Juliette Armanet sort « Petite amie ». Tantôt disco, tantôt piano, l’album nous rappelle les plus grandes heures des Souchon, Berger, Shelley pour les Inrocks. Et c’est le cas. A déguster sans modération.
Quel beau printemps ! Merci Mesdames.
Sur la platine : Karen Elson | Double Rose
La chanteuse folk et mannequin britannique Karen Elson a sorti un deuxième album intitulé « Double Rose » et produit par Jonathan Wilson. Classieux…
À travers | Photo du mois
À travers, choisi par KK-huète En Bretannie (http://www.kkhuete-en-bretannie.fr/)Note de l’auteur-e :
découvrir, voir, remarquer, passer à travers … tout ce qui peut se faire à travers
Mon interprétation du thème :

Mosquée-cathédrale de Cordoue, également connue sous son ancien nom de grande mosquée de Cordoue (Mezquita de Córdoba) et sous son nom ecclésiastique officiel de cathédrale Notre-Dame de l’Assomption (Catedral de Nuestra Señora de la Asunción). Février 2017.
L’interprétation des autres participant-e-s :
Akaieric, Alban, Alexinparis, Amartia, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carolyne, Chat bleu, Chiffons and Co, Christophe, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, E, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Je suis partie voyager, Josette, Josiane, Kellya, KK-huète En Bretannie, Krn, La Fille de l’Air, La Suryquoise, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamysoren, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Natpiment, Nicky, Pat, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pichipichi Japon, Pilisi, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, Testinaute, The Beauty is in the Walking, Tuxana, Who cares?, Xoliv’, écri’turbulente.
Lecture : « Chronique d’une fin de règne », de Patrick Rambaud | Le Monde
Cinq ans durant, la France fut, sans s’en apercevoir, une « peuplade sauvage du Paraguay ». C’est Patrick Rambaud qui l’écrit, en citant les travaux menés dans les années 1970 par l’ethnologue Pierre Clastres sur les Indiens Guayaki, tribu primitive où le chef est celui qui parle, peu importe ce qu’il a à dire. Ainsi François Hollande s’exprima-t-il beaucoup durant son quinquennat, mais pour ne pas exprimer grand-chose, raille l’écrivain dans cette nouvelle Chronique.
Pour camper le toujours chef de l’Etat, Rambaud a trempé sa plume dans le même vitriol que celui avec lequel il a peint la présidence de Nicolas Sarkozy. De François le Simplet, il fait un monarque sans épaisseur qui se complaît dans le « flou, cet état cotonneux et mol ». Que Hollande se console : il n’est pas le seul à se faire habiller pour l’hiver.
Attaché à n’omettre aucun événement de cette seconde partie de quinquennat (les attentats parisiens et niçois, la crise des migrants comme l’affaire du « burkini »…), Rambaud n’en dézingue pas moins la classe politique dans son ensemble. Il nous apprend, ainsi, qu’Emmanuel Macron a déjà existé sous les traits d’un préfet du prétoire romain, Naevis Sertorius Macro, l’assassin possible de l’empereur Tibère.
Sa description la plus caustique est toutefois réservée à François Fillon, reconnaissable à son « allure maladroite de Mister Bean, avec des sourcils fournis comme ceux de Groucho Marx [qui], cela prêtant à sourire, rassurait ». La charge a été écrite avant les révélations du Canard enchaîné. Frédéric Potet | Le Monde
Source : Art de la fugue et de la satire : notre sélection livres
The Moor | Robert Darch
Le photographe Robert Darch invoque cette citation du formidable roman, La Route, de Cormac McCarthy, pour dépeindre l’atmosphère qu’il a créé à travers « The Moor ». Ces représentations intemporelles de la lande anglaise construisent un récit dystopique. Dans la lande, il ne semble plus y avoir de limite entre la réalité et l’imaginaire; plus de frontières entre le présent et le futur.

