• Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
Lyonel Kaufmann blogue…

Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

numérique

20 ways to prepare yourself for modern workplace learning

20 avril 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Listed below (in the right hand column) are 20 things that you, as a learning professional, will need to have done PERSONALLY in order to be adequately prepared to support new approaches to workplace learning in your organisation PROFESSIONALLY (as shown on the right-hand side).

from Pocket http://ift.tt/1SuwPD

12 Things That Will Disappear From Classrooms In The Next 12 Years

12 avril 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

The classroom is changing because the world is changing. That may not be as true as we’d like it to be–the pace of the change in education lags awkwardly behind what we see in the consumer markets.

Education, being more or less perma-funded by governments and misunderstood by the public, is more built to resist change.

But that doesn’t mean change isn’t happening (e.g., flipped classrooms, BYOD, maker movement), and the more isn’t on the way. So below I’ve collected a list of those ‘things’ most likely to see disappear from the classroom over the next 12 years, with technology, and technology-based thinking being the catalysts for change. 12 years isn’t really very long, but the pace of change isn’t linear. The difference between 2004 and today will likely be surpassed by today and 2028.

from Pocket http://ift.tt/22roZcY

Enseigner l’histoire locale à l’aide d’internet | Résonances

26 janvier 2014 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour son numéro de décembre 2013, la Revue éducative valaisanne Résonances consacrait son dossier à l’enseignement de l’histoire suisse. J’y ai contribué à propos de l’enseignement de l’histoire locale à l’heure d’internet.
Resonance_12_2013
L’introduction de mon article :
«De tout temps, et plus particulièrement à l’école primaire, l’histoire locale ou familiale est un terreau riche pour intéresser les élèves à l’histoire. Internet permettra de leur offrir une situation de communication véritable et de riches interactions avec leur univers proche ou plus lointain. Petit tour d’horizon. »
Les références :
Kaufmann, L. (2013). Enseigner l’histoire locale à l’aide d’internet. Résonances, No 4, Décembre, p. 7. Consultable en ligne : http://issuu.com/resonances22/docs/no4_resonances_dec_2013
La présentation du numéro de Décembre 2013 : http://animation.hepvs.ch/vs/index.php?option=com_content&view=article&id=92:decembre-2013-histoire-suisse&catid=33:numeros-2013-2014&Itemid=156

Écrire avec son iPad : les «complets»

11 janvier 2014 by Lyonel Kaufmann 6 commentaires

Dans ce quatrième volet concernant les applications de prise de notes sur iPad (et mac), ce billet s’intéresses aux applications que nous avons regroupé précédemment dans la catégorie des applications «complètes». Celle-ci regroupe les applications dépassant les critères élémentaires attendus d’une application utilisée sur son iPad ou son Mac.

Il s’agit principalement des critères supplémentaires suivants :

  • disponible sous d’autres systèmes d’exploitation (android, windows, linux);
  • publication d’une page texte/image sur des réseaux sociaux (facebook, twitter, foursquare, …) et pourquoi pas sur mes blogs (wordpress);
• ouverture de fichiers aux formats .pdf, .doc ou .docx;
  • possibilités d’exportations.

Les applications suivantes ont été retenues pour l’évaluation : Outline+, NoteSuite, OneNote, Evernote, MacJournal.

Evernote

Parmi celles-ci, l’application certainement la plus connue est celle d’Evernote qui est un éco-système à lui tout seul. Le principe consiste à ouvrir un compte personnel sur Evernote, gratuit ou premium, puis de travailler sur vos différents appareils au travers d’applications spécifiques.
Pour une présentation succincte d’Evernote :
http://youtu.be/dxm-EN6hf8E

Le nombre de système d’exploitation ou d’appareil mobiles sur lesquels Evernote peut être installé est impressionnant. Concernant les appareils mobiles :

  • iPad, iPhone, iPod Touch
  • Android
  • Windows Phone
  • Blackberry
  • WebOs

Concernant les systèmes d’exploitation :

  • Mac OS X
  • Windows Desktop
  • Windows 8 (Touch)

Pour Linux, il vous faudra utiliser Evernote au travers de votre navigateur internet.

