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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

littérature

Viktor Lazlo : la colère noire

29 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Désormais écrivaine, la chanteuse d’origine antillaise revendique sa négritude, frottée aux aléas d’une vie de recommencements. Extrait de son portrait or Libération.

D’une voix claire, la chanteuse devenue auteure fulmine du peu d’évolution de notre société. Le soir précédent, elle était à Pleyel pour un spectacle de danse. «Evidemment, celle qui a enlevé le haut, c’est la Noire. On ne sort jamais des clichés !» lâche-t-elle, fumasse. Son courroux constitutif et son humour défaillant, on les comprend dans Trafiquants de colères, la saga qu’elle publie ces jours-ci.

«La moindre goutte de sang noir qui coule dans nos veines nous ampute de toute capacité à rire de nous-mêmes. … Nous vivotons depuis des générations avec, dans notre ADN, un pourcentage élevé de colère, une incontestable dose d’orgueil et un abîme de désarroi»

écrit la «misanthrope optimiste».

-Source : Viktor Lazlo : la colère noire | Libération

Lecture : Vanessa Springora – Le Consentement

21 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Difficile en ce débute d’année 2020 de passer à côté de l’ouvrage de Vanessa Springora, celui-ci décortique la relation entre l’auteure âgée alors de 14 ans et Gabriel Matznef âgé lui de 50 ans. 

Au-delà du portrait d’un pédophile notoire, mais jamais véritablement inquiété, l’ouvrage met également en évidence la complaisance et la complicité d’une partie non négligeable du microcosme littéraire parisien. 

L’ouvrage permet aussi et surtout d’entendre la voix d’une victime d’un pédophile et le long chemin à parcourir après une telle relation au niveau de toxicité maximal. 

Merci à Vanessa Springora d’avoir eu ce courage. Son écriture chirurgicale permet au lecteur de saisir la mécanique culpabilisante et auto-destructrice dans laquelle les pédophiles plongent durablement, voire de manière indélébile, leurs victimes. 

Les mécanismes de la domination exercée par le prédateur (l’ogre chez Vanessa Springora) sont aussi clairement décrits et décortiqués.

Au-delà de l’actualité et des réactions enfin bienvenues des milieux littéraires et de l’édition parisienne, ce livre mérite de se faire une place durable dans nos consciences et sur les étagères de nos librairies et bibliothèques. Vanessa Springora fait œuvre de salubrité publique.

Quelques extraits

Le moment de la rencontre où l’on découvre le prédateur ayant immédiatement identifié sa proie dès la première rencontre dans un dîner mondain :   

« À table, il est assis à un angle de quarante-cinq degrés. Une prestance évidente. Bel homme, d’un âge indéterminé, malgré une calvitie complète, soigneusement entretenue et qui lui donne un air de bonze. Son regard ne cesse d’épier le moindre de mes gestes et quand j’ose enfin me tourner vers lui, il me sourit, de ce sourire que je confonds dès le premier instant avec un sourire paternel, parce que c’est un sourire d’homme et que de père, je n’en ai plus. À coups de belles reparties, de citations placées toujours à propos, l’homme qui, je le comprends rapidement, est écrivain, sait charmer son auditoire et connaît sur le bout des doigts les codes du dîner mondain. Chaque fois qu’il ouvre la bouche, les rires fusent de toutes parts, mais c’est toujours sur moi que s’attarde son regard, amusé, intrigant. Jamais aucun homme ne m’a regardée de cette façon. »

Le prédateur est déjà bien présent dès le premier soir lorsqu’il est raccompagné en voiture par la mère de V. :

« Dans la voiture, G. est assis à côté de moi, sur la banquette arrière. Quelque chose de magnétique circule entre nous. Son bras contre le mien, ses yeux posés sur moi, et ce sourire carnassier de grand fauve blond. Toute parole est superflue. »

A propos de la lettre ouverte publiée dans Le Monde en 1977 en faveur de la dépénalisation des relations sexuelles entre mineurs et adultes, intitulée « À propos d’un procès », et signée notamment par Barthes, Deleuze, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, André Glucksmann, Louis Aragon… :

« La pétition est également signée G.M. Il faudra attendre 2013 pour qu’il révèle en avoir été l’initiateur (il en est même le rédacteur), et n’avoir essuyé à l’époque que très peu de refus lors de sa quête de signatures (dont celles, notables, de Marguerite Duras, Hélène Cixous et… Michel Foucault, qui n’était pourtant pas le dernier à dénoncer toutes les formes de répression). »

L’implacable et terrible constat :

