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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

Canada

Montréal : Début des séries (22.04.2025)

23 avril 2025 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans la rue, certains signes indiquent que les séries des finales de la NHL ont débuté et que le Canadien de Montréal y participe. Si d’aventure, le club passe le premier tour, la ferveur ne fera qu’augmenter, augmenter…

Tags : #canada #quebec #montreal #canadienmtl #roadbook #roadtrip #sonya6400 #sonypz1020f4g

Montréal : Petit Portugal Boutiques (22.04.2025)

23 avril 2025 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Poursuivant mes déambulations, je vous offre un petit aperçu des boutiques du quartier. Elles témoignent du côté vivant de cette présence portugaise dans la cité. Elles témoignent probablement aussi de l’attachement du quartier aux petits commerces. Sans autre commentaire.

Tags : #canada #quebec #montreal #roadbook #roadtrip #sonya6400 #sonypz1020f4g

Montréal : Maison de Leonard Cohen (22.04.2025)

23 avril 2025 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Personnage iconique de Montréal, Leonard Cohen s’incarne concrètement dans l’espace urbain. C’est ainsi que juste à côté du parc du Portugal, on y trouve sa maison.

La maison de Leonard Cohen

Alors que ses chansons lui avaient déjà valu la reconnaissance, Leonard Cohen s’acheta une maison rue Vallières dans le quartier du Petit Portugal. Elle donne sur la place du Portugal, à deux pas du Boulevard Saint-Laurent. A l’époque, c’était un quartier populaire où des immigrés du monde entier semblaient s’être donnés rendez-vous.

La fenêtre du bas permet d’identifier qu’il s’agit bien de sa maison

«Je dois continuer de revenir à Montréal, pour renouveler mes affiliations névrotiques» Leonard Cohen (1961)

Bien qu’il ait terminé sa vie à Los Angeles, Leonard Cohen y revenait souvent, fidèle en cela au poème de ses 20 ans. Sa mort, à 82 ans, fut tenue secrète jusqu’à son enterrement. Mais quelques proches furent bientôt mis au courant.

Sur la porte d’à coté, il est noté sur le post-il « Bienvenue poète » avec un cœur brisé

Tags : #canada #quebec #montreal #leonardcohen #roadbook #roadtrip #sonya6400 #sonypz1020f4g

Montréal : Petit Portugal (22.04.2025)

23 avril 2025 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce mardi 22 avril 2025, j’ai la joie de reprendre mes balades urbaines à Montréal. Cette ville ne cesse de me surprendre et de m’inviter aux déambulations. J’ai beau y avoir passé près de quatre mois en 2022, il y a à chaque fois soit un endroit que je n’avais pas remarqué, soit un changement depuis ma dernière visite. Après mon repas de midi, j’ai repris la route. Petite visite photographique au quartier portugais de Montréal ou Petit Portugal est situé de part et d’autre de l’intersection du Boulevard Saint-Laurent et de la rue Marie-Anne Ouest.

Il ne saurait être question du Portugal sans
Amália Rodrigues « Reine du Fado ». Fresque réalisée pour les cent ans de sa naissance.
Entrée du petit parc du Portugal
Quartier coloré, on y trouvera quelques pépites du Street Art.

En complément, un article du journal Le Devoir : Dans le Portugal de Montréal

Tags : #canada #québec #montréal #roadbook #roadtrip #sonya6400 #sonypz1020f4g

#Gaspésie24 Jour 1 Lévis – Sainte-Flavie (27 juillet 2024)

1 août 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après une étape à Lévis chez J., grand merci à elle, nous avons pris définitivement la route pour la Gaspésie où nous passerons notre première nuit.

De Québec à la Gaspésie, nous empruntons tout d’abord l’autoroute 20 pour rejoindre le Bas Saint-Laurent et sortir à La Pocatière.

En ce dernier samedi de juillet, les véhicules des vacanciers se croisent les uns rentrant, les autres se rendant en Gaspésie, Nouveau-Brunswick, voire Nouvelle-Ecosse. Les convois pick-up caravane ou motorhomes se démultiplient. Les plus audacieux ajoutent une remorque avec moto, voire ajoutent une voiture des vélos. Impressionnante migration estivale.

La Pocatière : vue sur le Saint-Laurent

Sise à 130 km à l’est de Québec (et donc de Lévis), La Pocatière est la porte d’entrée du Bas-Saint-Laurent. La rue principale de la localité est située en hauteur et offre une particularité géologique intéressante puisque elle se compose d’une colline abrupte et isolée, celles-ci sont appelées les monadnocks, qui se dressent dans la plaine. La montagne de La Pocatière, sise au centre de la ville, est une de ces collines et elle offre sur la région une vue saisissante. D’un côté avec une vue sur le Saint-Laurent. De l’autre sur les Appalaches.