La version Premium (abonnement annuel) vous permet notamment de synchroniser plus de fichiers entre vos applications et leurs serveurs. Elle dispose également d’un mode de présentation avec votre mac :
http://youtu.be/xwDqhdDQzTg

La version Premium vous permet également de disposer de vos carnets hors-ligne lorsque vous ne disposez pas de connection ou de réseau. Vos carnets peuvent être partagés en ligne et vous pouvez collaborer à plusieurs sur le même document.

Chaque entrée peut associer ou joindre des documents de différentes nature (image, fichiers word ou pdf…). Evernote est particulièrement intéressant concernant les fichiers .pdf puisque leurs serveurs les scannent pour vous permettre de faire une recherche en mode texte sur ceux-ci. Associé avec Skitch (version Mac OS, iOS, Android, Windows), vous pourrez également annoter vos .pdf comme le montre cette vidéo :
http://youtu.be/XE325A4RvQc

A fin 2013, Evernote a rencontré quelques problèmes lors de son passage à IOS 7 (voir mon article : Evernote ? Devra mieux faire pour son fondateur et le PDG de la société). Elle reste cependant une application solide et recommandable.

NoteSuite

NoteSuite se veut un concurrent d’Evernote. Les problèmes rencontrés avec la version mac m’incitent à vous déconseiller fortement cette application (voir mon article NoteSuite et ses problèmes sur Mac). Passez rapidement votre chemin !

Outline+ & OneNote

Outline+ et OneNote sont deux logiciels pour votre iPad qui vous permettront de travailler avec vos carnets OneNote de Microsoft et enregistrés sous SkyDrive.
Ce sont des applications qui vous seront particulièrement utiles si vous travaillez sous Windows et que vous travaillez de manière collaborative avec d’autres utilisateurs de OneNote. Depuis peu cependant, Outline+ propose une version de bureau pour Mac OS X.
Une présentation d’Outline+ :
http://youtu.be/apXEOw7xl6U

Une présentation de OneNote pour iPad de Microsoft :
http://youtu.be/vZviDTuaVlA

Au niveau de l’utilisation, les carnets OneNote me font pensez à l’ancien ClarisWorks dans la manière de travailler avec différents bloc (texte, image, dessin) présents sur votre page.
Concrètement, j’ai rencontré quelques problèmes lors de ma synchronisation des mes carnets avec Outline+ et je déconseillerai cette application au profit de l’application OneNote. Ce qui signifie qu’actuellement je ne vois guère l’intérêt de Outline+ (et donc de OneNote) pour une utilisation iPad/Mac.

MacJournal

MacJournal est une application «historique» sur Mac OS X que j’avais quelque peu perdu de vue depuis un certain temps.
Les premières version pour iPad et iPhone n’étaient guère séduisantes notamment en raison du non-support des caractères enrichis (gras, italiques, soulignés…).
En préparant cette série d’articles, j’ai néanmoins été refaire un petit tour du côté de l’application iPad et Mac.
Une heureuse surprise m’attendait. L’application pour iPad a évolué de manière satisfaisante, sauf pour l’intégration des fichiers intégrés ou des fichiez images qui ne s’intègrent pas directement dans votre entrée, mais en attachement (via un pop-up menu).
Une présentation de MacJournal, version Mac :
http://vimeo.com/57685251

C’est surtout la puissance et la souplesse de la version Mac qui me séduise. Grâce à son créateur, Dan Schimpf, MacJournal a su régulièrement évolué, y compris dans sa version IOS. Vous pouvez grandement la personnaliser en fonction de vos besoins.
De plus avec les révélations sur la NSA, on peut s’interroger sur les bienfaits de l’informatique dans les nuages. Dans ce cadre-là, MacJournal est susceptible de vous rassurer puisque vous synchroniserez vos carnets d’adresse entre votre Mac et votre iPad via votre réseau wifi personnel.
Concernant mon usage personnel, MacJournal me permet de publier directement mes notes sur mes différents blogs. Pour chaque blog, j’ai ainsi créé un dossier particulier me permettant de lui associer un blog spécifique tant pour la publication que la récupération de mes publications.
Par ailleurs, vous pourrez très facilement publier vos contenus sur Facebook, Twitter ou Linkedin ainsi que par courriel. Pour leur part, les formats d’exportation et d’importation sont nombreux (.rtf, .doc, .docx, .odt, .pdf, .epub, podcast, etc.). C’est un vrai couteau suisse.
Vous l’aurez compris, c’est mon coup de coeur de ce début 2014 en la matière.

