Ce matin, je menais une séance entièrement on-line (c’est-à-dire ici sans présentiel aucun) avec des étudiant-e-s:
- la tâche était fournie à l’aide d’un document Google Documents;
- les étudiant-e-s devaient rédiger une synthèse en créant un nouveau document texte dans Google Documents;
- ils devaient partager ensuite ce document pour que chacun puisse en prendre connaissance et faire des commentaires;
- un mode d’emploi de Google Documents (texte) était fourni sous la forme d’un Diaporama (Google Présentation);
- un chat était mis sur pied: en premier lieu comme soutien on-line lors de la tâche, en second lieu pour la synthèse de la fin de la matinée.
- c’est l’identité professionnelle qui est en jeu: l’enseignant-e reste le maître, ce dispensateur de savoir tant d’un savoir «pur» que des savoirs procéduraux;
- c’est la représentation de comment on apprend qui est en jeu: d’abord maîtriser la littératie informatique, les savoirs-faire logiciels, après s’intéresser à ce qu’on peut en faire avec les élèves;
- c’est le modèle institutionnel de l’école qui intervient, car dans ce dernier le savoir du maître précède celui de l’élève dans un modèle bottom-up avec la difficulté (ou la crainte) d’intégrer le fait que les élèves viennent en classe avec des savoirs ou des bouts de savoir sur lesquels ces derniers ainsi que leurs professeurs peuvent s’appuyer.