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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

Allemagne

Revue de presse : 39-45 : Pourquoi la plupart des Allemands se sont battus jusqu’à la fin ? | Die Welt

20 mars 2013 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une série de la ZDF en trois parties "Nos mères, nos pères» a déclenché un vaste débat entre les générations. L’accent est mis sur la persévérance auto-destructrice de la population allemande.

39-45 : Pourquoi la plupart des Allemands se sont battus jusqu’à la fin ? | Die Welt

Revue de presse : Après le Goulag, l’épreuve du retour

24 novembre 2012 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Tous les survivants des camps nazis ou soviétiques ont connu une ultime épreuve: le voyage de retour. Un voyage qui, à la manière d’Ulysse, peut durer des années.
Julius Margolin, lui, a eu de la chance: son retour, de Slavgorod en Altaï jusqu’à Tel-Aviv en passant par Marseille, fut presque facile. Mais si le chemin de fer suit une ligne droite, son esprit reste prisonnier d’un dédale. Comme d’autres rescapés, il songe à ses cinq ans de camp, aux conditions de vie éprouvantes, au froid, à la mort de ses camarades. Il sait qu’il a désormais pour mission de témoigner. Là-bas, dans le néant carcéral, il craignait de perdre ses valeurs, d’oublier son humanité. Ici, il a peur que le souvenir s’évapore, il lutte pour ne pas oublier les autres, ceux qui sont restés. Il découvre aussi les ruines de la Pologne et le génocide de son peuple.

Après le Goulag, l’épreuve du retour | LeTemps

Ian Kershaw (2012). La Fin

17 novembre 2012 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

« L’attrait charismatique de Hitler auprès des masses s’était de longue date dissous, mais les mentalités et les structures de son pouvoir charismatique perdurèrent jusqu’à sa mort dans le bunker. Divisées, les élites dominantes ne possédaient ni la volonté collective ni les mécanismes de pouvoir pour empêcher Hitler d’entraîner l’Allemagne vers sa destruction totale. »

L’historien Ian Kershaw livre un grand récit de la fin de la guerre.

Pourquoi la guerre a-t-elle duré si longtemps ? Comment expliquer l’incroyable résistance du régime nazi au milieu des décombres ? C’est à ces questions que Ian Kershaw tente de répondre. L’obstination fanatique du Führer, l’emprise du parti nazi sur la population, la peur viscérale de l’armée Rouge, mais aussi les choix stratégiques et militaires des Alliés sont quelques-unes des hypothèses explorées dans ce livre.

Le livre part De l’attentat manqué contre Hitler, le 20 juillet 1944, et court jusqu’à la capitulation du 8 mai 1945,

Ian Kershaw (2012). La Fin (The End, traduit de l’anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat). Paris : Seuil, 660 pages.
Quelques comptes-rendus de l’ouvrage:

  • Pierre Assouline : De l’Allemagne nazie et de l’intransigeance | La république des livres
  • Le Point : Les dernières heures du Reich
  • Huffington Post : La fin de Ian Kershaw, ou le dénouement d’un drame
  • Sciences Humaines : Sur la ruine de l’Allemagne
  • Le Temps : Allemagne, 1944-1945: autopsie d’une apocalypse

Revue de presse : 1937 – Un été en Allemagne nazie | Arte (vidéos)

18 août 2012 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

http://videos.arte.tv/videoplayer.swf?autoPlay=true&localizedPathUrl=http%3A%2F%2Fvideos%2Earte%2Etv%2Fcae%2Fstatic%2Fflash%2Fplayer%2F&configFileUrl=http%3A%2F%2Fvideos%2Earte%2Etv%2Fcae%2Fstatic%2Fflash%2Fplayer%2Fconfig%2Exml&videoId=6856452&lang=fr&videorefFileUrl=http%3A%2F%2Fvideos%2Earte%2Etv%2Ffr%2Fdo%5Fdelegate%2Fvideos%2F1937%5Fun%5Fete%5Fen%5Fallemagne%5Fnazie%2D6856452%2Cview%2CasPlayerXml%2Exml&admin=false&mode=prod&embed=true&autoPlay=false
Été 1937. Julien Bryan obtient une permission spéciale pour parcourir l’Allemagne et filmer ce qu’il s’y passe. Il veut montrer aux Américains la réalité du régime. Deux mois durant, il filme un peu tout sans a priori dans un style aux antipodes de celui de Leni Riefenstahl. S’il n’a pas l’autorisation de tourner partout, il réussit néanmoins à capter ici et là des scènes sur le vif qui ne sont guère à l’avantage des dignitaires nazis. Il fera sortir clandestinement sa pellicule et la société de production américaine « March of Time » en diffusera quelques minutes lors d’un JT en 1938, le diffusera aux Etats-Unis sous le titre de « Inside Nazi Germany 1938 », en utilisant des images tournées par Julien Bryan et de nombreuses scènes « reconstituées », dès le 21 janvier 1938, dans les salles de cinéma (ciné-journal). Il s’agissait alors de mettre en accusation le régime d’Hitler. La quasi-totalité des bobines 35 mm étant restées intactes, elles ont été adaptées à la HD pour ce documentaire, réalisé par Michael Klopf. On doit la bande son au compositeur Irmin Schmidt du groupe Can, une musique aux accents funèbres inspirée par un chant de la guerre de Trente Ans.

