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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

Roadbook : Furka – Susten

19 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce mardi 18 juillet, il est annoncé des températures dépassant les 30° degrés en plaine. L’occasion est rêvée d’aller titiller les sommets alpins.

Dans un premier temps, il faut traverser tout le Valais central pour rejoindre Brig. Heureusement qu’un tronçon d’autoroute s’est ajouté pour accélérer le mouvement. Ma vieille habitude m’amène à faire un arrêt à Viège, à côté de la gare, pour boire un café. Cela fait un peu plus d’une heure que je suis parti.

A partir de Brig, il s’agit d’entreprendre la montée en direction du col de la Furka. La montée s’effectue de plateau en plateau. L’arrivée vers le départ du col se mérite. Le paysage est néanmoins splendide.

Je repenserai à Philippe qui m’indiquait l’année dernière que les Trollstigen (Norvège) sont la Furka suisse. Cela n’est pas entièrement faux. L’approche est néanmoins plus longue. Je médite sur qui de la Furka ou la Maloja (montée depuis le versant italien) se rapproche le plus des Trollstigen. Quoiqu’il en soit les deux cols valent le détour.

A Ulrichen, je laisse sur ma droite le départ pour le col du Nufenen. A Geltsch, c’est le col du Grimsel que je laisse sur ma gauche. De chaque côté, s’élèvent les routes soit du Grimsel (à gauche donc), de la Furka à droite. Les deux routes se dressent majestueuses.

Vue sur le versant ouest du col de la Furka. A droite, on peut apercevoir le départ du col du Grimsel. On voit aussi le Rhône serpenter et séparer les deux routes.

Je m’arrête à quelques centaines de mètres du sommet, juste en-dessus du belvédère du glacier du Rhône. Effectivement en observant le paysage s’étalant sous mes yeux, je retrouve un air de Trollstigen.

Du côté de la circulation, il est clair qu’en cette période de l’année, le col de la Furka a de furieuses ressemblances avec les Trollstigen. Je me dis également que les touristes découvrant le décor à couper le souffle depuis Brig, puis en redescendant vers Andermatt (ou l’inverse) ressentent des émotions comparables à celles ressenties en Norvège l’année dernière.

Le départ du Rhône dans son décor minéral impressionnant.

Depuis mon belvédère, j’aperçois le Furkabahn, ligne touristique de train à vapeur. De loin, j’ai l’impression de me retrouver dans un épisode d’Harry Potter !

Et soudain surgit le train d’Harry Potter, égaré dans les Alpes suisses.

Je finis l’ascension pour basculer versant uranais (canton d’Uri) pour rejoindre Hospenthal, puis Andermatt. En cette période estivale, il faut être particulièrement prudent en s’engageant dans les virages. Le manque de maîtrise ou l’inconscience sont à l’oeuvre.

Les Alpes, terrain de jeux de rêve des motards !

A Andermatt, j’entreprends la descente vers Wassen. D’importants travaux sont réalisés dans l’impressionnante descente. La circulation est dense, moins cependant que celle qui s’agite au-dessus sur l’autoroute du Gothard. En-dessus, la circulation est à l’arrêt et nous sommes mardi !

A Wassen, je bifurque à gauche pour m’engager sur le col du Susten. C’est un très beau col. Contrairement au col de la Furka depuis le Valais, il n’y a pas de longue approche avant d’être happé par les virages. C’est un col relativement roulant. Il s’élève dans un décor majestueux. Cependant la circulation est nettement moins dense qu’à la Furka. A tel point que je me demande s’il n’y aurait pas des travaux qui empêcheraient son accès jusqu’au sommet ! Fausse alerte. Ouf.

Arrivé au sommet, vous traversez un tunnel pour accéder au versant qui vous permettra d’accéder à l’Oberland bernois. La descente côté bernois est splendide également. A plusieurs endroits, la route s’engouffre dans la roche. Impressionnant et majestueux.

A peine engagé dans la descente, vous avez l’occasion d’observer le glacier d’Aletsch. Le glacier d’Aletsch est le plus grand glacier des Alpes. Il est entouré au nord par le massif de la Jungfrau, au sud par la vallée du Rhône avec laquelle le glacier communique via les gorges de la Massa, à l’est par le lac Märjelen et à l’ouest par l’Aletschhorn.