C’est un bon point pour une première halte et quitter l’autoroute pour prendre ensuite la route 132 qui amène et traverse l’ensemble de la Gaspésie sur sa façade fluviale.

La Pocatière : halte au café Bonté Divine

De charmantes maisons colorées agrémentent la rue principale et nous prenons un excellent café à la Bonté Divine (cela ne s’invente pas).

En redescendant la colline, nous empruntons alors la route 132 direction Karamouska, très touristiques, Rivière du Loup.

Parc national du Bic

Avant d’arriver à Rimouski, nous rejoignons le Parc national du Bic (https://www.sepaq.com/pq/bic/), secteur Cap-à-l’Original. À partir de son poste d’accueil de la ferme Rioux, plusieurs sentiers de randonnées sont proposés, faisant de 0,9 à 2,9 km, permettant de découvrir le cap.

Parc national du Bic

il y a plusieurs petits sentiers de 0,9 à 2,9 km que vous pouvez emprunter pour découvrir le cap, soit au total environ 8 kilomètres de sentiers. Nous choisissons un parcours facile, le Chemin du Nord, qui nous offre déjà de splendides paysages. C’est une bonne entrée en matière en guise de randonnées.

Parc national du Bic

A noter que comme tous les parcs du SEPAQ, vous devez acquérir en ligne un passe journalier que vous présenterez ici à l’entrée du secteur Cap-à-l’Original.

Et finalement nous arriverons en fin de journée à Sainte-Flavie, porte de la Gaspésie. Le périple gaspésien débutera vraiment à partir de demain. Nous profitons néanmoins du décor depuis la chambre de notre hôtel sur le Saint-Laurent. Tout cela s’annonce bien.

#roadbook #roadtrip #canada🇨🇦 #quebec #québec #gaspesie #gaspésie #sainteflavie

#Gaspésie24 Église de la Visitation du Sault-au-Récollet (25.07.2024)

30 juillet 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À la fin de notre parcours sur Montréal Nord, en compagnie de Jacques et Pascal, nous avons été surpris par l’orage juste avant d’arriver à l’Église de la Visitation du Sault-au-Récollet, la plus ancienne église de l’île de Montréal.

De plus, en y arrivant, elle était fermée. Devant l’orage, nous nous sommes abrités juste à côté. Ce fut une bonne idée puisque à la fin de l’orage et comme par miracle l’église était désormais ouverte.

Nous avons donc été en mesure de la visiter et de l’observer tant de l’extérieur que de l’intérieur.

La plus ancienne église de l’île de Montréal

La première messe sur l’île de Montréal a été célébrée en ce lieu en 1615 en présence de Champlain. Sur la façade actuelle, une plaque rappelle le passage en ce lieu de Jacques Cartier, en 1535, et la première messe dite à Montréal, en présence de Samuel de Champlain, en 1615.

Par la suite, une chapelle a été érigée vers 1700, intégrée au Fort Lorette.

L’église actuelle est composée d’une première partie construire en pierres des champs entre 1749 et 1751. On a choisi un plan récollet, c’est-à-dire sans transept et avec étranglement au niveau du chœur, très courant à cette époque. Elle est la seule restante du régime français à Montréal.

La façade, modifiée entre 1850 et 1870, est en pierres de taille et correspond à la façade actuelle. Elle est située au 1847, boulevard Gouin Est, au Sault-au-Récollet dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, à Montréal.

Concernant cette façade de 1851, Stéphane Tessier, que nous avons rencontré lors de notre visite de la Maison Pressoir, nous a compté une anecdote savoureuse. En effet, elle est l’œuvre de John Ostell, qui fait pratiquement office d’architecte du diocèse (francophone) de Montréal à cette époque. Ses constructions sont emblématiques jusqu’à aujourd’hui pour les catholiques francophones de l’île de Montréal. On lui doit également et notamment l’église de Sainte-Rose-de-Lima, située dans le vieux Sainte-Rose à Laval. Or, John Ostell est tout à la fois protestant et anglophone…

Ceci explique peut-être le côté austère de cette façade qui tranche avec la chaleur de l’intérieur, auquel aucun élément extérieur ne nous prépare.

