7h58, la moto est chargée et prête pour entreprendre un périple de deux semaines dont 8 jours en Norvège, but du voyage. Compte-rendu du jour.
Dans les coffres, les habits de voyage (moto, après-moto, costume de bains, habits de sport) et les affaires personnelles. Dans le sac réservoir, un appareil photo + un petit trépied, les différentes lunettes (de lecture, à soleil, pour le brouillard), la deuxième paire de gants, des sous-gants, une casquette, une lampe de poche à main, une batterie de recharge de smartphone (faisant également office de lampe de poche), un couteau suisse, les cartes routières de l’Allemagne et de la Norvège, le guide de l’Allemagne, le roadbook, un deuxième carnet, le livret de l’agence de voyage et de quoi écrire, des écouteurs. Remplaçant la selle passager, le sac de selle comprend le matériel photo 24×36 (un boitier, deux objectifs, un flash et trois batteries supplémentaires, un pull, un coupe-vent et une polaire), une sacoche comprenant les affaires de pluie sur le porte bagages et, entre les deux, un grand trépied. Voilà…
A 7h58, la moto se met en mouvement pour rejoindre le restoroute de Gruyère où j’ai rendez-vous à 8h30 avec Philippe et Pascal. Ils m’ont proposé de m’accompagner au moins jusqu’à Bâle. Je vais donc être sous escorte de deux commandants de police jusqu’à la frontière ! Excusez du peu. Cela me fait chaud au coeur. L’amitié n’est pas un vain mot après deux législatures. Merci les potes.
Avant de rejoindre Bâle, c’est d’abord l’heure d’un premier café. La nuit a été courte.
9h23, nous enfourchons nos bécanes pour sortir de l’autoroute à Guin, direction Morat, Kerzers, Aarberg, Lyss. Une heure plus tard, nous nous arrêtons à Buren A. der Aare, une bourgade fort sympathique ainsi que son Barista Café. C’est l’heure pour moi d’un deuxième café. La nuit a vraiment été courte et j’ai encore la tête remplie d’images et des musiques de la veille. Merci à Eric Constantin.

Nous reprenons en direction de Soleure, puis Oensingen. Les travaux routiers ne manquent pas et ralentissent la cadence, mais le café fait son effet. A Oensingen, il est temps de quitter le plateau pour rejoindre Balsthal, puis Bâle.
Vers midi, Philippe nous fait comprendre que les grenouille agitent son estomac. Vers 12h30, nous mettons pied à terre à Liestal, capitale de Bâle-Ville où nous mangeons et conversons agréablement sur une terrasse. L’été est là !
Avant de repartir, nous faisons le point. Pascal et Philippe décident de m’accompagner jusqu’à Fribourg-en-Brisgau avant de revenir par le Titisee et la Forêt Noire.
A 15h40, nous prenons congé comme convenu. Nous avons parcouru ensembles 238 kilomètres soit près de la moitié de l’étape du jour. J’espère que la petite graine d’un voyage à moto en Ecosse les trois va prendre…
Je prends ensuite l’autoroute pour rejoindre Francfort des remerciements plein les yeux à l’intention de Philippe et Pascal. Je vais zigzaguer entre passages à vitesse non limitée, ralentissements à proximité de localités importantes et ralentissements dus aux travaux. Captain Adventure me tire de tous les tracas.
Lors d’un arrêt sur une aire d’autoroute, je croise le chemin d’un motard britannique (Bmw GS 1200). Il vient de faire les Alpes françaises et poursuit sa route en Allemagne. Nous conversons brièvement, puis chacun reprend sa route. Tout simplement.

Après 516 kilomètres, il est 19 heures quand j’arrive au pied de l’hôtel à Francfort. Une bonne douche s’avère nécessaire avant de redécouvrir avec grand plaisir le centre-ville et de trouver un restaurant.
Résumé du jour : 516 km parcourus, 5,0 litres au 100 km, température moyenne 21 degrés (37 degrés au plus chaud).
Prochaine étape : Hambourg