Le glacier d’Aletsch

Depuis le Centre alpin d’Aletsch, où je m’arrête pour me sustenter, vous pouvez pour 5 francs emprunter la route pierreuse pour rejoindre le glacier.

Après la pause de midi, je reprends le fil de ma descente. Je rejoins Innertkirchen, point de départ, côté bernois, du col du Grimsel, puis je rejoins Meiringen. Là, je change mes habitudes et me dirige en direction du col du Brunnig, puis à Giswil, j’oblique pour rejoindre Sörenberg. Au passage de ces deux cols, j’essuie la pluie, puis un violent orage d’été alpin. Pas le temps de m’arrêter… Ce sera au passage du col de Schallenberg, avant de rejoindre Thoune, que je prendrais le temps d’un café juste de quoi permettre à l’orage de me rejoindre pour la descente… À Thoune, il me reste à rejoindre le col du Jaun pour rentrer à la maison, via Bulle.

Au final, six cols ont été franchis et 470 kilomètres parcourus. Parti à 8h30, je suis de retour à la maison à 19h45. Les orages m’ont bien permis de me rafraîchir. Objectif atteint ! Les paysages et les virages ont égayé ma journée, prélude aux vacances.

Classé sous :Roadbook

Un nouvel album pour les 50 ans de Corto Maltese

17 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Certains héros ne meurent jamais. Corto Maltese, pourtant, avait presque disparu de la circulation après la mort de son créateur, Hugo Pratt, en 1995. Presque, mais voilà que 20 ans plus tard paraissait un nouvel album de ses aventures, Sous le soleil de minuit. L’héritage a été repris par le scénariste Juan Díaz Canales et le dessinateur Ruben Pellejero, qui récidivent cette année encore avec Equatoria, pour les 50 ans du personnage.

Corto Maltese - Equatoria, Juan Díaz Canales (scénario) et Ruben Pellejero (dessins)
Corto Maltese – Equatoria, Juan Díaz Canales (scénario) et Ruben Pellejero (dessins)

Après un voyage dans le grand froid, les auteurs espagnols emmènent cette fois-ci l’aventurier en Afrique centrale, en 1911, avec des escales à Venise, Alexandrie ou encore Zanzibar.

Le personnage

Né en 1967, c’est d’abord en France que Corto Maltese a percé, grâce à la revue Pif Gadget. Mais depuis le dernier album réalisé par Pratt en 1992, les ventes se sont amenuisées, jusqu’à tourner autour de 100 000 exemplaires par an… jusqu’à 2015, année de la « résurrection » de la série, qui a vu les ventes tripler. « Sous le soleil de minuit a beaucoup plu aux fans de toujours de Corto Maltese et nous a aussi permis de gagner de nouveaux lecteurs », selon Luis Martinez, éditeur espagnol de la série.

Avis perso : j’ai découvert Corto Maltese à la bibliothèque municipale. Il a marqué mon entrée dans la BD pour adulte après avoir été nourri d’Asterix, de Tintin principalement. Il a été l’occasion plus tard d’un mon premier travail universitaire réalisé en linguistique française avec Fable de Venise. Les dernièrs albums sous Hugo Praz n’ont guère été des réussites. Sous le soleil de minuit ne m’a pas véritablement transporté. A voir donc…

Source : Un nouvel album pour les 50 ans de Corto Maltese

Classé sous :Blogcafé

Kathryn Williams – Songs From The Novel Greatest Hits

16 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

A l’ère du mix permanent et de Spotify, il est rare qu’un artiste réalise un concept album. Comment donc écouter un album de 16 titres du début à la fin ? Se laisser glisser, emporter dans un univers ? C’est le pari réussi de Kathryn Williams avec Songs From The Novel Greatest Hits.

Kathryn Williams & Laura Barnett
Kathryn Williams & Laura Barnett

Cet album est le fruit d’une collaboration avec Laura Barnett et la traduction musicale de son ouvrage Greatest Hits. Cette nouvelle narre l’histoire de Cass Wheeler, une chanteuse de fiction ayant rencontré le succès dans les années soixante-dix, mystérieusement partie au sommet de sa gloire. Elles aurait été proche de Joni Mitchell. 20 ans après, elle réapparaît pour enregistrer en studio et en un jour un très personnel album de ses ”Greatest Hits”. Chacun des chapitres du livre s’ouvre avec une des chansons et emmène le lecteur dans un épisode de la vie de Cass Wheeler de son enfance jusqu’à la terrible crise qui amena à son retrait de la vie publique.