À noter qu’à la fin de sa vie, John Ostell se convertit au catholicisme le 24 novembre 1891, il mourut le 6 avril 1892.

gaspésie24 #roadbook #roadtrip #canada #québec #quebec #montréal #montreal #montréalnord #eglisevisitation

#Gaspésie24 La Maison du pressoir (25.07.2024)

27 juillet 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce jeudi 25 juillet, nous avons passé un excellent moment à la Maison du Pressoir sur Montréal nord. Nous avons aussi découvert cette partie moins touristique et moins connue de Montréal Nord ainsi que le parc de l’île de la Visitation. Cette vraie découverte a été rendue possible et organisée par nos amis Jacques et Pascal, un grand merci à eux deux.

Nous avons surtout eu la chance incroyable de bénéficier des connaissances de Stéphane Tessier, historien et conteur, qui nous a tout appris sur cette maison, le pressage du cidre et plus encore sur Montréal nord et son histoire. C’est un vrai connaisseur du patrimoine et de l’histoire locale de Montréal. Il organise aussi des visites urbaines de Montréal. Je vous le conseille si vous êtes de passage soit à la Maison du Pressoir, soit pour une visite urbaine (voir ses références au bas de ce billet).

Passons maintenant à l’histoire de cette maison. Je reprends les informations que vous pourrez trouver sur le panneau situé à l’entrée de la maison.

L’archéologie a permis d’identifier les fondations du pressoir original.

Qu’est-ce que le pressoir du Sault-au-Récollet?

Ce bâtiment, construit vers 1806 par Didier Joubert, sert d’abord de pressoir pour la fabrication du cidre. Deux imposantes machines, issues d’une technologie du Moyen Age, sont utilisées pour presser les pommes et en extraire le jus, transformé en cidre par fermentation. Le mot « pressoir » désigne aussi bien la machine à presser les fruits que le bâtiment qui l’abrite.

Une maquette permet de présenter le pressoir original.

À la fin du XVIIIe siècle, sur l’île de Montréal, on compte quelques pressoirs à cidre appartenant aux communautés religieuses ou à des particuliers. Les Sulpiciens fabriquent déjà du cidre depuis 1705 au Fort de la Montagne et l’on trouve aussi un pressoir dans les dépendances de l’Hôpital général, situé à Callière.

Stephane Tessier, un historien passionné et passionnant. Un grand merci à lui pour sa disponibilité et sa gouaille.

Lors de la restauration du bâtiment, en 1985, les archéologues ont mis au jour les bases de maçonnerie servant d’assises à la machine. Ces vestiges, maintenant visibles, sont les seuls témoins, sur l’île de Montréal, d’un pressoir à pommes de cette époque. Une maquette de la machine, des illustrations et des panneaux explicatifs permettent aux visiteurs de se familiariser avec le processus artisanal de fabrication du cidre.

Pourquoi la maison du Pressoir?

Cette maquette permet d’avoir une idée du bâtiment original de 1806.

La maison du Pressoir est l’appellation retenue car elle évoque les deux fonctions successives du bâtiment : le pressoir et l’habitation.

En 1978, la maison du Pressoir est classée monument historique par le ministère des Affaires culturelles du Québec. Quatre ans plus tard, la Communauté urbaine de Montréal, aujourd’hui la Ville de Montréal, acquiert la propriété pour l’intégrer au parc.

Adresse : La Maison du Pressoir : 10865, rue du Pressoir, Montréal.

Le site de notre guide du jour : http://stephanetessier.ca. Animation historique, visites guidées patrimoniales, animations muséales, conférences, animations scolaires, évènements, corporatif… sur Montréal.

#gaspésie24 #roadbook #roadtrip #canada #québec #quebec #montréal #montreal #montréalnord #pressoir

#Gaspésie24 Parc Doncaster (Saint-Adèle) Laurentides

24 juillet 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce deuxième jour entièrement québécois, nous prenons la direction des Laurentides et de Saint-Adèle pour nous rendre au parc Doncaster.

La rivière Doncaster est un petit affluent de la rivière du Nord qui passe par Sainte-Adèle. Un barrage et une usine de production d’électricité y ont été construits en 1923 par la Laurentian Hydro Company. Le temps est aux entreprises privées d’électricité et aux capitaux canado-anglais. Ces installations sont acquises en 1927 par la Gatineau Power Company. [Source : Le parc de la rivière Doncaster]

Un des deux points de vue proposé par les sentiers de randonnées.

Cependant, en deux étapes, le Québec va procéder à la nationalisation de l’électricité. D’abord, en créant en 1944, la société d’État Hydro-Québec en 1944 et en prenant le contrôle de la Montreal Light, Heat and Power, qui exerçait un monopole impopulaire et décrié sur la vente d’électricité et de gaz dans la région de Montréal. La seconde, lancée en 1962 par le gouvernement Jean Lesage, s’inscrit plutôt dans la foulée des réformes de la Révolution tranquille, dont elle constitue l’un des faits marquants. Pour cette deuxième étape, vous pouvez consulter les archives suivantes de Radio Canada : Archives. Le grand projet de nationalisation de l’électricité de 1962.

