Lecture de « documents » en
#histoire : constats et questions
relevant de l’observation des
pratiques de classe
Mathieu BOUHON – Colloque international en éducation, 2 et 3 mai 2013 – YouTube
Lecture de « documents » en
#histoire : constats et questions
relevant de l’observation des
pratiques de classe
Mathieu BOUHON – Colloque international en éducation, 2 et 3 mai 2013 – YouTube
De la grande vague de massacres programmés qui a caractérisé les années 1937 et 1938 en URSS, on ne connaissait jusqu’à récemment que la version officielle. Accordant une place importante à la photographie et à l’iconographie, le livre de Tomasz Kizny et Dominique Roynette revient sur le détail de cet épisode longtemps caché du stalinisme.
Recensé : Tomasz Kizny & Dominique Roynette (dir.), La Grande Terreur en URSS, 1937-1938, Editions Noir sur Blanc, Lausanne, 2013, 412 p., 40€.
Le compte-rendu : Les visages retrouvés de la terreur soviétique – La Vie des idées
"Qu’est-ce qui nous attend pour vrai?". "Comme jeunes enseignants, sommes-nous acceptés par nos collègues?". "Quelle pression exercent-ils sur nos méthodes pédagogiques?". "Quelles sont les réelles contraintes dans la réalité de tous les jours à l’école?". "Est-il vrai qu’il est impossible d’appliquer ce qu’on apprend à l’Université?".
Pour l’enseignement de l’histoire, il existe une référence intéressante, celle de Bouhon (2010) traitant des différences entre l’idéal didactique des futurs enseignants en histoire et les choix pédagogiques réels qu’ils font une fois sur le terrain.
Le choc de la réalité scolaire | The History Education Network
Le déclin de l’Europe, telle est l’inquiétude de Paul d’Estournelles dans un article paru dans La Revue des Deux mondes en 1896, et intitulé « Le péril prochain. L’Europe et ses rivaux ». Avant, donc, Albert Demangeon, auteur, en 1920, du Déclin de l’Europe. Et Jean-Baptiste Arrault, dans sa thèse, avait bien raison d’affirmer que « le premier XXe siècle, même avant 1914, peut être analysé, et nous avons commencé à le faire, comme une période de crise pour l’Europe ».
Parmi les différents textes de l’époque, Vincent Capdepuy s’attache plus particulièrement dans cet article à l’analyse d’un texte d’Anatole Leroy-Beaulieu, professeur d’histoire contemporaine et des affaires d’Orient à l’École libre des sciences politiques, et intitulé « L’Asie et l’Europe », paru en 1901 dans La Revue d’Asie.
Très bon texte adressé à un défenseur de Dieudonné et démontant le système d’un mec qui «fait du business sur la Shoah en dénonçant le Shoah business.»
En même temps, ce texte démontre l’échec du devoir de mémoire de la Shoah en milieu scolaire lorsque celle-ci n’inflige aux élèves qu’«un terrorisme émotionnel» plutôt que de démonter les mécanismes à l’oeuvre dans un système tel le nazisme.
A méditer doublement.
Copieux et très intéressant compte-rendu de l’ouvrage de Patrick Verley, L’échelle du Monde – Essai sur l’industrialisation de l’occident, Paris, Tel Gallimard, réédition 2013.
Dont voici la conclusion :
«Au total, l’échelle du Monde est sans doute l’un des premiers livres sur la révolution industrielle à donner l’importance qu’il mérite au contexte global (aux côtés, il est vrai, du tome 3 du système-monde moderne de Wallerstein, paru en 1987). Et c’est sans doute à ce titre qu’il peut confirmer aujourd’hui son statut de référence incontournable.»
Un ouvrage de référence pour l’enseignant souhaitant aborder la révolution industrielle en classe d’histoire (ou au minimum lire ce compte-rendu)
Vers une histoire globale de l’aventure industrielle | Histoire Globale
Une forte baisse de la pluviométrie aurait conduit à l’effondrement de plusieurs civilisations de la Méditerranée, dont la Grèce Antique, il y a environ 3200 ans.
La famine et les conflits qui en ont résulté, permettraient ainsi d’expliquer pourquoi l’ensemble de la culture Hittite, les conducteurs de chars qui ont régné sur la plupart de la région d’Anatolie, a disparu de la planète, selon une étude publiée en Août dans la revue PLoS ONE.
Une méga-sécheresse aurait entrainé la chute de la Grèce Antique
Ghislain Dominé nous propose de comparer la tablette Kindle Fire avec l’iPad. Sa conclusion est sans appel :
«Mais on tient là un écosystème qui n’est pas idéal pour un travail en classe. À moins d’envisager les tablettes juste comme un outil de consultation. Ceci peut se tenir. Et cela peut avoir au moins le mérite d’alléger le poids des cartables. Mais je suis convaincu que les tablettes sont aussi de puissants outils de création. Bien plus même que les ordinateurs présents sur nos bureaux. Ce potentiel créatif ne doit pas être mis de côté. Or, des choix de matériels issus des politiques peuvent justement aller à contre-courant de ce potentiel. Windows 8 est certainement séduisant. Android et ses (nombreuses) déclinaisons certainement attractif. Mais il me semble évident que ni l’un ni l’autre n’offrent ce terreau propice à l’imaginaire et à la créativité. C’est en cela que l’outil compte tout de même un peu.»
Parce que l’outil compte tout de même un peu | Au coin de la rue de Lannoy
Ghislain Dominé nous propose de comparer la tablette Kindle Fire avec l’iPad. Sa conclusion est sans appel :
«Mais on tient là un écosystème qui n’est pas idéal pour un travail en classe. À moins d’envisager les tablettes juste comme un outil de consultation. Ceci peut se tenir. Et cela peut avoir au moins le mérite d’alléger le poids des cartables. Mais je suis convaincu que les tablettes sont aussi de puissants outils de création. Bien plus même que les ordinateurs présents sur nos bureaux. Ce potentiel créatif ne doit pas être mis de côté. Or, des choix de matériels issus des politiques peuvent justement aller à contre-courant de ce potentiel. Windows 8 est certainement séduisant. Android et ses (nombreuses) déclinaisons certainement attractif. Mais il me semble évident que ni l’un ni l’autre n’offrent ce terreau propice à l’imaginaire et à la créativité. C’est en cela que l’outil compte tout de même un peu.»
Parce que l’outil compte tout de même un peu | Au coin de la rue de Lannoy