Au final

A moins de travailler au quotidien sous Windows et OneNote, Evernote reste l’application qui vous permettra le mieux de collaborer et d’échanger à plusieurs et sur différentes plate-formes.
Pour une utilisation personnelle et sur Mac (même s’il existe une version pour Windows) uniquement, je vous recommande MacJournal. C’est l’application que vous choisirez également si vous ne souhaitez pas partager vos données dans le nuage (cloud computing).

Les articles précédents :

  1. Bon à procrastiner
  2. Ecrire avec son iPad : les basiques
  3. Écrire avec son iPad :  écrire à la main ou dessiner
  4. Productivité : 10 applications pour mon iPad

Écrire avec son iPad :  écrire à la main ou dessiner

7 janvier 2014 by Lyonel Kaufmann 7 commentaires

Après avoir présenté deux logiciels «basiques» de prises de notes (Notes d’Apple et SimpleNote), ce deuxième volet concerne des applications permettant la prise de note manuscrite ou de dessiner à l’aide de son iPad.

Pour ces applications, les critères diffèrent bien évidemment. Ces logiciels doivent permettre la prise de note manuscrite ou le dessin soit avec un stylet (basique ou connecté via bluetooth), soit avec vos doigts.

Par contre, la synchronisation avec votre Mac n’a pas la même importance puisque l’écran de votre Mac n’est pas (encore) tactile.

Par ailleurs, pour ce genre de logiciels, les dossiers sont remplacés par le concept du carnet à la manière «Moleskine». Ces carnets ou leurs pages doivent cependant pouvoir être exportées soit sous forme d’images, soit sous la forme d’un fichier .pdf.

La qualité des outils de saisie (crayon, stylo, marqueur, plumes), la variété de leur épaisseur d’écriture et les couleurs sont des critères importants. De même que leur capacité à intégrer une photo de votre bibliothèque ou prise sur le vif.

Enfin la qualité de l’«encre» et vos sensations au toucher sont des critères essentiels et personnels.

Quatre applications sont maintenant brièvement présentées en fonction de leurs spécificités. Toutes permettent de relier un stylet bluetooth à l’application.

Bambo Papers

Cette application est l’oeuvre de Wacom, le spécialiste de la tablette graphique qui doit s’adapter aux nouvelles règles apportées par l’iPad et ses cousines androidesques.

Présentation en vidéo de l’application :

Principales caractéristiques :

    • Importation et prise de photos sont possibles
    • Export d’un carnet entier via mail, DropBox ou Evernote soit au format propre à Bambo Paper, soit en .pdf.
    • Exportation sur Photos, Dropbox, Evernote, Facebook, Twitter, Tumblr
    • 6 outils de trois tailles chacun, 27 couleurs, un effaceur

Penultimate

Penultimate est la première application satisfaisante étant apparue sur iPad au niveau de la sensation au toucher et de la qualité de l’encre digitale. Depuis elle a été rachetée par Evernote et fonctionne en trinôme avec Evernote et Skitch.

Présentation en vidéo de l’application :

http://youtu.be/ItRaJBmdOL0

Principales caractéristiques :

    • Importation et prise de photos sont possibles
    • Exportation d’un carnet entier dans iBooks, Noteshelf, CloudOn, NoteSuite, Skydrive, Evernote, Skitch, GoogleDrive, Box, Pearltrees, …
    • Exportation d’une page via Flickr. Il est également possible aussi d’ouvrir une page dans une application IOS : FlickStrackr, Tumblr, CloudOn, Skydrive, Evernote, Skitch, GoogleDrive, DayOne, Box, Pearltrees, …
    • Qu’un seul style d’outil, trois tailles et 10 couleurs

Noteshelf

Cette fois-ci, c’est un «petit» qui est au commande de cette application qui n’a rien à envier, bien au contraire, aux deux précédentes.