1937 – Un été en Allemagne nazie | Arte (vidéos)

En savoir plus sur Julien Bryan :

  • Julien Bryan (Wikipédia) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Bryan
  • Julien Bryan sur l’Holocaust Encyclopedia (anglais) : http://www.ushmm.org/wlc/en/article.php?ModuleId=10007829
  • Galerie de films – Holocaust Encyclopedia : http://www.ushmm.org/research/collections/highlights/bryan/video/

Suivant les pays, vous ne pourrez pas visionner cette vidéo. Le cas échéant, un logiciel comme Hide My Ass! Pro VPN (mac) vous sortira d’affaire !

Une histoire allemande : Hammerstein ou l’intransigeance

30 novembre 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

  • Hans Magnus Enzenberger – Hammerstien ou l’intransigeance « Le blog de la Quinzaine Littéraire– «C’est chez le fabricant de pianos Bechstein qu’Adolf Hitler apprit » comment on tient son couteau à table « , c’est chez lui aussi que Kurt von Hammerstein fit en 1925 la connaissance du même Hitler. Il sut dès l’abord à qui il avait affaire.»Ce livre de Hans-Magnus Enzensberger, Hammerstein ou l’intransigeance n’est pas une biographie, mais un montage d’entretiens, certains fictifs, d’autres réels, mêlés à des fragments historiques, à des lettres et des témoignages de source et d’origine diverses, des rapports du KGB et de nombreuses photographies, c’est une tentative de reconstitution du climat politique de l’époque. Comment à travers une famille de la haute aristocratie militaire arriver à faire saisir ce que put être la proximité avec le crime absolu, saisi au lieu même de sa décision. Selon un curieux et habile procédé d’emmêlement à la fois impressionniste et objectif de détails et de grands faits politiques, Enzensberger s’efforce de retrouver ce que pouvaient être les sentiments et les attitudes d’un milieu social au plus près du cœur même du crime.
  • Hammerstein ou l’intransigeance, par Hans Magnus Enzensberger – L’EXPRESS – Quelle superbe « histoire allemande » que celle de Kurt von Hammerstein (1878-1943), chef d’état-major de la Reichswehr, l’armée de la fragile république de Weimar, qui dit « nein » à l’hitlérisme! Au-delà de ce portrait d’un homme lucide en rupture avec son milieu, l’aristocratie prussienne, l’essayiste Hans Magnus Enzensberger (82 ans) se penche sur le destin des membres de cette étrange famille unie par l’intransigeance, où tous empruntèrent des chemins de traverse. Les deux fils officiers seront impliqués dans le complot de juillet 1944 contre Hitler. Des trois filles, l’une s’engagera dans la cause sioniste après avoir épousé le frère du philosophe Gershom Scholem et les deux autres seront des agents du Komintern. « La peur n’est pas une vision du monde », disait Hammerstein. Les enfants reprirent en choeur la sentence du père. Meilleur livre de l’année 2010 pour le magazine Lire.
  • Hammerstein ou l’intransigeance. Une histoire allemande – livre de Hans Magnus Enzensberger – Critique – Télérama.fr – Il fallait, pour imaginer et mener à bien ce projet livresque singulier, le talent protéiforme d’Hans Magnus Enzensberger, grande figure de la vie intel­lectuelle allemande, tout ensemble écrivain, philosophe, essayiste et poète. Construit autour de la personne, du destin de Kurt von Hammerstein (1878-1943), le général qui était à la tête de l’armée de terre allemande en 1933, date de l’arrivée de Hitler et du parti nazi au pouvoir, Hammerstein ou l’intransigeance n’est pas une biographie, non plus qu’un essai ou un roman. A tous ces genres, l’ouvrage emprunte pourtant. Et l’on est proprement saisi et durablement séduit par l’aisance, l’évidence, la fluidité de mouvement avec lesquelles Enzensberger évolue entre ces différents registres pour composer cette « histoire allemande ».
    Epousant la biographie de Hammerstein et des siens, l’ouvrage de Hans Magnus Enzensberger retrace formidablement près d’un siècle d’histoire de l’Allemagne, de la fin du XIXe siècle jusqu’au milieu du XXe, se focalisant évidemment sur la période hitlérienne. S’appuyant sur une énorme documentation, Enzensberger s’éloigne pourtant sciemment de la méthode historique, pour jalonner son récit de « conversations posthumes » avec les différents protagonistes, ainsi que de réflexions digressives qu’il intitule « gloses » – sur la république de Weimar, sur la Russie, sur l’aristocratie et ses valeurs, sur l’ambiguïté… C’est ce caractère composite qui donne au livre sa singularité, sa remarquable profondeur.