Ces seize titres ont été composé par Kathryn Williams pour donner vie à Cass Wheeler. Pour Laura Barnett :

«At the heart of the novel is my fascination with the pleasures and sacrifices demanded by living a truly creative life – particularly for women – and with the process of writing and performing music».1

Quatorzième album et troisième disque conceptuel de Kathryn Williams, cet album de chansons s’écoute comme des chapitres d’une vie et le livre de Barnett comme des refrains. L’album embrase plusieurs genres musicaux (électro, blues, pop de la Motown, …) et s’écoute délicieusement.

Le premier morceau de l’album :

https://soundcloud.com/kathrynwilliams/Kathryn Williams commenterons

Pour écouter des extraits de l’album ou l’écouter sur votre plate-forme musicales : https://kathrynwilliams.lnk.to/greatest-hits

Pour les Inrocks:

« Le résultat, crépusculaire toujours, s’avère parfois délicieusement chaotique, mais Williams nimbe les chansons d’une grâce, d’une fragilité, et d’une pertinence d’analyse des sentiments humains tout à fait époustouflante.»2

Inspirée à ses débuts par un artiste comme John Martyn, Kathryn Williams en a la grâce classieuse détachée, sans sa voix rauque. Pour mieux tutoyer les étoiles et nous charmer simples mortels. A écouter !

Le site de Kathryn Williams : http://kathrynwilliams.co.uk

  1. Le cœur de ce livre repose sur ma fascination des plaisirs et des sacrifices imposés par un véritable vie créatrice – particulièrement pour les femmes – et sur le processus d’écriture et de performance musicales.Source : http://www.laura-barnett.co.uk/greatest-hits/ ↩
  2. Les Inrocks, no 1128 du 12 au 18 juillet 2017, page 76 ↩

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Lecture : Auður Ava Ólafsdóttir, «L’Embellie»,

16 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Elle est l’une des auteures les plus populaires d’Islande, et certainement sa plume la plus espiègle. Auður Ava Ólafsdóttir n’a en effet pas son pareil pour enchanter les petits riens du quotidien. Prenez la narratrice de L’Embellie: cette trentenaire voit son mari la quitter sans préavis, tandis que sa meilleure amie lui confie son fils de 4 ans, un tout petit gamin presque sourd, et malvoyant par-dessus le marché. Qu’à cela ne tienne: la jeune femme décide d’emmener l’enfant faire un tour de l’île de plusieurs semaines en voiture.
L’auteure de Rosa Candida: l’Islandaise affectionne la mise en récit de liens de parenté arbitraires, qui se renforcent à mesure que s’accroît l’urgence des émotions. C’est ainsi que la narratrice réalise que la présence de l’enfant prêté décuple curieusement son sentiment d’indépendance: la vie à deux, apparaît-il, est une invitation à se réinventer chaque jour.
 

Auður Ava Ólafsdóttir, «L’Embellie», roman traduit de l’islandais par Catherine Eyjólfsson, Zulma poche, 328 pages.

Source : Road-trip en Islande | Le Temps (http://ift.tt/2uuousY)

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Ça devient presque lassant… #ciel #mjf2017 #Montreux

15 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

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Provocation | Photo du mois

15 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann 15 commentaires

Le thème de la photo du mois Provocation a été choisi par Morgane Byloos Photography (http://morganebyloosphoto.wordpress.com). Note de l’auteur-e : dans tous les sens du terme

Mon interprétation du thème :