Présentation en vidéo de l’application :

http://youtu.be/x4yr3Cui-Aw

Principales caractéristiques :

    • Importation et prise de photos sont possibles
    • Exportation ou envoi possible vers Twitter, Facebook, émail, iTunes, Box, Photo Album, Dropbox et Evernote
    • au format image ou pdf
    • différents type d’outils d’écriture : crayon, plume, stylo, marqueur et gommes en plusieurs couleurs
    • permet aussi d’importer et d’annoter des fichiers .pdf

Paper

Une application quelque peu différente des trois précédentes, c’est une application faite pour le dessin et le croquis avant toute chose. Inégalée par sa gestion des couleurs en y ajoutant (paiement) son mélangeur.

Présentation en vidéo de l’application :

Principales caractéristiques :

    • 4 outils, une gomme, 29 couleurs prédéfinies, un mélangeur
    • Partage du carnet via Tumblr, Facebook, Twitter, mail et Pellicule

Verdict :

Si vous dessinez principalement, c’est Paper qu’il vous faut. Si votre utilisation est tournée vers la prise de note avant tout, les trois autres applications seront en mesure de vous satisfaire. Cela sera plus une question d’appréciation personnelle ou du choix proposé par l’application à l’exportation/publication de vos notes.

Écrire avec son iPad : les basiques

5 janvier 2014 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

À la suite de mon dernier article, je vous présente les deux applications retenues dans ma catégorie «basiques, mais efficaces», de logiciels de prise de notes : Notes d’Apple et SimpleNote.

Ces deux applications remplissent mon cahier des charges de base. À savoir :

  • être disponible pour mon iPad et mon mac;
  • se synchroniser via iCloud de préférence;
  • interface épurée pour de la pure prise de notes;
  • classement des notes par mot-clé (tags) ou dossiers.

Les deux applications sont centrées sur la prise de notes sans superflu. En voici un exemple avec Notes (mode lecture) :

wpid-PastedGraphic-2014-01-4-18-01-e1388855549987Simple, mais efficace. Vous pourrez ensuite reprendre votre texte dans une autre application pour le mettre en forme. Les deux applications sont gratuites.

Notes présente l’avantage d’être fourni d’office avec votre Mac, iPhone ou iPad. Vous pourrez reprendre ou modifier les notes sur d’autres systèmes d’exploitation via votre navigateur et votre compte iCloud. Vos notes pourront être classées dans des dossiers. Vos différents comptes mail, y compris exchange, sont reconnus et vous pourrez également récupérer ou créer des notes issues de vos comptes. Avec la version de bureau (Mac), vous pouvez même ajouter des images, malheureusement on attend encore cette possibilité sur iPad.

Avec SimpleNote, il vous faudra ouvrir un compte sur le site du logiciel pour synchroniser vos notes sur vos différents appareils. Par contre, l’application sera disponible également sur Android ou Kindle.

simplenoteLe classement des notes se fera par mots-clés (tags) et non par dossiers. Cela représente un avantage puisque plusieurs mots-clés permettent de classer vos notes pour les retrouver. Par contre, il faudra veiller à ne pas multiplier vos mots-clés.

SimpleNote dispose d’une interface aussi épurée que Notes. L’image ci-dessous vous en donne un aperçu ainsi que les fonctionnalités supplémentaires dont elle dispose :

wpid-PastedGraphic2-2014-01-4-18-01Ainsi SimpleNote permet de mettre des notes en avant, indépendamment de leur date de création. l’application vous permet également d’avoir l’historique de votre travail et de le restaurer. Vous pouvez également publier la note en ligne pour vos éventuels lecteurs. L’envoi de vos notes par mail, message, Twitter ou su Facebook est également possible. Enfin, il possible de collaborer à plusieurs sur le même document (collaborate).

Il faut noter que, via le site, il vous est possible d’exporter vos notes dans différents formats. Pas de problème donc, si l’application ne vous convient plus.

SimpleNote est une application certes épurée, mais pas simpliste. Seuls quelques buts rencontrés en travaillant en ligne ont refroidit quelque peu mon enthousiasme à l’égard de cette application.

