C’est une jolie découverte que j’ai faite hier soir à l’EPFL avec le Montreux Jazz Café. Le décor urbain est sublime. La vue depuis l’entrée est splendide.
Lecture : Le cœur qui tourne | Donal Ryan
Donal Ryan est né en 1976 à Tipperary. Dans ce premier roman traduit en 2015 chez Albin Michel – «Le Cœur qui tourne», finaliste du Man Booker Prize –, ce franc-tireur à la prose fortement tourbée donne la parole à 21 narrateurs qui, à tour de rôle, décrivent l’agonie des campagnes irlandaises, lorsque l’éphémère miracle économique fit place à un désarroi politique – et moral – sans précédent.
Vingt-et-un chapitres pour vingt-et-un personnages, chacun avec son ton propre et une personnalité palpable. Vingt-et-une voix qui se succèdent et dont le chant imbriqué apporte sa pièce au puzzle.
Présentation de l’éditeur : Dans un petit village irlandais frappé par la crise économique, des tensions émergent et se multiplient dangereusement. Un meurtre est commis, un enfant kidnappé, et c’est une communauté tout entière qui se retrouve en état de choc. Bobby Mahon était le contremaître d’une entreprise assujettie à la fermeture des portes et dont le patron s’est enfui avec la caisse. Chacun des autres personnages – une jeune fille inquiète des difficultés financières de ses parents, une mère célibataire, un ouvrier, une prostituée, un père tyrannique, ou encore un maçon d’origine russe – se trouve intrinsèquement lié à lui. Tous chercheront à raconter leur propre vérité, dressant un portrait émouvant de l’Irlande rurale d’aujourd’hui et de la condition humaine, de la fragilité des relations et des sentiments.
Sensuel | La photo du mois
Thème: Sensuel, choisi par Lau* des montagnes (http://laudesmontagnes.wordpress.com/)
Note de l’auteur-eSensuel(le) Que ce soit une attitude, une courbe, un regard, une matière, un détail, une peau, montrez-nous ce qui est sensuel pour vous. En couleurs ou en noir et blanc, libre à vous de sublimer cette sensualité.
Mon interprétation du thème :
L’interprétation du thème par les autres participant-e-s :
Akaieric, Alban, Alexinparis, Amartia, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carole en Australie, Chat bleu, Chiffons and Co, Christophe, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, El Padawan, Escribouillages, Estelle, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Je suis partie voyager, Jess_TravelPicsAndTips, Josette, Josiane, Kellya, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l’Air, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Luckasetmoi, Lyonelk, Madame Rêve, magda627, Mamysoren, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Natpiment, Nicky, Pat, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pichipichi Japon, Pilisi, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, The Beauty is in the Walking, Tuxana, Xoliv’, écri’turbulente.
Les révoltes de Stephen Shames | Fisheye
« Si l’on ne prête pas attention aux classes moyennes et pauvres, comment la société peut-elle aller mieux ? » (Stephen Shames)
Stephen Shames est un étudiant de 19 ans, lorsqu’il découvre les Black Panthers. C’est Bobby Seale, fondateur du mouvement et aujourd’hui, qui l’introduit au sein du groupe. Pendant sept ans, le jeune photographe saisira l’exaltation militante et engagée qui anime l’organisation. Spectateur privilégié, il est présenté à toutes les figures importantes : Huey Newton, Angela Davis, Kathleen et Eldridge Cleaver ou encore June et David Hilliard. Si d’autres ont photographié les actions des Black Panthers (Ruth-Marion Baruch, Pirke Jones, entre autres), aucun n’aura pu jouir d’une telle proximité avec le parti.

Pour lui, « tout est politique » et l’a toujours été. Alors embarqué en plein cœur du mouvement des Black Panthers, il commence aussi un travail d’envergure, auquel il consacrera 20 ans de sa carrière. Entre les années 60 et 80, il arpente avec une assiduité constante les rues du Bronx.
→ Découvrez l’ensemble du travail de Stephen Shames sur son site : www.stephenshames.com
→ Suivez l’actualité du musée Nicéphore Niépce sur Facebook : @museeNicephoreNiepce
→ Retrouvez ici l’agenda du musée : www.museeniepce.com
Lire la suite : Les révoltes de Stephen Shames | Fisheye
23.02.2017 La Sarine du côté de Kleinbösingen
Sans suivre l’ordre chronologique de ce jour-là, je m’en reviens vers vous du côté de Kleinbösingen.