Photo prise au Café-restaurant de la gare de Liège

Est-ce le choix de la photo qui est en soi une provocation par rapport au thème choisi ? Est-ce à l’égard du café liégeois que la tasse nous provoque ? Est-ce le fait que je n’ai pas été dans les temps pour publier à 12h00 ? Est-ce le fait que j’ai séché comme jamais… Je vous laisse juge avant d’aller consulter l’interprétation du thème par les autres participant.e.s.
L‘interprétation du thème par les autres participant.e.s :
Lavandine83, El Padawan, Kellya, Ventsetvoyages, écri’turbulente, Josiane, Xoliv’, Lavandine, Krn, François le Niçois, Gine, Jess_TravelPicsAndTips, Christophe, Philae, Chat bleu, Céline in Paris, Escribouillages, Carole en Australie, Renepaulhenry, Evasion Conseil, Blogoth67, Mamysoren, Gilsoub, La Fille de l’Air, Mirovinben, Philisine Cave, magda627, Nicky, Eurydice, Lilousoleil, Alexinparis, Sous mon arbre, DelphineF, Akaieric, Aude, Cara, Morgane Byloos Photography, Alban, Chiffons and Co, Magouille, Brindille, Natpiment, Autour de Cia, Tambour Major, J’habite à Waterford, Shandara, Frédéric, Amartia, Lyonelk, CécileP, Giselle 43, Laurent Nicolas, BiGBuGS, La Tribu de Chacha, Danièle.B.

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Polar d’étė : Attends-moi au ciel, de Carlos Salem

14 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Carlos Salem a le sens du burlesque et de la situation. Son huitième roman, épicé à souhait, est irrésistible d’exubérance et de drôlerie. Piedad, belle et riche Madrilène, fidèle et carrément bigote, découvre, à la mort accidentelle de son mari, que celui-ci la trompait allègrement et détournait joyeusement une grande partie de la fortune héritée de ses beaux-parents. Pour se venger et récupérer son argent, Piedad va donner carte blanche à son double diabolique trop longtemps enfermé au fond d’elle-même. Le résultat est au-delà de ce que vous imaginez. Traduit de l’espagnol par Judith Vernant, éd. Actes sud

 

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How to make the most out of Windows 10 S

14 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

How to make the most out of Windows 10 S

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Windows 10 S is Microsoft’s newest version of its Windows operating system. It’s designed for students, and it’s meant to take on Google’s Chromebook and Chrome OS ecosystem. What that means in practical terms is that 10 S is a more locked-down version of Windows, with users limited to only being able to install Windows Store applications. The flip side is that by requiring applications to only come from the Windows Store, Microsoft can do a whole lot more to ensure that Windows 10 S is a fast, secure operating system.

So whether you’ve got a fancy new Surface Laptop or a budget HP ProBook, here’s how to survive with those limitations and make the most out of your Windows 10 S experience.

Web browsing

In today’s cloud-based world, your web browser is almost a more important choice than your operating system. If you’re on Windows 10S, that means you’re stuck using Microsoft Edge. Google doesn’t make Chrome for Windows 10 S, and even if it did, Microsoft won’t let you set it as the default browser. Microsoft’s Edge browser isn’t my preference, but it’ll still get the job done for most of what you need to do. I work almost entirely web-based, and between writing and browsing, I didn’t really run into any issues. Flash is also available on 10S, although Edge will disable it by default, even on pages like the Microsoft Store.

The biggest annoyance with Edge, however, is importing user data. While Edge on regular Windows can import bookmarks and other data from installed browsers, Windows 10 S can’t grab data from other browsers. It’s messy, but the easiest way to get all your Chrome or Opera data to Windows 10 S is to export bookmarks to an HTML file, and manually import them. Alternatively, you can get a different Windows 10 computer, sync your Chrome settings, import them to Edge, and then sync those to your Windows 10 S machine.

Similarly, Edge didn’t have any of my usernames or passwords conveniently saved, but using a password management service like LastPass (which functions cross-platform, and is available through the Windows 10 Store) will help simplify that process.

Frustratingly, Windows 10 S is still Windows at its core, so websites will still ask if you’d like to install apps (Yes, Google, I would prefer to use Chrome but I can’t!), and installers will even tantalizingly download as they normally would. You just can’t install anything outside of the store. Microsoft is going to redirect users to the Windows Store when they try to download .exe files on Windows 10 S, but it’s unclear how far it’s implemented it, and there’s clearly more work to be done to make this clear to consumers.

Music

Next up, we’ve got music. Obviously, if you use Microsoft’s Groove Music service, you’re already good to go, but I suspect that applies to fewer people than Microsoft would like. More likely, you’re a Spotify user. While you might have been forced to use a mobile version of the Spotify app at one point, Microsoft now offers the regular desktop version of Spotify on the Windows Store, so you’ll be able to use it like you would any other computer.

If you’re an Apple Music subscriber, right now you’re still out of luck. Apple doesn’t offer a web player, so you need iTunes. But Microsoft announced at Build 2017 that it’s reached a deal with Apple and will be offering iTunes on the Windows Store soon, though we still don’t have a firm date as to when that happens.