Concernant les critères supplémentaires, ces deux applications remplissent les conditions suivantes pour Notes et SimpleNote :

  • interface et consultation web possible;
  • support d’un clavier externe via bluetooth.

Pour sa part, SimpleNote vous permettra en plus

  • de collaborer à plusieurs sur le même document;
  • est disponible sous d’autres systèmes d’exploitation (android, Kindle)
  • d’exporter, via le web, vos notes;

Pour rédiger du texte, ces deux logiciels seront largement suffisant. Leur style épuré rend inutile, à mon avis, l’utilisation d’un éditeur de texte. Au final, SimpleNote est un peu plus complet que Notes sans que cela soit déterminant dans votre choix final, car les deux seront vous satisfaire.

Bon à procrastiner

4 janvier 2014 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Voici journée à bon procrastiner ! Aucune scrupule devant le temps maussade de l’extérieur. Une bonne occasion de tester des applications de prise de notes – avec clavier ou le stylet – pour iPad.

Le domaine a passablement évolué depuis un ou deux ans. Les premiers pas des applications de prises de notes avaient de la peine à me convenir. Même Notebooks que je présentais n’a pas tenu sur la distance (https://lyonelkaufmann.ch/Blog/2011/06/10/productivite-quel-carnet-de-notes-pour-mon-ipad/).

Il faut dire que mon cahier des charges pour une telle application n’a rien d’une sinécure. Probablement qu’il est impossible de disposer d’une seule application pour répondre à l’ensemble de mes besoins. Essayons d’y voir plus clair concernant un cahier des charges “réaliste” d’une telle application.

Critères d’évaluations de base:
• être disponible pour mon iPad et mon mac;
• se synchroniser via iCloud de préférence, Skydrive, GoogleDrive ou Evernote;
• interface épurée pour de la pure prise de notes ou alors doit pouvoir gérer du texte enrichi (gras, italique, …);
• classement par mot-clé (tags) ou dossiers.

Critères d’évaluation supplémentaires :
• interface et consultation web possible;
• collaboration à plusieurs sur le même document;
• disponible sous d’autres systèmes d’exploitation (android, windows, linux);
• publication d’une page texte/image sur des réseaux sociaux (facebook, twitter, foursquare, …) et pourquoi pas sur mes blogs (wordpress);
• support d’un clavier externe via bluetooth;
• ouverture de fichiers aux formats .pdf, .doc ou .docx;
• possibilités d’exportations;
• qualité des outils de prise en charge du stylet pour l’écriture manuscrite ou le dessin;
• un mode plein écran spécifique;
• choix des polices de caractères.

Répartitions des applications par catégories :
• les basiques, mais efficaces : Notes, SimpleNote
• écrire à la main ou dessiner : Bambo Papers, Penultimate, Noteshelf, Paper
• les complets : Outline+, NoteSuite, OneNote, Evernote, MacJournal
• les éditeurs de texte : ByWord, ia Writer, Writer Pro
• les inclassables : DayOne, Pages, WordPress

À suivre….

1998 – 2013 : le web et l’enseignement de l’histoire entre deux commémorations | Chronique no 147

17 décembre 2013 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En plein milieu du maelström qui vient de débuter concernant la Première Guerre mondiale, revenir aux commémorations de 1998 consacrées en ligne au 80 ans de la signature de l’Armistice permet de mesurer quelques chemins parcourus concernant les outils numériques et l’enseignement de l’histoire.

couleur_larmes

En 1998, pour le 80e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, l’exposition «La couleur des larmes. Les peintres devant la Première Guerre mondiale» regroupait 110 peintures provenant des plus grands musées d’histoire européens. Elle était placée sous le Haut patronage de l’UNESCO et permettait aux internautes de disposer du regard de 54 artistes peintres de camps adverses sur le conflit. Grâce à Philippe Dagen, historien de l’art et commissaire de l’exposition, artiste et œuvre étaient replacés dans leur contexte.