Après avoir longé la Sarine du côté de la réserve naturelle, j’enfourche une passerelle pour rejoindre le cordon boisé longeant la Sarine sur la rive droite.
Et hop, vous avez un petit aperçu de cette Sarine quelque peu canalisée.
23.02.2017 Pont et Chapelle Sainte-Apolline
Juste avant la pause de midi, il était l’heure en ce 23 février de découvrir un nouvel aspect de la Sarine, ou plutôt de son affluent la Glâne, avec le Pont et La Chapelle Sainte-Apolline.

En arrivant à Villars-sur-Glâne depuis Bulle, vous traversez la Sarine. Après le pont et avant le giratoire reliant les routes de Fribourg et de Romont, vous pouvez descendre sur la gauche et rejoindre le bord de la Sarine. Vous y découvrirez alors en bas à gauche le pont et la chapelle Sainte-Apolline.

De l’autre côté du pont, un panneau des «Sentiers de l’eau», réalisé par la Commission du lac de Pérolles, vous fournira d’utiles informations sur l’histoire du pont, de la route et de la Chapelle ainsi que sur Sainte-Apolline.
Vous y apprendrez que le pont est situé à un point de passage pratiqué depuis l’Antiquité, voire même depuis la Préhistoire.
Le pont est attesté antérieurement à 1243. Il faisait partie de l’ancienne route de rive gauche de la Sarine, entre la Basse-Gruyère et Fribourg-ville. Le pont actuel date du 16ème ou 17ème siècle. Il était appelé «Pont de la Glâne» avant la construction du grand pont sur la route cantonale Fribourg-Bulle. Le site de la commune de Villars-sur-Glâne nous apprend que le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle emprunte ce pont.

La première mention de la Chapelle Sainte-Apolline remonte elle à 1147. Elle figure à l’intérieur de l’édifice. Elle sera reconstruite en 1566. Un retable en bois date de 1690 environ. Des réparations du retable ont lieu en 1898 et la restauration complète de la Chapelle est réalisée en 1943.
Concernant Sainte-Apolline, ou Apollonie, l’encyclopédie Wikipedia nous apprend que celle-ci est morte à Alexandrie (Egypte) en 249. Elle est fêtée le 9 février. Martyrisée notamment en lui fracassant la mâchoire et brisé toutes les dents, elle est la patronne des dentistes et est invoquée contre les maux de dents.

A partir du pont, il est possible de rejoindre Fribourg le long de l’eau. Le site des «Sentiers de l’eau» vous fournira les indications nécessaires ainsi que d’autres parcours et informations sur des lieux et curiosités. Vous pouvez aussi vous référez à l’excellent blog «A la Redécouverte de Fribourg – Des Ponts de la Glâne à l’Abbaye d’Hauterive» pour découvrir les différents sentiers reliant la ville de Fribourg et l’abbaye d’Hauterive.
Bonne promenade !
Références :
- Sentiers de l’eau : http://sentiersdeleau.ch/fr/sentiers/tour-des-trois-rivieres/pont-de-sainte-apolline/
- Le site de la commune de Villars-sur-Glâne : https://www.villars-sur-glane.ch/prive-par-theme/la-commune/historique/le-pont-et-la-chapelle-de-sainte-apolline.html
- Blog «A la Redécouverte de Fribourg – Des Ponts de la Glâne à l’Abbaye d’Hauterive» : https://alaredecouvertedefribourg.wordpress.com/2-le-pont-de-sainte-apolline-et-sa-chapelle/
- Article «Apolline d’Alexandrie» (Wikipedia) : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Apolline_d%27Alexandrie
23.02.2017 Sarine Street Art
Au détour de la découverte de la réserve de l’Auried, de la Sarine et de la forêt sise de l’autre côté, le promeneur se retrouve en présence d’une oeuvre de Street Art à la mode campagnarde.