Source : http://www.fisheyemagazine.fr/2017/03/19/dans-la-semaine-de-fisheye-du-13-mars-au-20-mars/
Working saturday night @EPFL
Un samedi soir @EPFL
Lecture : Le cœur qui tourne | Donal Ryan
Donal Ryan est né en 1976 à Tipperary. Dans ce premier roman traduit en 2015 chez Albin Michel – «Le Cœur qui tourne», finaliste du Man Booker Prize –, ce franc-tireur à la prose fortement tourbée donne la parole à 21 narrateurs qui, à tour de rôle, décrivent l’agonie des campagnes irlandaises, lorsque l’éphémère miracle économique fit place à un désarroi politique – et moral – sans précédent.
Vingt-et-un chapitres pour vingt-et-un personnages, chacun avec son ton propre et une personnalité palpable. Vingt-et-une voix qui se succèdent et dont le chant imbriqué apporte sa pièce au puzzle.
Présentation de l’éditeur : Dans un petit village irlandais frappé par la crise économique, des tensions émergent et se multiplient dangereusement. Un meurtre est commis, un enfant kidnappé, et c’est une communauté tout entière qui se retrouve en état de choc. Bobby Mahon était le contremaître d’une entreprise assujettie à la fermeture des portes et dont le patron s’est enfui avec la caisse. Chacun des autres personnages – une jeune fille inquiète des difficultés financières de ses parents, une mère célibataire, un ouvrier, une prostituée, un père tyrannique, ou encore un maçon d’origine russe – se trouve intrinsèquement lié à lui. Tous chercheront à raconter leur propre vérité, dressant un portrait émouvant de l’Irlande rurale d’aujourd’hui et de la condition humaine, de la fragilité des relations et des sentiments.
Sensuel | La photo du mois
Thème: Sensuel, choisi par Lau* des montagnes (http://laudesmontagnes.wordpress.com/)
Note de l’auteur-eSensuel(le) Que ce soit une attitude, une courbe, un regard, une matière, un détail, une peau, montrez-nous ce qui est sensuel pour vous. En couleurs ou en noir et blanc, libre à vous de sublimer cette sensualité.
Mon interprétation du thème :

L’interprétation du thème par les autres participant-e-s :
Akaieric, Alban, Alexinparis, Amartia, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carole en Australie, Chat bleu, Chiffons and Co, Christophe, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, El Padawan, Escribouillages, Estelle, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Je suis partie voyager, Jess_TravelPicsAndTips, Josette, Josiane, Kellya, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l’Air, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Luckasetmoi, Lyonelk, Madame Rêve, magda627, Mamysoren, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Natpiment, Nicky, Pat, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pichipichi Japon, Pilisi, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, The Beauty is in the Walking, Tuxana, Xoliv’, écri’turbulente.
Les révoltes de Stephen Shames | Fisheye
« Si l’on ne prête pas attention aux classes moyennes et pauvres, comment la société peut-elle aller mieux ? » (Stephen Shames)
Stephen Shames est un étudiant de 19 ans, lorsqu’il découvre les Black Panthers. C’est Bobby Seale, fondateur du mouvement et aujourd’hui, qui l’introduit au sein du groupe. Pendant sept ans, le jeune photographe saisira l’exaltation militante et engagée qui anime l’organisation. Spectateur privilégié, il est présenté à toutes les figures importantes : Huey Newton, Angela Davis, Kathleen et Eldridge Cleaver ou encore June et David Hilliard. Si d’autres ont photographié les actions des Black Panthers (Ruth-Marion Baruch, Pirke Jones, entre autres), aucun n’aura pu jouir d’une telle proximité avec le parti.

Pour lui, « tout est politique » et l’a toujours été. Alors embarqué en plein cœur du mouvement des Black Panthers, il commence aussi un travail d’envergure, auquel il consacrera 20 ans de sa carrière. Entre les années 60 et 80, il arpente avec une assiduité constante les rues du Bronx.
→ Découvrez l’ensemble du travail de Stephen Shames sur son site : www.stephenshames.com
→ Suivez l’actualité du musée Nicéphore Niépce sur Facebook : @museeNicephoreNiepce
→ Retrouvez ici l’agenda du musée : www.museeniepce.com
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