En 1998 comme en 2013, la qualité et l’originalité de cette exposition méritent le détour. Il s’agit d’une exposition entièrement et uniquement virtuelle mise sur pied par différents musées européens ayant mis en commun leurs fonds d’archives. L’exposition ne devait durer qu’une année, mais sa qualité a fait qu’elle est aujourd’hui encore présente sur la toile (http://www.memorial.fr/10event/expo1418/fr/visite.html). Elle est également devenue aujourd’hui un témoignage du web 1.0.

Avec son approche thématique et non chronologique du conflit, l’exposition offrait un cadre idéal pour une activité de synthèse et d’évaluation réalisée avec des élèves du collège à propos de la Première Guerre mondiale. Dans un premier temps, le conflit était traité de manière habituelle et les élèves ont établis une chronologie du conflit et de ses divers phases à l’aide de leur manuel d’histoire. Dans un deuxième temps, l’exposition fournissait la base d’un travail de recherche documentaire sur ces peintres et la Première Guerre mondiale. Par groupe, les élèves devaient réalisé un dossier commenté du site à l’aide d’un logiciel intégré (ClarisWorks). La tâche confiée aux élèves consistait à explorer l’exposition, à chercher des images, des faits, des citations qui, selon eux, illustraient le mieux des aspects importants du sujet «La Première Guerre mondiale» et du thème de l’exposition. Les textes et images considérés comme importants devaient ensuite être regroupés dans un fichier ClarisWorks. Texte et image devaient être légendés et référencés (adresse url, nom de l’auteur, titre de l’œuvre, lieu de conservation). Pour chaque document, les élèves devaient indiquer les raisons pour lesquelles, selon eux, celui-ci était important et intéressant.

Concernant mes objectifs d’enseignant, il s’agissait d’initier une démarche de recherche des élèves, de réinvestir et de compléter leurs connaissances acquises précédemment sur la première guerre mondiale dans un cadre nouveau et de leur faire justifier leurs choix. En cela, il s’agissait d’une activité de synthèse et d’évaluation complexe. Au niveau informatique, il s’agissait de leur première expérience consistant à exploiter un site internet dans un cadre didactique. Ils devaient également apprendre à récupérer des textes et des images (manipulations entre un navigateur et un logiciel intégré) et à mettre en forme les résultats obtenus. La simple manipulation simultanée d’un navigateur et d’un logiciel représentait un défi pour nombre d’élèves.

En 2013, l’exposition est encore en ligne. Elle est toujours utilisable pour l’enseignement même si certains aspects — comme la taille de reproduction des peintures adaptée pour des résolutions d’écran de 800 x 600, voire moins— lui donnent un air légèrement désuet. D’autres sites sont certainement exploitables, mais «La couleur des larmes» présente l’intérêt de ne pas éparpiller les élèves sur plusieurs sites et de les faire travailler en profondeur sur une archive historique.

Aujourd’hui, ClarisWorks n’existe plus et le web 2.0 a pris le dessus sur le web 1.0. Grâce aux outils du web 2.0, les élèves devraient gagner en interaction ainsi qu’une situation de communication véritable. A l’aide de leur navigateur, la même activité sera proposée à l’aide d’un blog ou d’un traitement de texte collaboratif en ligne (ex. : GoogleDrive, SkyDrive ou Evernote). Leur travail pourra être vu par leurs parents et éventuellement commenté par des tiers. Fondamentalement, l’activité restera la même et la manipulation d’un navigateur permet à l’élève de dépasser la simple consommation du web pour créer du contenu. Cela représente toujours un défi pour nombre d’élèves.

D’une manière générale, la comparaison entre 1998 et 2013 met en évidence que le web et certains de ces outils sont arrivés à maturité.