Une rivière pleine de remous.

Les installations de Saint-Adèle seront alors reprises en 1963 par Hydro-Québec. La centrale cesse ses opérations en 1974, car la conduite de bois se détériore de plus en plus. Toute les installations sont démolies à partir de 1975 jusque dans les années 1980.

Partout des pêcheurs.

Hydro-Québec et la ville de Sainte-Adèle ont travaillé ensuite ensemble pour mettre sur pied le parc de la rivière Doncaster afin de mettre en valeur la rivière et l’ancien site du barrage. On y trouve aujourd’hui près de 10 kilomètres de sentiers de randonnée pédestre.

Un plage de sable fin, mais pas de baignade. Plein d’endroits pour se poser et pic-niquer.

Plusieurs circuits sont proposés. L’un permet même de longer la rivière pour les personnes à mobilité réduite. Pour notre part, nous avons réalisé un parcours réunissant trois boucles et deux heures de balades.

En pleine nature.

Le parc est ouvert toute l’année et propose différentes activités suivant la saison. Outre les sentiers pédestres, il est possible de pêcher l’été, mais pas de s’y baigner. Plusieurs coins sont aménagés pour le pic-nique.

L’accès aux sentiers est payant à l’entrée à la journée ou par abonnement de saison. L’accès est gratuit pour les résidents de Sainte-Adèle.

L’endroit est magnifique à environ une heure de Montréal. Je vous le recommande.

#Gapésie24 #roadbook #roadtrip #canada #québec #quebec #gaspesie #saintadele #doncaster #laurentides

Chroniques canadiennes : Ottawa l’européenne – Ottawa l’américaine

19 octobre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Lors de ce premier séjour à Ottawa, c’est le contraste entre l’Ottawa de la colline du Parlement et la ville américaine voisinante qui a marqué nos esprits.

Arrivés à Ottawa depuis Montréal en train en fin d’après-midi le mardi 9 octobre, nous nous sommes rendus directement à notre hôtel à Gatineau, ville québécoise qui fait face à la capitale fédérale canadienne. La gare ferroviaire est excentrée, contrairement à nos habitudes helvétiques. Un premier bus nous a permis de nous approcher du centre-ville. Le deuxième nous a fait entrevoir la colline du Parlement.

Avant de traverser la rivière des Outaouais (en anglais Ottawa River), nous n’avons pas manqué d’être surpris par les importants travaux d’aménagements. Tant à Montréal qu’à Ottawa, l’impression domine d’un éventrement des villes canadiennes. Ici, visiblement, il s’agit de réaliser des aménagements ferroviaires urbains. Du côté de Gatineau, ce sont de nouveaux immeubles qui sortent de terre.

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A gauche de la rivière des Outaouais, Ottawa. A droite, Gatineau.

Concernant la rivière des Outaouais, celle-ci est le principal affluent du fleuve Saint-Laurent. La rivière constitue un important segment de la frontière entre les provinces canadiennes du Québec et de l’Ontario. L’Outaouais a joué un rôle déterminant de voie de pénétration dans le continent nord-américain, au nord vers la baie d’Hudson et à l’ouest vers les Grands Lacs. Elle est la plus longue rivière du Québec. Elle est nommée en l’honneur de la nation des Outaouais.

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Parc des Portageurs. Le bateau et la parole des animaux de John McEwen (1984). Cette œuvre est installée à l’extrémité est du parc des Portageurs, à Gatineau. Elle représente l’union de la nature et de la culture. Pendant que le bateau (la culture) touche terre, les chiens-loups (la nature) manifestent à la fois crainte et curiosité.

Le lendemain matin, le soleil est de la partie et nous prenons le bus pour nous rendre au centre-ville. Dans un premier temps, nous comptons visiter la colline du Parlement. La colline et ses bâtiments publics donnent une vision très victorienne et européenne de la capitale fédérale.

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Le bâtiment du Parlement est majestueux. Une promenade bordant la rivière des Outaouais permet d’en faire le tour. Cependant, à l’arrière, des travaux sont en cours. Il ne sera ainsi possible de descendre pour rejoindre le cour de la rivière.

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La majestueuse tour de la Paix. 