« À quatorze ans, on n’est pas censée être attendue par un homme de cinquante ans à la sortie de son collège, on n’est pas supposée vivre à l’hôtel avec lui, ni se retrouver dans son lit, sa verge dans la bouche à l’heure du goûter. »

Le début de la déprise de V.  :

« G. est parti pour deux semaines faire sa cure de jouvence en Suisse. Il m’a laissé les clefs de la chambre d’hôtel et du studio du Luxembourg. Je pourrai y passer, si je le souhaite. Un soir, je finis par transgresser le tabou et décide de lire les livres interdits. D’une traite, comme une somnambule. Pendant deux jours, je ne mets pas le nez dehors. La pornographie de certains passages, à peine dissimulée sous le raffinement de la culture et la maîtrise du style, me donne des haut-le-cœur. »

Une relation placée sous l’angle du syndrome de Stockholm :

« le syndrome de Stockholm n’est pas qu’une rumeur. Pourquoi une adolescente de quatorze ans ne pourrait-elle aimer un monsieur de trente-six ans son aîné ? Cent fois, j’avais retourné cette question dans mon esprit. Sans voir qu’elle était mal posée, dès le départ. Ce n’est pas mon attirance à moi qu’il fallait interroger, mais la sienne. »

Un ogre et une violence sans nom :

« Chaque jour, grâce à moi, il assouvissait une passion réprouvée par la loi, et cette victoire, il la brandirait bientôt triomphalement dans un nouveau roman. »

Une emprise à vie, même après la déprise :

« Quand je crois être enfin libre, G. retrouve toujours ma trace, pour tenter de raviver son emprise. J’ai beau être adulte, dès qu’on prononce le nom de G. devant moi, je me fige et redeviens l’adolescente que j’étais au moment où je l’ai rencontré. J’aurai quatorze ans pour la vie. C’est écrit. »

La Première Guerre mondiale : une passion littéraire française ?

5 novembre 2013 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Juste avant le début officiel des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, le Prix Goncourt décerne son prix à un roman ayant la Première Guerre mondiale comme toile de fond tout comme elle le fit en 1916 lorsqu’elle décerna son prix, reporté pour cause du déclenchement des hostilités, 1914. 

En 1916, Adrien Bertrand recevait le prix Goncourt 1914 ((en raison du déclenchement des hostilités, le Prix Goncourt fut reporté en 1916)) pour son roman L’Appel du sol, publié en 1914 et  dans lequel on suit les étapes significatives de la vie d’un bataillon français de chasseurs alpins et en 1916 toujours, quelques jours après sa parution chez Flammarion, Le Feu (sous-titré Journal d’une escouade)  d’Henri Barbusse recevait le Prix Goncourt.

Le roman et le parcours d’Adrien Bertrand ne manquent pas de singularité. Sa biographie ((http://fr.wikipedia.org/wiki/Adrien_Bertrand)) nous apprend qu’Adrien Bertrand

«Après des études à l’École alsacienne, Adrien Bertrand commença sa carrière en tant que journaliste pour plusieurs journaux d’actualité et littéraires où il exposa ses idées socialistes et diffusa ses poèmes surréalistes. […]. Blessé en 1914, il meurt des suites de cette blessure en 1917. Il est inhumé dans le caveau familial à Nyons où une rue porte désormais son nom.»

Sur son blog, Federico Trabaldo nous indique que pacifiste Bertrand ne put résister à l’appel du sol, du sol de sa patrie, et partit au front, âgé d’à peine 25 ans ((Un jour, un Goncourt : L’appel du sol, Adrien Bertrand)). Son parcours est semblable à celui d’Henri Barbusse ((http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Barbusse)) qui, en 1914, âgé de 41 ans et malgré des problèmes pulmonaires, s’engage volontairement dans l’infanterie malgré ses positions pacifiques d’avant-guerre. Le Feu, prix Goncourt 1916, est le récit de son expérience sur la Première Guerre mondiale. Son réalisme souleva les protestations du public de l’arrière autant que l’enthousiasme de ses camarades de combat.

Dans «l’Appel du sol» de Bertrand, on suit les étapes significatives de la vie d’un bataillon français de chasseurs alpins et les doutes perpétuels des hommes : « Que faisons-nous là ? ».  Au fil des pages, Adrien Bertrand fait comprendre à son lecteur «que le bataillon sera détruit pendant l’assaut final, que ses chefs seront tués ; les héros de cette troupe en sont d’ailleurs conscients : c’est leur destin de périr sur ce champ, dans cette tranchée, par amour de leur pays» ((Un jour, un Goncourt : L’appel du sol, Adrien Bertrand)).