Au niveau didactique, l’activité reste complexe et d’un niveau taxonomique élevé (analyse, synthèse, évaluation). Un pas supplémentaire pourrait être fait au niveau de la problématisation ((Kaufmann, L. (2013). Problématiser, mais vraiment, en classe d’histoire. Le Café pédagogique, No 145, septembre : http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/schumaines/histoire/Pages/2013/145_lachronique.aspx)). En reprenant les propos récents d’Antoine Prost dans l’Humanité ((Débat: peut-on célébrer la guerre de 14-18?, 11 octobre 2013 : http://www.humanite.fr/tribunes/550922)) :

«Antoine Prost. Je n’aime pas cette notion d’«enseignements à retenir». L’histoire ne repasse jamais les plats. Une solution qui a réussi autrefois peut s’avérer désastreuse dans un contexte nouveau. Mais on peut dégager les caractères qui donnent à cette guerre sa figure exceptionnelle. Premièrement, c’est une guerre mondiale. On ne peut la réduire à sa dimension franco-allemande, bien qu’elle soit essentielle. Elle n’est pas née d’un conflit entre la France et l’Allemagne. Elle s’est jouée aussi sur d’autres fronts. Elle a impliqué de multiples nations, au point que les deux tiers des 10 millions de militaires morts à, ou de, la guerre ne sont ni français ni allemands. Elle a bouleversé la carte et l’économie du monde. En outre, privilégier l’aspect franco-allemand conduit souvent à faire de la Seconde Guerre mondiale la conséquence inévitable du traité de Versailles : c’est oublier la crise économique et innocenter Hitler de la catastrophe qu’il a voulue.»

Chaque élève déterminera si l’exposition globalement se réduit à la dimension franco-allemande du conflit ou en donne bel et bien la vision d’une guerre mondiale. Il justifiera son choix à l’aide de trois reproductions de l’exposition.

Pour une problématique liant histoire à l’histoire de l’art, on prendra le constat suivant de l’article Les artistes d’avant-garde au combat de la Revue historiques des armées ((Carl Pépin, « Les artistes d’avant-garde au combat », Revue historique des armées [En ligne], 252 | 2008, mis en ligne le 01 octobre 2009 : http://rha.revues.org/3273)) sur la place de l’homme dans la bataille :

«L’importance accordée au thème de l’horreur sous-entend un autre thème qui n’a pas encore réussi à faire sa marque : à savoir celui de la place de l’homme au cœur de cette guerre. Les soldats sont souvent visibles sur les toiles, mais c’est surtout l’horreur et la machine qui dominent les compositions tout en dictant à l’homme sa place. En d’autres termes, il y a peu de marge de manœuvre pour les troupes. En principe, celles-ci devraient être des sujets, mais elles occupent le plus souvent le rôle d’éléments dans le décor, voire d’objets.»

Il sera demandé à l’élève, seul ou en groupe, de chercher trois œuvres illustrant cette domination de la machine et de l’horreur sur l’homme et de justifier son choix.

Ce texte est ma chronique du mois de novembre pour le mensuel du Café pédagogique : Kaufmann, L. (2013). 1998 – 2013 : le web et l’enseignement de l’histoire entre deux commémorations. Le Café pédagogique, No 147, novembre

Online Education as an Agent of Transformation | NYTimes.com

3 novembre 2013 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans cette tribune du New York Time, Clayton M. Christensen et Michael B. Horn, co-auteurs de “Disrupting Class: How Disruptive Innovation Will Change the Way the World Learns” défendent l’idée que l’éducation en ligne est actuellement une innovation de rupture grâce à l’introduction de services plus pratiques et abordables qui transformeront l’éducation.

J’en retiens :

“The lessons from any number of industries teach us that those that truly innovate — fundamentally transforming the model, instead of just incorporating the technology into established methods of operation ­ — will have the final say. So it’s no wonder that observers of this phenomenon ask if online learning portends the end of the residential collegiate experience — the opportunity for students to live, socialize and learn together.

The experience that so many of us remember fondly — those bridge years from childhood to functioning adult — is already one that only a minority of students enjoys. According to the Census Bureau, just 30 percent of all beginning students live on a college campus. But it’s unlikely that the residential experience will disappear. Counterintuitive as it may seem, online instruction may mean even more students benefit from the collegial spirit, though one that looks quite different from the residential experience of today.”