Of course, any web-based services, like Pandora, Google Play Music, YouTube Music, or Tidal will all work fine in Edge.

Word processing

If you’re buying a Windows 10 S machine, there’s a good chance you’re a student or working professional who’s going to need to do some word processing at some point. Since this is Windows, you’ll probably be using Microsoft Word to do it.

This is where things get slightly complicated. Microsoft offers two versions of Office for Windows 10 S right now: a “preview” version of the full desktop Office that’s now available through the Windows Store, and the mobile version of Office that Microsoft created for mobile devices like tablets and phones. (The mobile versions are hidden in search, but you can find them here.) Which one you use is a matter of preference, but if you can get away without some of the more advanced features of Word and PowerPoint, I personally find that the mobile version is a bit more streamlined for quickly getting things done.

If you’re not an Office 365 subscriber, you won’t really be able to use either version of Office, though. In that case, Google Docs, which you’ll be able to access through Edge, is probably your best bet.

Lastly, if you’re just looking for a quick text editor, Appy Text is the way to go. It’s free, fast, and even supports markdown, making it perfect for jotting down quick notes, or, say, writing how-to guides to import into your site’s publishing system.

Somewhat frustratingly, for storing documents in the cloud, you’re pretty much stuck with OneDrive or using web apps to access services like Dropbox or Google Drive — while you can install a Dropbox app from the Windows Store to view your files, you can’t sync them without the full desktop app, which you can’t install on Windows 10 S.

Email

Microsoft’s own built-in mail app is pretty good, even with Gmail. There’s a few options on the store, too, but your best bet might be to just use Gmail in Edge and enable desktop notifications, which will let you get regular Windows notifications.

Entertainment

Edge still works, and if for some reason you have a pathological aversion to that, Netflix, Hulu, and most of the other video services have dedicated Windows Store apps. Either way, you’ll be able to binge-watch just fine.

Photo by Amelia Holowaty Krales / The Verge
Gaming

There’s no way to get to your Steam library on Windows 10S, but you’ll have access to the Windows Store for games, which isn’t as dire of a situation now that Microsoft is pushing the Xbox Play Anywhere program for cross-purchases between Xbox One consoles and Windows PCs. This isn’t that big of a deal anyway, though, because if you’re running Windows 10S, the computer you’re using probably wasn’t built for gaming anyway.

Image and video

Can you do it in Paint? Paint’s installed! You’ve even got Paint 3D! No? Alright, you’ve got Photoshop Express in the Store, which might work in a pinch for some light picture editing, but if you’re trying to do serious creative work, Windows 10S is probably not the operating system for you.

Give up and install full Windows

Look, you tried to jump through Microsoft’s hoops. You really did! And you did great. But fortunately, Microsoft also offers an upgrade from Windows 10 S to the full version of Windows 10. Check out The Verge’s guide here for full instructions on how to do that — although if you’re not using a Surface Laptop, which currently offers the Windows 10 Pro upgrade for free, there’s a one-time $49 fee for the upgrade.

We’ll see you on the other side, over in the land of Google Chrome and Adobe products.

via The Verge

July 14, 2017 at 03:45PM

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Révolution russe : L’autre Joseph

12 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

2017 sera l’année de la commémoration des 100 ans de la Révolution russe d’Octobre. Avec la sortie de romans ou de témoignages, l’occasion est belle d’aller à la rencontre de cette période troublée au travers de destinées individuelles et familiales qui se mélangent à la « Grande Histoire ». Ces destins ne manquent pas de nous interpeller sur le vingtième siècle. Compte-rendu.

Avec « L’autre Joseph », Kéthévane Davrichewy a puisé dans la veine de son histoire familiale. En prenant pour matière la mémoire de sa famille, elle raconte la vie de son ancêtre Joseph Davrichachvili (ou Davrichewy), né vers la fin du XIXe siècle à Gori, en Géorgie. L’histoire de son arrière-grand-père se confond, durant l’enfance jusqu’à la Révolution de 1905, avec celle d’un autre Joseph, Joseph Djougachvili, dit Staline, né quatre ans plutôt également à Gori. L’un est le fils du préfet Damiané Davrichachvili et l’autre celui d’une couturière, Kéto Djougachvili.