Pour le lecteur d’aujourd’hui, «l’Appel du sol» et «Le Feu» illustrent parfaitement le patriotisme relatif à l’époque de la Première Guerre mondiale. L’attribution du Prix Goncourt en témoigne comme probablement le parcours de leurs deux auteurs, pacifistes avant la guerre et engagés volontaires au moment du déclenchement de celle-ci. Par ailleurs, après la guerre, Henri Barbusse fut l’instigateur en 1932, avec Romain Rolland, du mouvement pacifiste Amsterdam-Pleyel ((http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_Amsterdam-Pleyel)). Là aussi, la trajectoire d’Henri Barbusse est comparable à celle de nombreux anciens combattants.

Paul Castelnau (1880–1944). Tranchée de première ligne : groupe de poilus devant l’entrée d’un abri, Hirtzbach, 16 juin 1916. Réunion des musées nationaux

En 2013, trois jours avant le début officiel en France des commémorations par François Hollande ((14-18: un Centenaire très populaire | Libération)) du centenaire de la Première Guerre mondiale, Pierre Lemaitre se voit attribuer le Prix Goncourt pour son roman Au revoir là-haut et apparaît déjà comme un premier hommage au centenaire. En effet, ce roman s’articule autour du destin de deux rescapés démobilisés de la Première Guerre mondiale.

Albin Michel ((http://www.albin-michel.fr/Au-revoir-la-haut-EAN=9782226249678)) nous présente ce roman de la manière suivante :

«Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts…
Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l’abomination érigée en vertu.
Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.»

Mais aujourd’hui comme hier, le roman de Lemaître illustre avant tout l’air et les préoccupations du temps de sa rédaction ((Goncourt : l’art français du roman de guerre | Huffington Post)) :

«Si j’ai choisi cette après-guerre, c’est parce que j’étais frappé par la similitude entre cette période et la nôtre. Il y a quelque chose d’assez commun et d’assez troublant.»

«Dans les années 1920, pendant le retour des vétérans, la France n’est pas en mesure de les intégrer. Aujourd’hui, il y a toute une population qui se trouve en risque de précarité, menacée d’exclusion. Ce sont ces gens qui deviennent les nouveaux pauvres de l’époque.»

Si avant 2008 et la mort des derniers poilus, les travaux historiques s’inscrivaient dans une perspective comparatiste ((Corinne François-Denève, « 1914-1920 : Retrouver la guerre ? », Acta fabula, vol. 7, n° 5, Octobre 2006, URL : http://www.fabula.org/revue/document1660.php.)), les romans de 2013 consacrés à la Première Guerre mondiale s’inscrivent plutôt dans un égotisme propre à notre époque.

S’il veut faire saisir l’air de 1914, l’enseignant ferait mieux de se reporter aux romans d’Adrien Bertrand et d’Henri Barbusse ainsi qu’à la littérature de témoignages, produite par les poilus. Par contre, s’il veut saisir la configuration mémorielle du centenaire, il est probable que les romans et publications de 2013 soient un guide intéressant.

Colloque : Histoire et littérature, regards croisés (26-28 mai 2011)

29 avril 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’Institut français d’éducation organise un colloque international qui se déroulera du 26 au 28 mai 2011 à l’IFÉ à Lyon. Ce colloque questionnera les relations entre histoire et littérature(s) et interrogera l’épistémologie et l’enseignement de deux disciplines connexes ou rivales parfois.

Cette manifestation s’articulera autour de trois axes :

  • AXE 1. Littérature et histoire, continuités de l’interdisciplinarité
  • AXE 2. Les corpus : du cours de littérature au cours d’histoire et retour…
  • AXE 3. Entre histoire et fiction : la fabrique du réel

Parmi les communications prévues et le programme fort riche, je signale plus particulièrement:

  • Marie-France Rossignol et Brigitte Marin, université de Paris-Est-Créteil, IUFM : Enseigner l’humanisme et la Renaissance en français et en histoire, un commerce équitable ?
  • Kahina Bouanane, université d’Oran (Algérie) : La construction du réel entre contenu historique et trame narrative ?
  • Maryse Vuillermet, université Claude-Bernard Lyon 1, IUFM : Albums et problématiques historiques : comprendre l’histoire et ses enjeux ?
  • Catherine Jorgensen, université Montpellier 2, IUFM : Le personnage historique dans le roman du XIXe et XXe siècles
  • Patricia Victorin et Thomas Granier, université Paul Valéry Montpellier 3 : La « fabrique du chevalier » : apport de l’histoire et de la littérature médiévales
  • Laurent Bazin, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines : Didactique du possible : place de l’uchronie dans l’enseigne- ment des lettres et de l’histoire
  • Jean-François Py, université Claude-Bernard Lyon 1 : Fiction/peinture/histoire
  • Solveig Lepoire et Angelina Ogier, université Claude-Bernard Lyon 1, IUFM : Lecture interdisciplinaire d’un roman historique
  • Sylvie Brodziak, université de Cergy-Pontoise : L’écriture fictionnelle du retour : quelles traces pour l’histoire ?
  • Dominique Briand et Gérard Pinson, université de Caen Basse-Normandie, IUFM : Du roman à son adaptation cinématographique, du film à l’enseignement de l’histoire de la Grande Guerre à partir du roman
  • Pierre Bessagnet, université Toulouse 2 – Le Mirail, IUFM : Didier Daeninckx : écrire en franc-tireur pour garder trace des oubliés de l’Histoire