Je souligne : C’est tout ce qui inquiète la majorité des enseignants lorsqu’on les convie à utiliser le numérique en classe…

Je m’interroge :

– L’école (ici l’université) peut-elle évoluer de l’intérieur?
– Par ailleurs, le modèle de l’école consistait au 19ème à reproduire le modèle de l’usine. Au 20ème, c’est ajouté le principe de la démocratisation des études. Le modèle de l’usine a changé et la démocratisation des études est remis en question ou connaît des ratés. Si le numérique éducatif rapproche l’école ou l’université de l’organisation actuelle du travail, quel modèle de société et de démocratie propose-t-il? À cet égard, le faible pourcentage d’inscrits (moins de 10%) parvenant au terme d’un cours MOOC est inquiétant s’il devait se généraliser au niveau universitaire ou scolaire.
A lire : Online Education as an Agent of Transformation – NYTimes.com.

Revue de presse : Parce que l’outil compte tout de même un peu | Au coin de la rue de Lannoy

19 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ghislain Dominé nous propose de comparer la tablette Kindle Fire avec l’iPad. Sa conclusion est sans appel :

«Mais on tient là un écosystème qui n’est pas idéal pour un travail en classe. À moins d’envisager les tablettes juste comme un outil de consultation. Ceci peut se tenir. Et cela peut avoir au moins le mérite d’alléger le poids des cartables. Mais je suis convaincu que les tablettes sont aussi de puissants outils de création. Bien plus même que les ordinateurs présents sur nos bureaux. Ce potentiel créatif ne doit pas être mis de côté. Or, des choix de matériels issus des politiques peuvent justement aller à contre-courant de ce potentiel. Windows 8 est certainement séduisant. Android et ses (nombreuses) déclinaisons certainement attractif. Mais il me semble évident que ni l’un ni l’autre n’offrent ce terreau propice à l’imaginaire et à la créativité. C’est en cela que l’outil compte tout de même un peu.»

Parce que l’outil compte tout de même un peu | Au coin de la rue de Lannoy

Page suivante »

Barre latérale principale

Lyonel Kaufmann

Lyonel Kaufmann

Historien & Blogueur

Afficher le Profil Complet →

Derniers articles

  • Montréal : Début des séries (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Montréal : Petit Portugal Boutiques (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Montréal : Maison de Leonard Cohen (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Montréal : Petit Portugal (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Pionnière inspirante, figure syndicale, « trop » féministe: hommages à gauche après la mort de Christiane Brunner – rts.ch – Suisse 19 avril 2025
  • Pergolas @Place des Anciens-Fossés (La Tour-de-Peilz) 19 avril 2025
  • Love Hotel, le livre de François Prost 18 mars 2025
  • Brève de comptoir 18 mars 2025
  • Nature morte – Cep d’Or Vevey (12.02.2025) 13 février 2025
  • Google, Wikipédia et ChatGPT. Les trois cavaliers de l’apocalypse (qui ne vient pas). – affordance.info 13 février 2025

Catégories & Pages

  • Blogcafé
  • Photo du mois
  • Photo du jour
  • Roadbook
  • TubesCafé
  • Politique de confidentialité

Recherche

Pages et Articles Phares

  • La Tour-de-Peilz - Un parcours pour Gustave Courbet le Boéland
    La Tour-de-Peilz - Un parcours pour Gustave Courbet le Boéland
  • Frédérik Mey - Songez Que Maintenant (1973)
    Frédérik Mey - Songez Que Maintenant (1973)
  • Amy Belle
    Amy Belle
  • «Va Pensiero» de Verdi en 2011 : un symbole de résistance patriotique comme en 1842
    «Va Pensiero» de Verdi en 2011 : un symbole de résistance patriotique comme en 1842
  • Bruce Springsteen (Live in Dublin)
    Bruce Springsteen (Live in Dublin)
  • # Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (1)
    # Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (1)
  • #Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (2)
    #Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (2)
  • Ce peu d’amour | Stephan Eicher
    Ce peu d’amour | Stephan Eicher
  • Roadbook : Zum Nußbaum | Berlin
    Roadbook : Zum Nußbaum | Berlin
  • Wordpress: Mettre de l'ordre dans ses pages
    Wordpress: Mettre de l'ordre dans ses pages

Abonnez-vous à ce blog par e-mail.

Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par e-mail.

Creative Commons License
Ce contenu est mis à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025
Magazine Pro de Genesis Framework · WordPress · Se connecter

 

Chargement des commentaires…