Histoire d’un Allemand de Sebastian Haffner

30 novembre 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

http://www.ina.fr/video/ticket/1978634001/102682/8ee7ecd4469d2c6f9e754d8bf407506d

Sebastian Haffner : Histoire d’un Allemand – Un livre, un jour – 02/04/2002 – 02min27s

Vidéo Ina – Sebastian Haffner : Histoire d’un Allemand, vidéo Sebastian Haffner : Histoire d’un Allemand, vidéo Art et Culture Littérature – Archives vidéos Art et Culture Littérature : Ina.fr – Depuis l’ancienne manufacture des tabacs à Riom, Olivier BARROT présente le livre « Histoire d’un Allemand » de Sébastien HAFFNER, photo noir et blanc de l’écrivain.

  • Histoire d’un Allemand — Enjeux contemporains de l’enseignement en histoire-géographie – ifé – La plupart des événements de l’Histoire, même parmi ceux qui furent les plus décisifs pour une nation et un peuple, n’affectent guère la vie privée, individuelle et familiale, des hommes, au-delà du petit cercle des politiques qui sont concernés. Mais ce qui distingue à jamais la période et les événements de l’avant-guerre, selon Haffner, c’est qu’ils ont constitué au contraire un exemple unique de l’irruption de l’histoire jusque dans la sphère la plus intime de la vie de chacun. Il montre comment, avec l’avènement du totalitarisme nazie, éclatait cet îlot protecteur de la sphère privée où l’individu peut toujours se mettre à l’abri de l’histoire majuscule pour continuer de cultiver sa biographie personnelle. Or la dernière partie du livre intitulée  » l’Adieu  » illustre bien ce mouvement de l’histoire qui va briser rapidement tous les liens et toutes les attaches du jeune homme dans son pays natal pour le précipiter sur le chemin de l’exil. L’égarement profond d’un père qui voit disparaître en quelques années la société qui fut la sienne et les valeurs qui la fondaient, les persécutions progressives auxquelles se voit soumise sa jeune amie ainsi que sa famille de par ses origines juives, les différends et les hostilités qui le séparent de ses anciens camarades, la mise au pas d’une justice réduite à une caricature : tout concourt à une forme d’isolement et prépare le jeune homme à un exil prévisible.
  • Histoire d’un Allemand, de Sébastian Haffner | Voyage au bout de la lettre – Sébastian Haffner (1907-1999) était jeune magistrat stagiaire à Berlin quand Hitler arriva au pouvoir. Ce jeune homme vit la montée en puissance du nazisme et de ses horreurs, et de ses humiliations. En 1938, il s’exile en Angleterre alors que son pays est sous la dictature nazie depuis cinq longues années, et connaît depuis l’avènement progressif de Hitler les persécutions, les pogroms, le boycott des magasins juifs, les insultes, bref : le nazisme. Haffner vécut dans la précarité en Angleterre, et un éditeur lui commanda un ouvrage. Celui-ci fut rédigé, mais jamais publié. La guerre éclata. Et l’Europe vécut l’horreur.
    En 1954 Sébastian Haffner retourna en Allemagne pour y devenir un grand journaliste et historien. Son décès en 1999 mit en lumière ses écrits : Histoire d’un Allemand fut découvert dans un bureau.
    Histoire d’un Allemand, de Sébastian Haffner. Traduit de l’allemand par Brigitte Hébert. (ACTES SUD « Babel ») 9,50 €
  • Histoire d’un Allemand de Sebastian Haffner– Revenant sur les circonstances de la décomposition de la république, Sebastian Haffner détaille l’expérience fondamentale que représenta pour sa génération – les Allemands nés entre 1900 et 1910 – la Grande Guerre, montrant que le nazisme prend racine dans le « jeu guerrier », « une véritable drogue comme la roulette ou l’opium ». […] En comparaison, l’après-guerre devait se montrer d’une affligeante tristesse. L’inflation de 1923, avec sa grotesque et tragique valse des zéros, acheva de mettre à bas les dernières certitudes morales de cette génération, celle qui vota pour le NSDAP en 1933. […]Face à la « résistible ascension » d’Adolf Hitler, Sebastian Haffner devait faire preuve d’une lucidité pour le moins extraordinaire – à tel point qu’on crut un moment ses écrits, débutés à Londres en 1938, pour apocryphes. Mais il devait aussi se trouver totalement désemparé face au naufrage de sa nation. Référendaire en stage au tribunal suprême de l’Etat de Prusse, il vit impuissant se déliter l’Allemagne, s’effondrer le masque des « hommes ordinaires » (pour reprendre le titre du terrifiant ouvrage de Christopher Brownning montrant la transformation de pères de famille allemands en bouchers du front de l’Est). Ecœuré, il ne trouvera de salut que dans l’exil, où il rédigera ce chef-d’œuvre historique… et littéraire. Histoire d’un Allemand ne fut jamais publié avant la mort de son auteur.