Pour l’ensemble du programme et les inscriptions (jusqu’au 22 mai 2011), le site de l’IFÉ de Lyon : Histoire et littérature, regards croisés : enseignement et épistémologie.

Tolkien médiéval | La vie des idées

25 février 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce compte-rendu de la Vie des idées porte sur l’ouvrage Tolkien et le Moyen Âge, recueil d’articles rédigés par des étudiants en master et doctorat sous la direction de Leo Carruthers, professeur d’anglais à Paris IV Sorbonne et directeur du Centre d’Etudes Médiévales Anglaises (CEMA). Les différents articles de ce recueil traite de l’œuvre de Tolkien dans ses rapports avec le monde médiéval. On trouve ainsi un article de Claire Jardillier sur “Les échos arthuriens dans Le Seigneur des Anneaux” aux pages 143-169 ou un autre article de Dino Meloni, sur Arda et l’inspiration antique et médiévale de son architecture et de ses édifices (p. 237-262) Les derniers articles tentent eux une incursion hors du champ littéraire pour s’attaquer à des thématiques culturelles (la féodalité, les armes et armures, la musique et la poétique, l’architecture, la magie et la médecine) spécifiques de la période médiévale.

Au final, tant le compte-rendu que le recueil d’articles —même si pour la Vie des idées il n’est pas sans certains défauts—  intéresseront les enseignants d’histoire concernant une œuvre littéraire et maintenant cinématographique qui fait partie de l’univers des adolescents et des jeunes (et moins jeunes) adultes.

via Tolkien médiéval – La vie des idées.

La particularité de notre siècle | Victor Martinovitch

18 janvier 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire


“La particularité de notre siècle est que l’on peut tout à fait écrire une antiutopie à partir de faits réels. Nous n’avons plus besoin d’inventer un 1984, il suffit de regarder autour de nous.”

Extrait de Paranoïa (2009) de l’auteur biélorusse Victor Martinovitch

Source: BIÉLORUSSIE • Petite crise de paranoïa autour d’un roman | Courrier international No 1002, 14 au 20 janvier 2010.

Le fantôme d’Arthur Bloch n’a pas fini de hanter les Payernois

6 février 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Aujourd’hui, la Rue-à-Thomas a effacé toute trace de sa sordide histoire. En 1942, à la place du parking, une écurie allait rendre Payerne sinistrement célèbre. Le Bernois Arthur Bloch a été assassiné à cet endroit par cinq habitants de Payerne parce qu’il était juif. Son corps a été découpé, puis caché dans des boilles à lait et jeté dans le lac de Neuchâtel. Le crime a bouleversé toute la région. Créant la polémique, Jacques Chessex a choisi de conter cette histoire dans son dernier roman, «Un Juif pour l’exemple». En 1977, un documentaire de la TSR (Télévision suisse romande), consacré à cette affaire, avait déjà ramené Payerne à la mémoire.

Faut-il arrêter avec cette histoire? Oui pour certains. Mais que penser des propos de certains à l’égard des Kosovars ou des Cap-Verdiens?

«Maintenant, les embrouilles on les a avec les Albanais et les Kosovars. Ils veulent montrer qu’ils sont les meilleurs alors moi je ne les porte pas dans mon cœur», explique Michael, l’ancien skinhead. Fils d’un immigré espagnol, Miguel, lui, dit rencontrer souvent des problèmes avec les étrangers. «Il pourrait se passer aujourd’hui à Payerne la même chose qu’il s’est passé en 1942. S’il faut en arriver là pour qu’ils comprennent…»

Est-on sûr d’avoir intégré les leçons de l’histoire et du «plus jamais cela»?

Le fantôme d’Arthur Bloch n’a pas fini de hanter les Payernois | Vaud | 24 heures

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