culturelle de Montreux.

Ce mercredi soir, nous avons vécu une très belle soirée à l’occasion de la venue du Michel Jonasz Quartet à Montreux.

Michel Jonasz et ses musiciens ont enchanté l’Auditorium avec une très solide prestation. J’en retiens l’intensité incroyable de Michel Jonasz avec « J’veux pas que tu t’en ailles », un public très chanteur lorsque l’occasion se présente avec « Supernana » ou « Du blues, du blues, du blues », la qualité musicale exceptionnelle sublimée par la qualité acoustique de l’Auditorium et la bonne humeur générale des musiciens.

Mais la découverte du soir, cela a été, pour moi, la prestation live de Phanee de Pool, artiste suisse. J’en avais entendu parler à l’occasion de son premier album en 2017, mais je la découvrais sur scène pour la première fois.

Il faut saluer ici l’initiative de Pierre Smets qui offre ainsi en première partie la possibilité de découvrir une jeune artiste. Le challenge n’est pas facile en même temps pour Phanee de Pool qui n’a que deux morceaux pour convaincre. Elle l’a fait avec un entrain communicatif et un brio certain.

L’extrait de la vidéo suivante enregistrée au FriSon donne un aperçu de son dispositif de concert :

Pour notre part, nous eûmes droit aux deux morceaux suivants.

En premier lieu, « Des miettes sur le canapé »

et ensuite à un très déjanté « Luis Mariano »:

Concernant l’artiste voici un très court portrait :

Phanee de Pool, de son vrai nom Fanny Diercksen, diplômée de l’Ecole de commerce de Saint-Imier et de l’Ecole de police, décide en 2016 sur un coup de tête de quitter son métier de policière à Moutier pour écrire des chansons sur des thèmes divers. Elle sort en 2017 son premier album « Hologramme » qu’elle a fabriqué en quelques mois. Elle obtient en 2018 un Coup de Cœur de l’Académie Charles Cros .

Je vous propose également d’écouter cet interview de 2017 et plus particulièrement le portrait jubilatoire qu’en fait Claude-Inga Barbey. Sublime !

Source : L’interview de Phanee de Pool – Radio – Play RTS

Dans tous les cas, si Phanee de Pool passe près de chez vous, courez !

Pour suivre Phanee de Pool : https://www.phaneedepool.com

Crédit photo d’en-tête : Fri-Son/Fribourg. ©Julia Foster

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24 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans les déchirures de l’Amérique profonde

Dans le Dakota, Karen Wilson, propriétaire d’un petit domaine agricole, s’use les nerfs et la santé dans une bataille inégale contre un géant pétrolier. Avec sa famille, son mari Peter et leur fille Lisa, elle subit l’intoxication de ses champs et de l’eau provoquée par l’exploitation du gaz de schiste, sans compter les vaches fauchées par des camions de la compagnie roulant à tombeau ouvert sur les chemins vicinaux, au mépris d’une limitation de vitesse que personne ne fait respecter.

L’histoire se passe au moment de la dernière élection présidentielle. Elle semble sans issue, sans la moindre possibilité de parvenir à un peu de justice et d’équité. A générer autre chose que le fatalisme et le chacun pour soi.

François Roux, «Fracking», Albin Michel, 265 p.

– Source : Dans les déchirures de l’Amérique profonde

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24 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Livre : Berlin au cœur des ténèbres


«Si la guerre est perdue, alors le peuple allemand aussi sera perdu.» Ces mots d’Hitler, recueillis dans son bunker par Albert Speer peu de temps avant la fin, résument l’obstination insensée du IIIe Reich à poursuivre une guerre perdue, entraînant le pays entier dans l’abîme. Sans cette fidélité absolue d’une majorité d’Allemands, et sans cette surenchère de violence déployée par les nazis jusqu’aux derniers jours de leur règne criminel, la Seconde Guerre mondiale aurait pu s’achever plus tôt et épargner de nombreuses vies.

Tel est le constat apocalyptique que dresse Heinz Rein dans un roman aux allures de reportage écrit à toute vitesse au lendemain de la guerre, et qui a attendu 70 ans pour être traduit en français. Berlin finale n’a pas connu les honneurs de Seul dans Berlin de Hans Fallada, roman iconique de la résistance allemande, ou Dehors devant la porte de Wolfgang Borchert, pièce emblématique de la «littérature des ruines». Il frappe pourtant par l’exposition de la machine à broyer nazie comme par son sens du suspense qui rend sa lecture compulsive sur près de 900 pages.

Lire la suite : Berlin au cœur des ténèbres

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23 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Autour du Prix d’Ailleurs. Café littéraire #Vevey. Le moment lecture cc @isaacpante

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23 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

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