BMW : 5 millions d’euros pour un mémorial consacré aux travailleurs forcés

9 novembre 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La famille allemande Quandt, un actionnaire important de constructeur automobile BMW, a promis plus de 5 millions d’euros (6,9 millions de dollars) pour un mémorial consacré aux travailleurs forcés sous l’Allemagne nazie.
La famille Quandt, qui est l’une des plus riches en Allemagne, a recouru sous le régime nazi au travail forcé dans ses usines, y compris de Juifs raflés dans les camps de concentration.
Dans une interview récente, Stefan Quandt, membre de la famille et du conseil d’administration de BMW, avait déclaré que son grand-père était allé au-delà de ce qui pourrait être considéré comme les actes d’un «homme d’affaires honnête.»

En 2007, sous les pressions, la famille Quandt avait dû ouvrir ses archives afin de faire la lumière sur cette sombre page de leur passé et l’implication des deux figures historiques du clan, Günter Quandt et son fils Herbert, dans les crimes nazis. La famille avait non seulement bénéficié du travail forcé dans ses usines, mais avait également racheté à bas prix et sans scrupule des entreprises concurrentes appartenant à des Juifs.

A lire sur notre site : BMW : la famille Quandt rattrapée par son passé nazi (Libération)

Source de l’info: BMW owners make pledge over Nazi past – International | IOL Business | IOL.co.za.

Malheureux manuel franco-allemand… | LeMonde.fr

25 mai 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Alors que doit paraître le troisième volume du manuel d’histoire franco-allemand couvrant l’Antiquité à la chute de Napoléon, le journal Le Monde revient sur l’histoire de ce manuel et le peu d’écho rencontré auprès des enseignants.

Pour rappel, le projet de ce manuel d’histoire commun est né en 2003 à l’initiative du président français Jacques Chirac et du chancelier allemand Gerhard Schröder alors que ceux-ci sont réunis à Berlin pour célébrer les 40 ans du traité de l’Elysée. Initié par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer, ce traité se fixait des objectifs d’une coopération accrue entre l’Allemagne et la France dans les domaines des relations internationales, de la défense et de l’éducation.

Dès le début, l’entreprise est loin d’être évidente, notamment parce qu’en Allemagne, les programmes dépendent des seize Etats-régions et qu’en France l’histoire est enseignée avec la géographie alors qu’en Allemagne elle l’est plutôt avec la philosophie ou la littérature. Néanmoins, les Landers acceptent de modifier leur programme d’histoire pour y intégrer le manuel franco-allemand.

La commission qui planche à sa réalisation adopte les principes suivants:

  • le manuel sera identique : ce doit être un livre franco-allemand d’histoire et non un manuel d’histoire franco-allemande;
  • il comportera trois volumes : l’Europe et le monde depuis 1945; 1815-1945; de l’Antiquité à la Chute de Napoléon;
  • il mettra l’accent sur l’histoire européenne;
  • il favorisera le travail personnel des élèves et
  • il mettra «en valeur le comparatisme, les transferts, les spécificités de perception, d’interprétation et d’appropriation ainsi que les différences de terminologie» (Etienne François, Le manuel franco-allemand d’histoire, Revue Vingtième siècle, n°94 avril-juin 2007).

