- L’islam interdit-il les images de Mahomet? | Slate– «Si l’interdiction de faire des images de Dieu dans l’islam n’est pas contestée, il n’en va pas de même pour les images de Mahomet, le prophète de la religion musulmane. Aucun passage du Coran n’interdit la représentation des êtres vivants, et donc de Mahomet, qui n’est qu’un homme et non l’incarnation de Dieu comme Jésus. C’est une différence majeure avec la Bible, qui interdit de manière explicite la création d’images dans le second commandement:«Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.» (Exode XX, 4)»
Une interdiction plutôt respectée par les juifs mais vite abandonnée par les chrétiens, qui ont considéré que l’arrivée sur terre de Jésus, la réincarnation de Dieu, permettait de représenter ce dernier de manière figurative et d’en faire un vieux barbu.
Histoire
Le musée participatif : quelques initiatives | Knowtex
- Le musée participatif : quelques initiatives | Knowtex – Depuis quelques années et plus particulièrement depuis deux ans, plusieurs initiatives ont été lancées dans les musées autour de la notion de participatif. Pour Knowtex, Sebastien Magro et Omer Pesquer cite quelques exemples pertinents et qui posent une série de questions. Les auteurs ont également identifiés six tendances de ces initiatives muséales participatives.
La menace d’un krach social planétaire | Mediapart
- La menace d’un krach social planétaire | Mediapart – «c’est un séisme social planétaire qui se prépare, généré par une crise économique historique. Un séisme dont on mesure la gravité au travers de deux documents: le dernier « Rapport sur le travail dans le monde en 2011 », que vient de publier l’Organisation internationale du travail (OIT), et les dernières statistiques sur le chômage en Europe, révélées par Eurostat.»
Revue de presse (16 octobre 2011)
- How Twitter will revolutionise academic research and teaching | Higher Education Network | Guardian Professional – Social media is becoming increasingly important in teaching and research work but tutors must remember, it's a conversation not a lecture, says Ernesto Priego
La Forêt de Brocéliande ou l’imaginaire au pouvoir | Le rendez-vous des voyageurs
Un reportage de RFI au coeur de la légende arthurienne et de la forêt de Brocéliande. Comme un petit air déjà de rentrée des classes et de magie. Dans tous les cas, c’est une invitation au voyage et aux rêves.
Les thèmes abordées :
- Une forêt de légende
- Des sites évocateurs
- Le centre de l’imaginaire arthurien
- Le magnétisme et l’ésotérisme de Brocéliande
- Pour l’amour des rapaces
- Brocéliande et les légendes locales
- Informations pratiques
Source : La Forêt de Brocéliande ou l’imaginaire au pouvoir | Le rendez-vous des voyageurs.
Une « histoire de l’Histoire » à Berlin, capitale du XXe siècle
«Cela devrait être Berlin. C’est comme si Berlin était magnétisé. D’une telle façon que la plupart des grandes énergies du XXe siècle foncèrent à pic sur cette ville. Surtout si nous considérons que le XXe siècle fut hanté surtout par le conflit entre le communisme et le fascisme, ou entre le communisme et le capitalisme. Alors Berlin fut toujours la frontière même de cette lutte. Même, d’ailleurs, en retournant aux jours premiers de cette lutte, avant la Première Guerre mondiale.»
Quand les nouvelles technologies s’invitent dans l’enseignement (Rézonance)
Début décembre, j’intervenais dans une session du First organisée par Rézonance et consacrée aux «Médias sociaux : comment les adopter et les faire adopter?». Mon intervention était centrée sur les technologies dans l’enseignement au travers de mon utilisation du blog à titre personnel et avec/par mes étudiant-e-s. Désormais vous pouvez prendre connaissance de mon intervention.
En premier lieu, la vidéo de mon intervention est disponible en ligne:
Lyonel Kaufmann – HEP Vaud : Quand les nouvelles technologies s’invitent dans l’enseignement from Rezonance on Vimeo.
Ensuite, vous pouvez aussi consulter le support utilisé lors de cette présentation et rebondir sur les liens insérés dans celle-ci:
http://public.iwork.com/embed/?d=Technologie_Invite_Education.key&a=p124358902&h=768&w=1024&sw=458
A noter que cette intervention a eu le mérite de m’«obliger» à faire le point sur un ensemble d’utilisation faite avec mes étudiant-e-s ces dernières années. J’ai eu l’heureuse surprise de constater que mon utilisation des blogs à titre professionnel et celles réalisées avec mes étudiant-e-s recoupaient l’ensemble des utilisations pédagogiques recensées dans ce document:
Bon visionnement et bonne lecture!
Que restera-t-il des Beatles dans 1000 ans ? Voici une vidéo (en anglais) qui amène à réfléchir sur la notion de preuve historique.
Film & Histoire : Le débarquement de Normandie
La pause estivale est l’occasion de rattraper ses retards en lecture de toutes sortes. Je vous proposerai donc quelques ouvrages ou lecture en ligne en lien avec le cinéma et l’histoire. Pour le reste, le site tournera très certainement au ralenti. Bon été!
Olivier Wieviorka est l’auteur en 2007 de l’Histoire du débarquement en Normandie – Des origines à la libération de Paris, 1941-1944. A proprement parler son propos n’est pas directement lié aux oeuvres cinématographiques telles Le Jour le plus long ou Il faut sauver le soldat Ryan. Pourtant sa lecture en est un indispensable contrepoint.