L’œuvre questionne sur sa présence en ce milieu « naturelle ». Diffusion de l’art du street art en zone campagnarde? phénomène de rurbarisation? sortie en campagne de graffeurs de la ville toute proche de Fribourg? En l’absence d’autres œuvres du graffeur Silko, j’en resterai à l’élaboration de ces conjectures.
C’est peut-être le début d’une nouvelle série de photographies sur le Street Art hors la ville.
Par ailleurs, ce jeudi après-midi, j’ai fait la jolie découverte en ce temps printanier avancé de la réserve de l’Auried, juste après Fribourg, située dans la commune de Kleinbösingen.
Cette réserve se trouve sur la rive ouest de la Sarine, dans la commune de Kleinbösingen, à la frontière du canton de Berne. Elle se situe sur l’ancienne plaine alluviale, dont la dynamique naturelle a été profondément modifiée en 1963 par la construction du barrage de Schiffenen et par la canalisation du cours d’eau en aval.
Vous trouverez des informations complémentaires sur la réserve sur le site de Pro Natura Fribourg.
Sauvage | Photo du mois
Le thème: Sauvage a été choisi par Josiane (http://lachataignesauvage.over-blog.com/categorie-12516589.html).
Mon interprétation du thème :
La photo a été prise à le 27 octobre 2016 aux chutes du Niagara.
L’interprétation des autres participant-e-s :
Akaieric, Alban, Alexinparis, Amartia, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carole en Australie, Chat bleu, Chiffons and Co, Chloé, Christophe, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, E, El Padawan, Escribouillages, Estelle, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Je suis partie voyager, Jess_TravelPicsAndTips, Josette, Josiane, Julie, Kellya, Kenza, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l’Air, La Tribu de Chacha, La World Coolture, Lair_co, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamysoren, MauriceMonAmour, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Natpiment, Nicky, Noz & ‘Lo, Pat, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pichipichi Japon, Pilisi, Princessepepette, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, The Beauty is in the Walking, Tuxana, Who cares?, Wolverine, Xoliv’, écri’turbulente.
Petit manuel des bonnes pratiques écolos sur Internet
Derrière Internet se cache une industrie polluante qui représente entre 2 % et 10 % des émissions de gaz à effet de serre, soit plus que l’aviation. Certains usages permettent cependant de limiter ces émissions.
Reporter nous propose quelques solutions relativement simples pour tout en chacun:
- Faire le vide dans sa messagerie
- Se désabonner des lettres d’information
- Utiliser un service de messagerie durable
- Limiter l’utilisation des champs CC et CCI
- Opter pour une signature sobre
- Privilégier un moteur de recherche responsable
- Choisir la couleur noire
- Se passer de moteur de recherche
- Bloquer la publicité
- Privilégier l’ utilisation de clefs USB
- Limiter le stockage en ligne des données
- Faire le choix d’une police écolo
Pour consulter le détail de ces propositions : Petit manuel des bonnes pratiques écolos sur Internet
12 février – RIP Al Jarreau
Ce soir, la nouvelle tombe. Al Jarreau est mort à 76 ans. D'épuisement.
Il y a quelques jours à peine, il a dû renoncer à son concert. La tournée était interrompue. Elle l'est maintenant définitivement.
Je me rappelle ma découverte de cet artiste au début des années 80. C'était par l'intermédiaire de Denis Roch, grand fan de l'artiste et alors chanteur romand.
Lorsque, durant mon école de recrue, je cherchais un dérivatif durant le week-end, je m'arrêtais souvent aux Monts de Cheseaux chez Denis. Il logeait alors sous les toits de la maison secondaire paternelle. Tentant de percer dans la chanson, il gagnait alors sa vie en effectuant des livraisons pour les pharmacies.
Pas besoin d'avertir, il était possible d'arriver à l'improviste. Sa 2CV était parquée devant la maison. Je montais. Il y avait toujours la possibilité de se restaurer d'un plat de spaghettis, accompagné d'une sauce tomate à la manière de Denis. Le souper s'accompagnait d'un verre de vin et de bonne musique. Principalement Al Jarreau. Je découvrais ainsi l'artiste et le jazz.
Le morceau qui m'impressionnait le plus et que j'écoute maintenant était son interprétation de la chanson "Your Song" d'Elton John. "My gift is my song and this one's for you…". J'en ai, à chaque fois, des frissons de bonheur.
Al Jarreau à Hamburg, Germany, 1976, AL JARREAU – voc, TOM CANNING – keyb, JEROME RIMSON- bg, NIGEL WILKINSON – dr
C'était toujours des bonnes soirées. Je repartais ensuite sur ma Honda XLS 125. Requinqué.
Après, nous nous sommes perdus de vue. Ainsi va la vie.
En me replongeant dans la musique d'Al Jarreau et dans cette joyeuse époque, je m'en suis allé à la recherche de Denis. Un nouveau deuil m'attendait.
Aucune vie ne ressemble à une autre, chacune à sa propre musique… "Abraham", Michel Jonasz.
Je souris à la citation de Jonasz. Je retrouve Denis. La citation lui sied bien. Tu es là dans un recoin de mon âme. Encore présent.
Puis je repense aussi aux soirées où nous jouions la dernière scène de Cyrano au centre de loisirs de Grand-Vennes. Lui, à la mise en scène, moi dans le rôle de Cyrano. Un autre bon moment qui remonte à la surface.
La nostalgie est bien ce qu'elle est.
Salut les artistes : "My gift is my song and this one's for you…"