Devant la façade du Parlement du Canada trône la tour de la Paix. L’édifice actuel remplace la tour Victoria, haute de 55 mètres, détruite lors de l’incendie de 1916, qui avait ravagé la majeure partie du parlement. Devenue un symbole du Canada, la tour apparaît sur l’envers des billets de cinquante dollars canadiens ainsi que sur les billets de vingt dollars.

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La vue sur la rivière des Outaouais depuis l’esplanade de la colline du Parlement.

Depuis l’esplanade, les couleurs de l’automne donnent un relief tout particulier à la rivière des Outaouais en ce mercredi 10 octobre.

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Après être redescendu de la colline du Parlement, nous prenons à gauche pour rejoindre une autre partie de la ville. D’une autre ville pourrions nous dire, car c’est une Ottawa correspondant à notre vision des villes américaines qui s’offre à nous.

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Les contrastes sont saisissants. De même, concernant les personnes croisées dans cet artère commerciale, entre les étudiants, les hommes et les femmes affairés, les ouvriers ou les personnes vivants dans la rue.

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Confrontation de différents mondes.

Confrontation de différents mondes.

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De même entre, d’anciennes maisons coincées désormais par des buildings.

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Nous repartons songeur en direction du centre-ville avant de regagner par la suite Gatineau.

14-18 : La Grande Guerre des Canadiens

2 mai 2014 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Découvrez la série radio et le site web sur la guerre de 1914-1918 vécue par les Canadiens français. Regardez les photos et écoutez les récits inédits fournis par les familles et des collectionneurs qui ont répondu à un appel au public d’ICI Radio-Canada. L’histoire officielle côtoie les histoires personnelles d’hommes et de femmes qui ont sacrifié leur jeunesse par idéal ou par obligation.

Les 5 épisodes de la série

Épisode 1 . Le baptême du feu

Le 4 août 1914, le Canada entre en guerre aux côtés des Britanniques contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. Partout au pays, des hommes et des femmes s’enrôlent, pour défendre leur patrie d’origine, par esprit d’aventure, par sens du devoir ou encore pour l’expérience, comme le révèlent les histoires de Richard Steacie, de Blanche Lavallée, d’Arthur Giguère ou d’Erol Lizotte. Le 20 octobre 1914, le 22e Bataillon, premier corps canadien-français, est créé. En avril 1915, les troupes canadiennes participent à leur première grande bataille à Ypres en Belgique : c’est leur baptême du feu.

Épisode 2 : Dans les tranchées

Les soldats canadiens campés dans les tranchées vivent avec les poux, les rats, la boue et le froid. Le 15 septembre 1916, le 22e Bataillon s’empare du village de Courcelette, et les Canadiens français sont enfin reconnus. Pendant ce temps, Blanche Lavallée, une infirmière de Montréal, travaille dans un des deux hôpitaux canadiens-français en banlieue de Paris. En 1916, elle y rencontre Henri Trudeau, un futur aviateur. Cette histoire d’amour durera toute une vie.

Épisode 3 : La vie au Canada

À Montréal, environ 35 000 femmes sont employées dans des usines de guerre. D’autres sont caissières ou conduisent des tramways ou encore, comme Blanche Bessette, sont marraines de guerre. En 1918, les Canadiennes obtiennent le droit de vote au fédéral. Dès 1914, les Canadiens d’origines allemande et austro-hongroise sont envoyés dans des camps d’internement, comme celui de Spirit Lake, en Abitibi. En décembre 1917, le port d’Halifax est détruit par une explosion. En Europe, le Canada gagne la bataille de Vimy, mais au prix de 3600 pertes humaines.

Épisode 4 : La crise de la conscription

À l’été 1917, le premier ministre canadien, Robert Borden, dépose une loi sur la conscription. En automne, le Canada remporte la victoire à Passchendaele, en Belgique, mais perd près de 3000 soldats. Borden donne le droit de vote aux soldats et se fait réélire en décembre 1917. En avril 1918, des émeutes contre l’enrôlement obligatoire éclatent à Québec. Le gouvernement impose ensuite la conscription aux fils de fermiers et aux hommes mariés sans enfants. Partout au Canada, les jeunes travailleurs refusent de partir pour la guerre.

Épisode 5 : La fin de la guerre

À partir de 1918, la grippe espagnole fait 50 millions de victimes dans le monde, dont 14 000 au Québec. Des témoins racontent comment ils ont perdu des membres de leur famille en raison de cette épidémie. La 11e heure du 11e jour du 11e mois de 1918 marque la fin de la Grande Guerre. Cent ans après le début des hostilités, la cicatrice est toujours profonde, mais les descendants de soldats canadiens-français se souviennent néanmoins fièrement de leur aïeul.

Source : ici.radio-canada.ca

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