Si à sa sortie la presse est enthousiaste, le manuel ne rencontre pas le succès escompté en classe, à l’exception des classes des sections européennes. Il rencontre par contre l’intérêt d’un public cultivé. La réforme des lycées en France avec la suppression de l’histoire en Terminale S n’arrangera pas la situation de ce manuel.

Ce manuel serait-il alors une fausse bonne idée ? s’interroge Le Monde qui parvient à la conclusion que  ce livre serait, en fait, «un symbole parfait de la relation franco-allemande.»

via Malheureux manuel franco-allemand… – LeMonde.fr.

La CDU aurait-elle profité du trésor caché des nazis ?

3 mai 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

De Konrad Adenauer à Helmut Kohl, la CDU, parti chrétien-démocrate majoritaire dans l’Allemagne d’après-guerre, aurait bénéficié de financements occultes provenant du trésor caché des nazis. Le 1er juin, Arte diffusera « Le Système Octogon », documentaire signé Jean-Michel Meurice qui − censure oblige − dormait depuis trois ans sur les étagères poussiéreuses de la chaîne franco-allemande.

La bande annonce de la RTBF

Le documentaire a été tourné, programmé pour septembre 2008, puis… déprogrammé. C’est la branche allemande de la chaîne ARTE qui bloque la diffusion. Le documentaire dérange et les historiens allemands montent au créneau. Pour l’historien Marc Ferro la façon dont le documentaire révèle les accointances de Konrad Adenauer avec les nazis a dérangé historiens allemands :

«Les historiens allemands ont sorti leurs épées en voyant qu’on s’en prenait à Adenauer […] Je pense que ils se soulevaient parce que le film lève un tabou, après Hitler et le nazisme, Adenauer c’était l’intégrité, la pureté. Entacher Adenauer, c’était entacher toute l’Allemagne. C’était un film sacrilège.»

via « Le Système Octogon » : Arte, la censure et le trésor des nazis | Rue89.

20 après sa chute: Chronique du Mur de Berlin

10 septembre 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

  • Chronik der Mauer – Bau und Fall der Berliner Mauer
    La chronique du Mur de Berlin de 1961 à 1989 par la Bundesrentrale für politische Bildung, la Zentrume für Zeithistorische Förschung et la Deutschlandradio. Un impressionnant dossier de sources et documents de la période est offert en matière de films, littérature, archives sonores, textes, photos, vidéos. Les documents sont classés par support et par année. Une véritable mine d’or!
    (tags: culture histoire Mur Berlin GuerreFroide 1989 Allemagne)
  • Unsere Geschichte – ZDF.de
    Dossier extrêmement bien fait sur la réunification allemande et la chute du Mur (1989. Le matériel est composé d’extraits de journaux tv, de fichiers sons, de reportages, de témoignages et d’analyses. On parcours les événements au moyen d’une frise chronologique interactive.
    (tags: culture, histoire, Allemagne, MurBerlin, Chute, 1989,RéunificationAllemande,ChuteDuMur, Berlin)
  • 17. Juni 1953 | Projektsite Bundeszentrale für politische Bildung, DeutschlandRadio, Zentrum für Zeithistorische Forschung
    Après la mort de Staline en mars 1953, dans les pays soumis au joug soviétique, on se prend à espérer… C’est ainsi qu’éclate en RDA l’insurrection ouvrière de juin 1953, à l’initiative des ouvriers du bâtiment. Partie de Berlin le 16 juin, l’insurrection se répand le lendemain à toutes les villes de la République Démocratique Allemande. À Berlin-Est, la capitale, 60.000 manifestants s’en prennent aux symboles du pouvoir communiste. Walter Ulbricht, faute de mieux, appelle les Soviétiques à la rescousse. La répression de l’armée soviétique fait au moins 80 morts et on procède à 25.000 arrestations. La répression laisse les Occidentaux indifférents. Un autre dossier de qualité par Bundeszentrale für politische Bildung, DeutschlandRadio et Zentrum für Zeithistorische Forschung. Il est composé d’une chronique des événements, de mises en perspective et de documents d’archives sonores, textuels et audiovisuels.
    (tags: culture histoire Berlin GuerreFroide 1953 Allemagne Staline InsurrectionOuvrière)
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