En effet, le Jour J, cet événement sur lequel on pense tout savoir et auquel le cinéma semble avoir définitivement forgé une légende, fait l’objet d’un examen particulièrement critique de la part d’Olivier Wieviorka. L’histoire proprement militaire que reprend O. Wieviorka diffère de sa version cinématographique : au jour J, plutôt réussi et pas si meurtrier que cela, succède une épuisante campagne dans le bocage contre une armée allemande bien accrochée. Du 6 juin au 31 juillet, en effet, les armées alliées piétinant sur leurs objectifs eurent à subir des pertes considérables dans des combats rapprochés et brutaux.
Le compte-rendu de la Revue Sciences humaines met aussi en évidence que
Pour la première fois, O. Wieviorka relève l’incidence élevée des pertes par dépression, automutilations, abandons de poste (25 à 33 % des pertes non fatales) et évoque la manière dont les services de santé improvisèrent une prise en charge de ces cas. L’issue viendra de la reprise des succès militaires, mais entretemps le sentiment que ces soldats anglais, canadiens ou américains, même expérimentés, n’allaient pas si souvent combattre la fleur au canon pour la démocratie et contre le nazisme, mais désespéraient souvent de revoir leur pays, s’est imposé au lecteur.
Nous sommes ainsi bien loin de John Wayne et plus proche de la chronique d’hommes ordinaires.
Pour la Revue d’historique des armées, l’ouvrage de Wieviorka
apporte une étude précise, détaillée et qui envisage le débarquement dans tous ses aspects : politiques, économiques, sociaux et diplomatiques. Mais cela reste avant tout un ouvrage d’histoire militaire.
Les comptes-rendus ou interviews:
- Le compte-rendu de la Revue Sciences humaines
- Le compte-rendu de la Revue historique des armées
- l’interview en 2009 du journal Le Monde : Olivier Wieviorka : « Le débarquement est aujourd’hui présenté sous un jour moins triomphaliste »
Pour sa part, l’article fort complet de la Bataille de Normandie sur Wikipedia propose une bibliographie fort utile de cette bataille ainsi qu’une brève filmographie et une galerie de photographies. Bibliographie où l’ouvrage de Wievorka figure en bonne place.
Olivier Wievorka (2007). Histoire du débarquement en Normandie : des origines à la libération de Paris (1941-1944). Paris: Seuil (collection L’univers historique), 441 pages.
Film & Histoire : La Résistance
La pause estivale est l’occasion de rattraper ses retards en lecture de toutes sortes. Je vous proposerai donc quelques ouvrages ou lecture en ligne en lien avec le cinéma et l’histoire. Pour le reste, le site tournera très certainement au ralenti. Bon été!
Dans son article «Les représentations successives de la Résistance dans le cinéma français» paru en 2008 dans la Revue historique des armées, Jean-François Dominé nous offre un panorama de la représentation de la Résistance dans le cinéma français de 1944 à 2008.
Jean-François Dominé nous propose un découpage en quatre époques auxquelles nous ajoutons des films emblématiques de celles-ci et cités dans l’article:
- 1944-1945, la Résistance magnifiée : La Bataille du Rail de René Clément (1946)
- 1946-1957, la Résistance en retrait : Le Silence de la mer de Jean-Pierre Melville (1949) et La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara (1956).
- 1958-1969, le renouveau de la Résistance : Paris brûle-t-il ? de R. Clément (1966), La Grande vadrouillede Gérard Oury (1966) et L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville (1969)
- 1971-1983, la Résistance en question : Le Chagrin et la pitié de Marcel Ophüls et Alain de Sédouy (1971), Lacombe Lucien de Louis Malle (1974) et Papy fait de la Résistance de Jean-Marie Poiré (1983)
- 1984-1993, aux marges de la Résistance : Une Affaire de femmes (1988) et L’Œil de Vichy (1993) de Claude Chabrol, Au revoir les enfants de Louis Malle (1987) et Uranus de Claude Berri (1990)
- Depuis 1994, en mémoire de la Résistance : Un héros très discret de Jacques Audiard (1995), Lucie Aubrac (1997) de Claude Berri, Monsieur Batignole de Gérard Jugnot (2002) et Laissez-passer de Bertrand Tavernier (2002)
Dans l’immédiat après-guerre émerge un courant patriotique rapidement tari. Sous la IVe République, la reconstruction mais surtout la guerre d’Algérie font un peu oublier la Seconde Guerre mondiale et la Résistance. Le retour du général de Gaulle entraîne un regain d’intérêt pour celle-ci. S’ouvre, en 1970, une période de remise en cause du mythe de la France unie et résistante qui prévalait jusqu’alors. Apparaît également un intérêt nouveau pour les aspects méconnus de la Résistance: la mémoire juive, l’action des étrangers, le rôle des femmes, les excès de la Libération. Depuis une douzaine d’années, la Résistance est devenue une lointaine référence à laquelle le cinéma rend hommage.
A la suite de Dominé, nous noterons que plusieurs cinéastes sont revenus à plusieurs reprises dans leurs oeuvres sur l’Occupation et la Résistance (Chabrol, Clément, Melville) à des périodes différentes. C’est certainement un angle de travail intéressant.
En conclusion Dominé souligne qu’
En d’autres mots, le cinéma a représenté la Résistance d’une manière correspondant le plus souvent à l’image que s’en faisait l’opinion. C’est pourquoi il l’a tour à tour magnifiée, explorée, interrogée, critiquée, parodiée, citée et honorée.
Une nouvelle fois, le cinéma joue le révélateur de son époque concernant le regard que celle-ci porte sur un passé proche ou lointain. Les lecteurs assidus de ce blog ne devrait plus s’en étonner.
Jean-François Dominé, « Les représentations successives de la Résistance dans le cinéma français » Revue historique des armées, 252 | 2008, [En ligne], mis en ligne le 05 août 2008. URL : http://rha.revues.org//index3173.html. Consulté le 20 juin 2010.