Enquêtant sur son mystérieux arrière-grand-père et son supposé demi-frère encombrant, Kéthévane Davrichewy ravive la mémoire familiale. Mais prise dans ces destins croisés fabuleux, l’histoire intime prend une dimension vertigineuse…

Le roman dépeint également la société géorgienne de cette époque jusqu’à la révolution de 1905 ainsi que le Paris abritant une jeunesse russe qui se radicalise dans les rues et les cafés de la capitale avant de transposer la contestation et la radicalisation en Russie.

A la mort de Staline, personnage romanesque, Joseph Davrichachvili fera la une de magazines français pour sa ressemblance avec le Petit Père des peuples, au point de faire naître le soupçon sur la nature des relations entre le préfet et la couturière. En guise de réponse, Joseph Davrichachvili se contentera de publier en 1979 un livre de souvenirs intitulé assez trivialement « Ah ce qu’on rigolait bien avec mon copain Staline ».

Au-delà de l’imbrication de l’histoire russe dans cette histoire familiale, le récit et l’écriture sobre de Kéthévane Davrichewy enchantera le lecteur. Comme l’indique Télérama

« Kéthévane Davrichewy, qui a déjà écrit sur ses origines géorgiennes, côté maternel, se lance sur l’autre versant, infiniment plus difficile, car ici les pères sont souvent fuyants, la famille est désunie, la mémoire en grande partie perdue. L’auteur a enquêté, interrogé des témoins souvent de seconde main et finalement décidé d’imaginer la vie de son aïeul. Le résultat est saisissant, la distance, parfaite, la langue, au diapason du regard, d’une magnifique simplicité. « Joseph est le héros d’une histoire qui nous file entre les doigts. » (…) Derrière l’épopée, c’est l’envers intime que traque Kéthévane Davrichewy et qui la conduit, in fine, à entamer enfin le deuil de son propre père, auquel elle a dédié ce roman, peut-être le plus beau qu’elle ait écrit. »

Référence : Kéthévane Davrichewy (2017). L’autre Joseph. 10/18, 233 p.

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Vu d’Allemagne. La nouveauté Macron, symptôme d’une France à bout de souffle | Courrier international

23 juin 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

 

L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, quasi inconnu il y a peu, n’aurait pas pu se produire dans un pays en bonne santé, juge la SÜDDEUTSCHE ZEITUNG. Ce changement radical rappelle celui qui se déroule aux États-Unis.

« Il y a quelques années encore prévalait cette règle d’or : les démocraties vivaient du centre ; les fortes fluctuations à droite ou à gauche n’étaient pas de bon augure et aussi ne se produisaient-elles guère. Aujourd’hui, cette règle semble avoir disparu. La droite et la gauche sont des points cardinaux qui s’estompent en politique. En France, comme dans les autres démocraties occidentales, règnent le chic de la radicalité, le glamour du chef, la promesse du révolutionnaire. Dans le pire des cas, cette promesse vient sous la forme d’un Donald Trump ; dans le meilleur, elle porte le nom d’Emmanuel Macron.Oui, le président français a l’étoffe d’un chef populiste. Son ascension est extraordinaire. Il a créé un mouvement populaire en un rien de temps. Son arrivée à la présidence et son époustouflante victoire aux législatives ne tiennent qu’à sa personne. Et tout ce pouvoir accumulé si vite doit mettre la puce à l’oreille. Comment un jeune homme politique peut-il, quasiment du jour au lendemain, rassembler un pays derrière lui ? Un système politique qui fonctionne ne s’effondre pas ainsi. Pour saisir l’ampleur de la révolution française qui est en train de se dérouler sous Macron, imaginez un instant que la CDU [Union chrétienne-démocrate, centre droit] et le SPD [Parti social-démocrate, centre gauche] passent à la trappe en un seul cycle électoral. Il se pourrait que quelque chose ne tourne pas rond. »

Source et la suite : Vu d’Allemagne. La nouveauté Macron, symptôme d’une France à bout de souffle | Courrier international

Le lecteur attentif ne sera pas sans faire le rapprochement avec les photos publiées hier concernant le passage du col du Grand-Saint-Bernard…

Source de l’image : Sur le cheval : “Syndicats”. Dessin de Tom, Pays-Bas.

Classé sous :Blogcafé, politis

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